Au vu de cette forte participation, on était en droit de se poser la sempiternelle question : à qui profitent le plus ces suffrages ? Dès 18 heures à la fermeture des bureaux de vote, a débuté le dépouillement des quatre listes en présence. Rappelons que cinq listes n’avaient pas franchi le seuil des 5% la semaine dernière, à savoir trois listes de gauche, une de droite et une nationaliste. Quels ont été les reports dans la mesure où le résultat pourrait bien en dépendre ? Les abstentionnistes ont-ils apporté un souffle nouveau aux candidats ? A tous les camps sans doute, reste à savoir dans quelles proportions…
Un semblant de tsunami…
Un semblant de tsunami s’est abattu sur la droite ! Beaucoup plus prononcé que la défaite de la gauche. Pourquoi ? Il suffit de s’en référer au 2 avril dernier, avec les élections départementales de Corse-du-Sud qui, on s’en rappelle, avaient généré la lutte intestine au sein du camp libéral.
La droite, chacun en est conscient, détient les plus grosses villes de Corse-du-Sud, trois députés sur quatre, un Conseil Départemental. Elle pouvait en effet prétendre à un score beaucoup plus élevé. Mais il y a eu cette affaire du fameux match nul « onze à onze » des cantonales et ses retombées calamiteuses qui ont fortement desservi le parti libéral et toutes ses querelles internes qui n’auguraient rien de bon malgré les interventions répétées des « sages. »
Les urnes ont parlé ! La défaite de la droite, c’est avant tout la division. Il n’est que de se pencher sur un certain nombre de communes de droite pour voir Gilles Simeoni arriver en tête. En cause également, le très mauvais report de voix. La Corse-du-Sud est un point fort de la droite mais elle ne progresse pas du tout. L’affaire du Conseil départemental a laissé des traces, c’est le moins que l’on puisse dire…
L. Marcangeli : la Corse doitaller de l’avant
- Défaite ou pas défaite ?
- Je pense plutôt à la victoire d’une famille politique qui ce soir est aux responsabilités. C’est la démocratie, l’expression du peuple. Le peuple a tranché et ce soir je ne peux que me féliciter que nous soyons la première région au niveau de la participation. Je félicite celles et ceux qui l’ont emporté. C’est la démocratie et il faut savoir l’accepter. Je souhaite bonne chance à la Corse.
- Ajaccio reste ancré à droite ?
- En effet, nous sommes effectivement en tête, je pense bien avoir fait mon « job » car la liste sur laquelle je figurais est en tête assez nettement, avec un peu plus de 7000 voix. Un travail a été effectué. Je vous rappelle qu’il y a encore cinq ans, la droite était à l’agonie à Ajaccio mais depuis, elle a repris quelques couleurs. Cela n’a pas été suffisant mais ce soir, je dis que la Corse doit aller de l’avant, je fais confiance à la population, au peuple qui s’est exprimé, il a choisi aujourd’hui de faire confiance à Gilles Simeoni et à ses colistiers. Je leur souhaite bonne chance. Bonne chance pour la Corse, car leur victoire ce sera celle de la Corse et au-delà des clivages politiques, il faut que notre île aille de l’avant… »
P. Giacobbi : Le peuple a fait son choix
Souriant, voire même détendu ( !) - voir par ailleurs sur notre vidéo - l’ancien patron de l’Exécutif a rejoint son siège de campagne en début de soirée. Voici ses impressions :
« Le peuple s’est prononcé. Le peuple a toujours raison. L’alliance nationaliste l’emporte clairement. Notre liste Prima à Corsica réalise un score honorable dans des conditions difficiles et la droite, comme chacun sait, est victime de ses divisions. Je remercie toutes et tous ceux qui ont participé à ce scrutin et ils sont nombreux et ont fait leur choix. Je remercie tout particulièrement ceux qui ont soutenu nitre liste, qui ont travaillé et participé et je leur dit clairement qu’il ne faut jamais être déçu des choix démocratiques. Encore une fois, le peuple a toujours raison, qu’il vous fasse gagner ou qu’il vous fasse perdre. Il a ses raisons et ce sont les bonnes. Je félicite très chaleureusement ceux qui l’ont emporté et qui devront assumer la responsabilité de l’Exécutif et plus encore celle de conduire la Corse au cours d’une mandature courte mais cruciale. Je les assure qu’à l’Assemblée de Corse, mes colistiers et moi-même serons nous montrer constructifs loin de tout esprit de revanche, dans l’intérêt de notre île. »
P.A. Luciani : les électeurs nouveaux
Assis dans un coin de la salle de presse, stylo et carnet pour pointer les résultats au fur et à mesure du dépouillement, Paul-Antoine Luciani analysait la situation :
«Il y a eu beaucoup d’abstentionnistes au premier tour, mais il sont revenus en force pour voter, essentiellement des jeunes, de nouveaux électeurs. La gauche perd à cause de ses divisions intérieures. Pendant cinq ans, nous avons travaillé sur les thèmes nationalistes et leur résultat n’est pas surprenant. Ce qui est surprenant, c’est qu’au premier tour ils ont perdu des voix par rapport à 2010, ainsi qu’en pourcentage (un point pour G. Simeoni et deux pour J.G. Talamoni). Au second tour, ils refont leur retard et remontent au score sans doute parce qu’ils ont bénéficié de l’apport nouveau… »
J. F.
Un semblant de tsunami…
Un semblant de tsunami s’est abattu sur la droite ! Beaucoup plus prononcé que la défaite de la gauche. Pourquoi ? Il suffit de s’en référer au 2 avril dernier, avec les élections départementales de Corse-du-Sud qui, on s’en rappelle, avaient généré la lutte intestine au sein du camp libéral.
La droite, chacun en est conscient, détient les plus grosses villes de Corse-du-Sud, trois députés sur quatre, un Conseil Départemental. Elle pouvait en effet prétendre à un score beaucoup plus élevé. Mais il y a eu cette affaire du fameux match nul « onze à onze » des cantonales et ses retombées calamiteuses qui ont fortement desservi le parti libéral et toutes ses querelles internes qui n’auguraient rien de bon malgré les interventions répétées des « sages. »
Les urnes ont parlé ! La défaite de la droite, c’est avant tout la division. Il n’est que de se pencher sur un certain nombre de communes de droite pour voir Gilles Simeoni arriver en tête. En cause également, le très mauvais report de voix. La Corse-du-Sud est un point fort de la droite mais elle ne progresse pas du tout. L’affaire du Conseil départemental a laissé des traces, c’est le moins que l’on puisse dire…
L. Marcangeli : la Corse doitaller de l’avant
- Défaite ou pas défaite ?
- Je pense plutôt à la victoire d’une famille politique qui ce soir est aux responsabilités. C’est la démocratie, l’expression du peuple. Le peuple a tranché et ce soir je ne peux que me féliciter que nous soyons la première région au niveau de la participation. Je félicite celles et ceux qui l’ont emporté. C’est la démocratie et il faut savoir l’accepter. Je souhaite bonne chance à la Corse.
- Ajaccio reste ancré à droite ?
- En effet, nous sommes effectivement en tête, je pense bien avoir fait mon « job » car la liste sur laquelle je figurais est en tête assez nettement, avec un peu plus de 7000 voix. Un travail a été effectué. Je vous rappelle qu’il y a encore cinq ans, la droite était à l’agonie à Ajaccio mais depuis, elle a repris quelques couleurs. Cela n’a pas été suffisant mais ce soir, je dis que la Corse doit aller de l’avant, je fais confiance à la population, au peuple qui s’est exprimé, il a choisi aujourd’hui de faire confiance à Gilles Simeoni et à ses colistiers. Je leur souhaite bonne chance. Bonne chance pour la Corse, car leur victoire ce sera celle de la Corse et au-delà des clivages politiques, il faut que notre île aille de l’avant… »
P. Giacobbi : Le peuple a fait son choix
Souriant, voire même détendu ( !) - voir par ailleurs sur notre vidéo - l’ancien patron de l’Exécutif a rejoint son siège de campagne en début de soirée. Voici ses impressions :
« Le peuple s’est prononcé. Le peuple a toujours raison. L’alliance nationaliste l’emporte clairement. Notre liste Prima à Corsica réalise un score honorable dans des conditions difficiles et la droite, comme chacun sait, est victime de ses divisions. Je remercie toutes et tous ceux qui ont participé à ce scrutin et ils sont nombreux et ont fait leur choix. Je remercie tout particulièrement ceux qui ont soutenu nitre liste, qui ont travaillé et participé et je leur dit clairement qu’il ne faut jamais être déçu des choix démocratiques. Encore une fois, le peuple a toujours raison, qu’il vous fasse gagner ou qu’il vous fasse perdre. Il a ses raisons et ce sont les bonnes. Je félicite très chaleureusement ceux qui l’ont emporté et qui devront assumer la responsabilité de l’Exécutif et plus encore celle de conduire la Corse au cours d’une mandature courte mais cruciale. Je les assure qu’à l’Assemblée de Corse, mes colistiers et moi-même serons nous montrer constructifs loin de tout esprit de revanche, dans l’intérêt de notre île. »
P.A. Luciani : les électeurs nouveaux
Assis dans un coin de la salle de presse, stylo et carnet pour pointer les résultats au fur et à mesure du dépouillement, Paul-Antoine Luciani analysait la situation :
«Il y a eu beaucoup d’abstentionnistes au premier tour, mais il sont revenus en force pour voter, essentiellement des jeunes, de nouveaux électeurs. La gauche perd à cause de ses divisions intérieures. Pendant cinq ans, nous avons travaillé sur les thèmes nationalistes et leur résultat n’est pas surprenant. Ce qui est surprenant, c’est qu’au premier tour ils ont perdu des voix par rapport à 2010, ainsi qu’en pourcentage (un point pour G. Simeoni et deux pour J.G. Talamoni). Au second tour, ils refont leur retard et remontent au score sans doute parce qu’ils ont bénéficié de l’apport nouveau… »
J. F.