Moment d’émotion intense que cette inauguration officielle en hommage à Charles Alessandri, ancien joueur, éducateur et entraîneur de ce GFCA qu’il aimait tant, cette grande famille qui était sienne et dont il a porté les couleur depuis l’enfance. A la veille de GFCA-Valenciennes - ce jour à 20 heures à Mezzavia - marquant le retour du club en Ligue 2, ses amis, tous ses amis étaient là, sa famille, ses enfants, les dirigeants du club omnisports, venus partager cet hommage emprunt de simplicité autant que d’émotion tellement Charles était attachant.
Fanfan Tagliajoli, visiblement ému, a prononcé quelques mots pour rappeler le souvenir de ce garçon, rappelant la qualité de l’homme, du footballeur, du dirigeant et de l’ami surtout. Dominique Bucchini, le président de l’Assemblée de Corse, proche du club, a salué la très belle initiative des dirigeants du GFCA : « Il méritait bien cet hommage, lui le footballeur, l’éducateur, l’entraineur, que Pierre Cahuzac avait décelé alors qu’il était un jeune licencié du club. Charles a été le joueur qui a porté le plus souvent le maillot rouge et bleu en D2. Plus qu’un joueur de qualité, il était un être d’une grande sensibilité doté d’un remarquable esprit sportif, fidèle en amitié, c’était le Guy Roux du football insulaire, passionné. Sa gentillesse était reconnue partout, sur tous les terrains, tout autant que son dévouement pour son club bien sûr, mais aussi et surtout pour tout le foot insulaire. Il laisse un grand vide. »
Laurent Marcangeli, député maire d’Ajaccio était également présent à Mezzavia pour rendre hommage à Charles Alessandri : « Je n’ai pas eu le plaisir de connaître Charles, mais je sais qui il était, qui était ce footballeur et cet entraîneur doté de grande qualités sportives et humaines. Je pense à sa famille, à ses amis, éprouvés par cette brutale disparition. C’est un vibrant hommage que son club lui rend aujourd’hui. Son club ou plutôt sa famille, car le GFCA est une grande famille qui n’oublie jamais les siens. Un club qui s’est fortement structuré au fil des années, mais qui a su garder son âme. »
J. F.