« C’est une honte de vouloir supprimer une classe. Il y a deux bac pro : un Gestion des milieux naturels et de la Faune et un second Conduite et Gestion d’une entreprise Hippique avec l’option travaux forestiers. La volonté de la Draaf est de supprimer la classe de CGEH en ne faisant plus qu’une seule classe. » explique Jacques Rocca Serra, membre de l’intersyndicale.
Une décision qui engendrerait la suppression d’un emploi avec tout le tronc commun qui disparaît. « Nous n’avons que 5 élèves. Elle est néanmoins importante car il y a des besoins ! » rappelle-on à Sartè
Selon les personnels depuis trois ans, la DRAAF de Corse, sur les injonctions du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, tente d’appliquer un plan d'austérité aux établissements de Sartè et de Borgu .
« L’objectif est la suppression de 5,5 emplois d'ici 2022, soit près de 18 % des effectifs ! La volonté est tout simplement de fermer l’établissement à terme. Aucun moyen n’est donné par la Draaf ! »
De plus, ce type de formation comportant la diffusion des savoirs et savoir-faire constitue un élément important dans les objectifs de développement des territoires et des activités.
« En fusionnant cette classe et en ne créant qu’un seul baccalauréat, on restreint les moyens à des élèves et toutes les heures demandées n’ont jamais été récupérées. Si on perd cette classe, on ne pourra pas développer le lycée. »
Il est donc proposé de maintenir cette classe et d’ouvrir une autre option.
L’objectif du lycée serait d’obtenir deux secondes, deux premières et deux terminales chacune à deux options. Ces options seraient adaptées aux besoins du territoire, en accord avec les professionnels et les élus.
Mais la Draaf refuserait de se déplacer et de rencontrer les personnels au sein de l’établissement ou dans leurs locaux. Jusqu’à présent, des échanges ont été réalisés en visio-conférence, et les représentants de la Draaf resteraient sur leur position.
Par ailleurs, à travers les nombreuses demandes formulées notamment sur les différents besoins du lycée avec les partenaires extérieurs, aucune réponse concrète n’aurait été donnée.
Plusieurs élus de la micro-région se sont joints ce lundi matin au mouvement de grève comme Pierre-José Filipputti et Francois Sorba. Core in Fronte a exprimé son soutien via un communiqué. La Collectivité de Corse (CdC) s'exprime également par ailleurs.
Aujourd'hui les personnels demandent un moratoire jusqu’en 2023 avec une concertation entre la Collectivité de Corse et la DRAAF pour travailler sur des formations et mais aussi pour proposer une autre option pour compléter la classe.
Une décision qui engendrerait la suppression d’un emploi avec tout le tronc commun qui disparaît. « Nous n’avons que 5 élèves. Elle est néanmoins importante car il y a des besoins ! » rappelle-on à Sartè
Selon les personnels depuis trois ans, la DRAAF de Corse, sur les injonctions du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, tente d’appliquer un plan d'austérité aux établissements de Sartè et de Borgu .
« L’objectif est la suppression de 5,5 emplois d'ici 2022, soit près de 18 % des effectifs ! La volonté est tout simplement de fermer l’établissement à terme. Aucun moyen n’est donné par la Draaf ! »
De plus, ce type de formation comportant la diffusion des savoirs et savoir-faire constitue un élément important dans les objectifs de développement des territoires et des activités.
« En fusionnant cette classe et en ne créant qu’un seul baccalauréat, on restreint les moyens à des élèves et toutes les heures demandées n’ont jamais été récupérées. Si on perd cette classe, on ne pourra pas développer le lycée. »
Il est donc proposé de maintenir cette classe et d’ouvrir une autre option.
L’objectif du lycée serait d’obtenir deux secondes, deux premières et deux terminales chacune à deux options. Ces options seraient adaptées aux besoins du territoire, en accord avec les professionnels et les élus.
Mais la Draaf refuserait de se déplacer et de rencontrer les personnels au sein de l’établissement ou dans leurs locaux. Jusqu’à présent, des échanges ont été réalisés en visio-conférence, et les représentants de la Draaf resteraient sur leur position.
Par ailleurs, à travers les nombreuses demandes formulées notamment sur les différents besoins du lycée avec les partenaires extérieurs, aucune réponse concrète n’aurait été donnée.
Plusieurs élus de la micro-région se sont joints ce lundi matin au mouvement de grève comme Pierre-José Filipputti et Francois Sorba. Core in Fronte a exprimé son soutien via un communiqué. La Collectivité de Corse (CdC) s'exprime également par ailleurs.
Aujourd'hui les personnels demandent un moratoire jusqu’en 2023 avec une concertation entre la Collectivité de Corse et la DRAAF pour travailler sur des formations et mais aussi pour proposer une autre option pour compléter la classe.