"Selon les informations diffusées, le Chopi-Chopi aurait jeté l'ancre dans le périmètre marin de la réserve. Nous tenons à préciser que si le yacht mouillait bien à Cala-Muretta, cette zone n'est pas incluse dans le périmètre susmentionné. La partie marine s'étend actuellement de la baie de l’Elbu à Punta Muchillina à l’entrée du golfe de Girolata. La réglementation propre à la Réserve marine ne peut donc s'appliquer.
Le bateau en question relevait donc de la réglementation usuelle valable sur l'ensemble des côtes françaises. Cette dernière ne prévoit pas de restriction particulière quant au lieu et à la durée du mouillage des bateaux de plaisance y compris les grosses unités. Si des discussions ont été engagées afin de limiter le mouillage des grosses unités dans les isobathes supérieures à 50 m, il ne concernerait éventuellement que les navires dépassant les 100 m.
Toutefois, avertis de la présence de cette unité, les agents du Parc naturel régional, bien que leurs compétences soient limitées au périmètre strict de la Réserve, se sont rendus sur place. Ils ont alors constaté la présence d'amarres sur les rochers. La côte étant, quant à elle, incluse dans le périmètre terrestre de la Réserve ils ont alors demandé à l'équipage de les retirer. Ils ne pouvaient, par contre, contraindre le yacht à quitter la zone sous peine d'abus de pouvoir. Nous tenons à préciser que si le Chopi-Chopi avait bien été situé dans le périmètre de la réserve, il n'aurait été soumis qu'à la restriction de temps de mouillage à savoir du lever au coucher du soleil.
Pour le PNRC ces précisions auraient "évité les polémiques et réactions préjudiciables au Parc naturel régional et à ses agents engagés dans la protection de cette aire marine protégée."
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"Sur les réseaux sociaux on se pose notamment la question de savoir comment une telle unité de 80 m - un des plus luxueux yacht construit au cours dernières années - peut ainsi naviguer dans la réserve naturelle ou jeter l'ancre à Cala Muretta.
La réponse se trouve, sans doute, ici.
(Le mouillage est réglementé par un arrêté préfectoral :- Interdiction de jeter l’ancre la nuit sur l’intégralité de la zone; Autorisé seulement du lever au coucher du soleil; interdit de jour, comme de nuit sur la partie classée en réserve intégrale (de l’île du Garaglo à la Punta Palazzu). "
Le bateau en question relevait donc de la réglementation usuelle valable sur l'ensemble des côtes françaises. Cette dernière ne prévoit pas de restriction particulière quant au lieu et à la durée du mouillage des bateaux de plaisance y compris les grosses unités. Si des discussions ont été engagées afin de limiter le mouillage des grosses unités dans les isobathes supérieures à 50 m, il ne concernerait éventuellement que les navires dépassant les 100 m.
Toutefois, avertis de la présence de cette unité, les agents du Parc naturel régional, bien que leurs compétences soient limitées au périmètre strict de la Réserve, se sont rendus sur place. Ils ont alors constaté la présence d'amarres sur les rochers. La côte étant, quant à elle, incluse dans le périmètre terrestre de la Réserve ils ont alors demandé à l'équipage de les retirer. Ils ne pouvaient, par contre, contraindre le yacht à quitter la zone sous peine d'abus de pouvoir. Nous tenons à préciser que si le Chopi-Chopi avait bien été situé dans le périmètre de la réserve, il n'aurait été soumis qu'à la restriction de temps de mouillage à savoir du lever au coucher du soleil.
Pour le PNRC ces précisions auraient "évité les polémiques et réactions préjudiciables au Parc naturel régional et à ses agents engagés dans la protection de cette aire marine protégée."
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Nous n'avons fait que répercuter le souci de nombreux internautes qui s'étaient émus de la présence d'une telle unité dans les parages de Scandola. Et nous avions bien pris le soin de le préciser avec un renvoi sur la réglementation en vigueur et sur les limites de la réserve naturelle intégrale :
"Sur les réseaux sociaux on se pose notamment la question de savoir comment une telle unité de 80 m - un des plus luxueux yacht construit au cours dernières années - peut ainsi naviguer dans la réserve naturelle ou jeter l'ancre à Cala Muretta.
La réponse se trouve, sans doute, ici.
(Le mouillage est réglementé par un arrêté préfectoral :- Interdiction de jeter l’ancre la nuit sur l’intégralité de la zone; Autorisé seulement du lever au coucher du soleil; interdit de jour, comme de nuit sur la partie classée en réserve intégrale (de l’île du Garaglo à la Punta Palazzu). "
Cet exemple ne constitue sans doute pas une exception, mais est-il tolérable sur une réserve naturelle inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco ?"
Indirectement nous posions donc la question donc de l'opportunité du mouillage d'un tel bâtiment à proximité de la réserve intégrale et du danger qu'elle faisait peser.
Ceci précisé il n'était nullement dans nos intentions de porter préjudice ni au PNRC et pas davantage à l'admirable travail des agents du Parc que tout le monde apprécie...
Bien au contraire.
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