Carine Adolfini avait fait ses premiers pas dans l’écriture avec « L’ochju » en 2006. Suivirent plusieurs recueils poétiques : «Altérations» (2014), « D’écorce et de brume, d’écume et de braise » avec Catherine Medori, en 2015, « À l’iridescence » avec le peintre Stéphane Javier, « Ma béance ta demeure », « Images latentes & Un peu plus de deux mois » en 2020 et en 2022, « Les cloisons souples ». Le dernier en date, paru il y a quelques jours à peine, s’intitule « Dehors, il y a un jardin ». Des poésies qui interrogent la distance, l’espace qui nous lie, la façon de regarder le monde. Des poésies où la lumière distillée par sa maison d’hôtes à Rutali s’imprègne des doux parfums que les plantes environnantes distillent. Ces hôtes, leurs attitudes, l’ont inspirée.
Noël Casale n’est pas un inconnu non plus, loin de là. Né à Bastia, il découvre le théâtre à Paris à 25 ans. Acteur, auteur et metteur en scène, fondateur et cheville ouvrière du Teatru di u Cumunu / Théâtre du Commun à Bastia, ses pièces et ses mises en scène, ont été jouées plusieurs centaines de fois en Corse et dans de nombreuses régions françaises. Il s’est également produit en Italie, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Actuellement il se produit avec Patrizia Poli dans « La vie de Jean Nicoli ». Son dernier recueil s’intitule « Des voyageurs regardent un coucher de soleil ». En résidence, à la Maison Jeanne d’Arc, EHPAD de Vico, Noël Casale écrit à son père.
Dialogues et portraits se mêlent à des souvenirs et des méditations de l’auteur qui ne cesse, depuis vingt-cinq ans, d’écrire une Corse autre que celle en proie aux passions tristes, aux pulsions morbides et aux énergies criminelles de vies mauvaises, pas ou peu pensées, vouées très vite à l’abattoir et à l’oubli.
À l’écoute de tant de faits minuscules, de gestes, de bonheurs ou de drames, où comptent tant de lieux, de choses et d’instants qui forment le quotidien de la Maison Jeanne d’Arc, Noël Casale nous révèle, au fil des lettres à son père, un lieu commun et solidaire d’une grande beauté, un cadre idéal pour le souffle de nouvelles utopies, une communauté de femmes et d’hommes qui travaillent et vivent en grande intelligence et en paix, aujourd’hui, en Corse.
Le 3e ouvrage qui vient de sortir des « Eoliennes » est signé Fred Giuntini. Auteur, compositeur balanin (Calenzana) « Notte » est sa première publication. «J'écris depuis longtemps, mais plutôt des poésies qui sont destinées à la musique puisque je fais partie du groupe U Fiamu Muntese. Je baigne dans la musique depuis l’enfance. J'aime le rapport à l'écriture, ne serait-ce qu'entendre la pointe du stylo sur une feuille de papier ».
L’histoire de ce 1er recueil ? « J'avais commencé à écrire cette nouvelle en français il y a quelques années mais je l'avais laissé de côté. Quand j’ai réouvert le tiroir où je l’avais rangé, j’ai trouvé que le fond était intéressant mais la forme ne me plaisait pas du tout. A cette époque je lisais pas mal de romans ou de nouvelles en langue corse et je me suis dit que quitte à réécrire mon texte autant le réécrire en corse et alimenter ainsi un peu cette littérature en langue corse ».
Fred nous entraine dans un voyage entre l'imaginaire et la réalité, où le monde de la nuit prend un peu le dessus sur tout ce qui est concret et réel. « Comme beaucoup, j'ai fait l'expérience qu'à partir du moment où on laisse un peu tranquille sa conscience, l'imaginaire a tendance à raconter des choses. J'ai eu des expériences en termes de création musicale où j'essayais de batailler pour trouver des idées qui ne venaient jamais, et en dormant, c'est-à-dire en étant totalement au repos, il y a une espèce de petit lutin qui est sorti de sa cachette et qui est venu me souffler tout simplement les notes d'une partie de musique que je n'arrivais plus à faire avancer, et il se trouve que ça m'est arrivé à plusieurs reprises ». Notte est ainsi un voyage imaginaire qui traverse les abysses de l’être humain, entre intimité et poésie.
Noël Casale n’est pas un inconnu non plus, loin de là. Né à Bastia, il découvre le théâtre à Paris à 25 ans. Acteur, auteur et metteur en scène, fondateur et cheville ouvrière du Teatru di u Cumunu / Théâtre du Commun à Bastia, ses pièces et ses mises en scène, ont été jouées plusieurs centaines de fois en Corse et dans de nombreuses régions françaises. Il s’est également produit en Italie, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Actuellement il se produit avec Patrizia Poli dans « La vie de Jean Nicoli ». Son dernier recueil s’intitule « Des voyageurs regardent un coucher de soleil ». En résidence, à la Maison Jeanne d’Arc, EHPAD de Vico, Noël Casale écrit à son père.
Dialogues et portraits se mêlent à des souvenirs et des méditations de l’auteur qui ne cesse, depuis vingt-cinq ans, d’écrire une Corse autre que celle en proie aux passions tristes, aux pulsions morbides et aux énergies criminelles de vies mauvaises, pas ou peu pensées, vouées très vite à l’abattoir et à l’oubli.
À l’écoute de tant de faits minuscules, de gestes, de bonheurs ou de drames, où comptent tant de lieux, de choses et d’instants qui forment le quotidien de la Maison Jeanne d’Arc, Noël Casale nous révèle, au fil des lettres à son père, un lieu commun et solidaire d’une grande beauté, un cadre idéal pour le souffle de nouvelles utopies, une communauté de femmes et d’hommes qui travaillent et vivent en grande intelligence et en paix, aujourd’hui, en Corse.
Le 3e ouvrage qui vient de sortir des « Eoliennes » est signé Fred Giuntini. Auteur, compositeur balanin (Calenzana) « Notte » est sa première publication. «J'écris depuis longtemps, mais plutôt des poésies qui sont destinées à la musique puisque je fais partie du groupe U Fiamu Muntese. Je baigne dans la musique depuis l’enfance. J'aime le rapport à l'écriture, ne serait-ce qu'entendre la pointe du stylo sur une feuille de papier ».
L’histoire de ce 1er recueil ? « J'avais commencé à écrire cette nouvelle en français il y a quelques années mais je l'avais laissé de côté. Quand j’ai réouvert le tiroir où je l’avais rangé, j’ai trouvé que le fond était intéressant mais la forme ne me plaisait pas du tout. A cette époque je lisais pas mal de romans ou de nouvelles en langue corse et je me suis dit que quitte à réécrire mon texte autant le réécrire en corse et alimenter ainsi un peu cette littérature en langue corse ».
Fred nous entraine dans un voyage entre l'imaginaire et la réalité, où le monde de la nuit prend un peu le dessus sur tout ce qui est concret et réel. « Comme beaucoup, j'ai fait l'expérience qu'à partir du moment où on laisse un peu tranquille sa conscience, l'imaginaire a tendance à raconter des choses. J'ai eu des expériences en termes de création musicale où j'essayais de batailler pour trouver des idées qui ne venaient jamais, et en dormant, c'est-à-dire en étant totalement au repos, il y a une espèce de petit lutin qui est sorti de sa cachette et qui est venu me souffler tout simplement les notes d'une partie de musique que je n'arrivais plus à faire avancer, et il se trouve que ça m'est arrivé à plusieurs reprises ». Notte est ainsi un voyage imaginaire qui traverse les abysses de l’être humain, entre intimité et poésie.











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