Le meeting de la liste "Rassembler pour la Corse - Uniti per a Corsica" conduite par Camille de Roccas Serra a fait salle comble samedi soir à Calvi. Pas moins de 300 personnes étaient en effet présentes dans la salle et à l'extérieur.
Le premier à s'exprimer, Florent Albertini rappelait son attachement à la Balagne avant de saluer le travail réalisé à Calvi depuis 1995 par Ange Santini et son équipe municipale, et de louer les atouts de la Balagne.
" Cette Corse qui entreprend, cette Corse qui travaille avec ses passions, cette Corse gardienne de notre identité et de nos traditions, cette Corse particulièrement chère à notre coeur, c'est la Corse que nous prônons, c'est la Corse qui gagne" ajoutait Florent Albertini. Puis, avec force et conviction, il rappelait les engagements de la liste pour laquelle il a décidé de s'impliquer.
Très émue de se retrouver chez elle à Calvi, Emmanuelle Orabona , aujourd'hui installée à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio disait toute sa fierté de marcher sur les traces de son grand-père, le docteur Jean-Félix Orabona qui administra Calvi et de sa maman Restitude, ancienne conseillère municipale de Calvi, présente au premier rang et avait une pensée pour son père qui aurait été fier de son engagement.
Elle devait conclure: "Nous allons nous battre pour ne pas laisser s'installer le système Giocobbi. Je compte sur votre mobilisation pour nous porter en tête de cette élection au soir du 6 décembre".
Paul Trojani: "Donner à la Balagne la desserte aérienne qu'elle est en droit d'attendre"
Paul Trojani, président de la CCI de Haute-Corse soulignait les richesses de la Balagne "centre de l'économie touristique de la Corse, avant d'évoquer plusieurs dossiers, dont celui du transport aérien et plus particulièrement de l'aéroport de Calvi-Balagne: "Je vais être très clair. Toutes les propositions que nous avons pu formuler dans le le cadre des OSP, des horaires, de la desserte , des fréquences et même des tarifs sont restées lettre morte. Nous n'avons rien obtenu, et pourtant nos attentes étaient légitimes. Que voulions-nous?
Pour les résidents : des amplitudes horaires, plus de fréquences et de sièges vers Paris, des tarifs plus lissés pour des vols en correspondance, plus de régularité dans les vols , bref rien d'extraordinaire dans tout ça, et pourtant..
Pour les visiteurs, c'est encore plus simple : des horaires adaptés, notamment le week-end, des vols supplémentaires quand les lignes sont saturées, des tarifs promotionnels quand les vols sont vides et des tarifs normaux quand ils sont pleins,
Des tarifs normaux c'est dire qu'il n'est pas normal qu'en saison, le même jour un vol soit deux fois plus cher ici à Calvi, qu'a Bastia ou Ajaccio. Il nous faut donner à la Balagne la desserte qu'elle mérite.
Là aussi pourtant, rien d'extraordinaire. Toutes ces attentes ont été déçues, aucun de ces problèmes n'a trouvé de solution" Il ne nous reste qu'une seule solution mes chers amis: changer d'interlocuteur".
Très longuement applaudi, le président de la CCI poursuivait en évoquant les problèmes de la crise et des menaces qui pèsent sur le secteur de l'hébergement....
Joselyne Mattei-Fazi revenait sur sa jeunesse à Calvi et plus particulièrement à Muro, sur son parcours politique et son engagement dans la vie publique. Puis, d'un ton plus ferme, elle dénonçait le PADDUC "élaboré dans un contexte complètement hostile aux maires. On nous a imposé un PADDUC qui nous prive de toute manœuvre sur un territoire que nous administrons pourtant".
La présidente de l'association des maires de Corse-du-Sud parlait ensuite de l'intercommunalité sans que les élus n'aient été entendus et de conclure: " Aujourd'hui je vous demande de vous mobiliser, d'aller chercher vos amis pour qu'ils viennent voter et nous aider à retourner à l'Assemblée de Corse".
Stéphanie Grimaldi : " Des marchands d'illusion nous n'en voulons plus"
Jean-Martin Mondoloni, en 3e position sur la liste soulignait la qualité des rencontres sur le terrain au fil de cette campagne, avant de dénoncer les méthodes de la mandature sortante et de proposer des solutions attendues de tous. " Vous nous avez demandé de tourner une page qui ne restera pas comme une page glorieuse de l'histoire de la Corse .Nous devons être capables de construire l'économie de demain, nous devons être capables de répondre aux enjeux de la transition numérique..."
Jean-Martin Mondoloni dénonçait une nouvelle fois, le système, la méthode.
Et de marteler; " Il y a encore en Corse des hommes, des femmes qui sont dignes, qui sont fiers, qui sont debouts qui refusent ce système et qui dresseront un rempart contre celles et ceux qui veulent à nouveau solliciter vos suffrages et qui sont indignes du suffrage universel ".
Stéphanie Grimaldi mettait l'accent sur l'envie de changement " Vous avez souffert des tous ces mensonges, de ces marchands d'illusions . Ce soir il est temps de dire non à la fatalité. Notre identité est claire: Servir les corses, servir la Corse".
La présidente de la Fédération des Républicains de Haute-Corse s'attaquait elle aussi avec virulence à au PADDUC
" Ce document est une catastrophe. Il a été fait pour museler les élus, enlever tout pouvoir d'appréciation. Au nom du principe de précaution, le président de l'Exécutif a voulu tout geler, tout protéger et sacrifier l'intérêt de la Corse et le développement de cette île, pour des raisons purement électoralistes, tout ça pour avoir les voix des nationalistes"
Stéphanie Grimaldi laissait entendre que les derniers sondages à paraître mardi prochain laissaient augurer d'une bonne surprise.
Ange Santini : "Combattre et abattre le système Giacobbi"
"Pari tenté, pari tenu, la salle est comble, merci aux Calvais, merci aux Balanins, merci à toutes celles et tous ceux qui ont fait le déplacement pour nous soutenir".
Longuement ovationné par le public, Ange Santini, maire de Calvi saluait plusieurs personnes dans la salle, dont celui qui a marqué l'histoire de la Corse, celui qui a porté à bout de bras la collectivité de Corse lorsqu'elle a été créée, Jean Baggioni qui a tout spécialement fait le déplacement à Calvi pour soutenir la famille libérale.
"Oui la famille libérale est unie ce soir à Calvi et je vous promets qu'elle le sera au soir du 6 décembre pour faire triompher la famille libérale . Vous êtes la pour faire gagner nos idées, faire triompher une certaine valeur de la Corse et notre famille libérale , Républicaine, celle qui peut brandir du bras droit le drapeau français et du bras gauche A Bandera".
Le maire de Calvi a ensuite expliqué son choix de s'engager avec Camille de Rocca Serra,
" Je me suis engagé aux côtés de Camille et aux côtés de nos amis, parce que Camille est un honnête homme, Camille sait ce que veux dire le mot fraternité, amitié, fidélité et droiture, c'est pour ça que je vous demande de nous faire confiance, de lui faire confiance et de nous mener à la victoire.
Et puis, ce qui a également motivé ma décision c'est vous toutes et vous tous, pour que Calvi retrouve sa place qui était la sienne en Corse, pour que la Balagne recommence à rayonner".
Volontairement discret tout au long de la mandature sur la gestion de son successeur à la tête de l'Exécutif, Ange Santini s'est montré beaucoup plus critique lors de son intervention:
" Des 18 ans que la droite à mis à bâtir la Collectivité Territoriale de Corse, il n'aura fallu à Paul Giacobbi et aux siens que quelques années pour réduire à néant notre travail . Voila la réalité, il faut le dire, il faut que vous le disiez en dehors de cette enceinte. Lorsque nous avons investi jusqu'à 270 M€ , ils arrivent à en investir tout juste 200. La dette d'investissement est de 60M€ par an. Face à la crise économique sans précédent que nous traversons, 60M€ en moins c'est énorme."
Encore plus incisif, toujours à propos de l'équipe sortante, sur les dossiers, Ange Santini devait parler du système Giacobbi fait de soupoudrage et de clientélisme.
Ce système est fait pour s'assurer une majorité tout en faisant plaisir aux voix nationalistes et aujourd'hui, on constate qu'il s'est affaibli.
On préfère toujours l'original à la copie.
Le citoyen n'a pas à pâtir de la coloration politique des élus qu'il a porté à la tête des collectivités car ce n'est pas notre argent, c'est le vôtre, c'est l'argent du contribuable , c'est l'argent public. Et, ça aussi il faut le dire, c'est un système que nous dénonçons, que nous allons combattre et que nous allons abattre. " .
Et de conclure: " Oui j'ai besoin de vous, oui nous avons besoin de vous pour arriver en tête au soir du 1er tour, oui il y aura la fusion et elle se fera sans l'ombre d'une difficulté.
Faites en sorte de nous placer en tête de toutes les listes".
Enfin, Camille de Rocca Serra, leader de la liste dénonçait à son tour les dérives et parlait de la Collectivité unique a lui aussi parlé de dérives et de clientélisme, citant notamment l'affaire de la SNCM et de son repreneur qu'il n'a jamais cité.
"Je n'accepte pas ce qui vient de se passer"
Jean Baggioni montait à son tour à la tribune pour inviter la famille libérale à se serrer les coudes et les électrices et électeurs à se mobiliser pour reconquérir la région.
Debout, le public applaudissait à tout rompre.
Le premier à s'exprimer, Florent Albertini rappelait son attachement à la Balagne avant de saluer le travail réalisé à Calvi depuis 1995 par Ange Santini et son équipe municipale, et de louer les atouts de la Balagne.
" Cette Corse qui entreprend, cette Corse qui travaille avec ses passions, cette Corse gardienne de notre identité et de nos traditions, cette Corse particulièrement chère à notre coeur, c'est la Corse que nous prônons, c'est la Corse qui gagne" ajoutait Florent Albertini. Puis, avec force et conviction, il rappelait les engagements de la liste pour laquelle il a décidé de s'impliquer.
Très émue de se retrouver chez elle à Calvi, Emmanuelle Orabona , aujourd'hui installée à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio disait toute sa fierté de marcher sur les traces de son grand-père, le docteur Jean-Félix Orabona qui administra Calvi et de sa maman Restitude, ancienne conseillère municipale de Calvi, présente au premier rang et avait une pensée pour son père qui aurait été fier de son engagement.
Elle devait conclure: "Nous allons nous battre pour ne pas laisser s'installer le système Giocobbi. Je compte sur votre mobilisation pour nous porter en tête de cette élection au soir du 6 décembre".
Paul Trojani: "Donner à la Balagne la desserte aérienne qu'elle est en droit d'attendre"
Paul Trojani, président de la CCI de Haute-Corse soulignait les richesses de la Balagne "centre de l'économie touristique de la Corse, avant d'évoquer plusieurs dossiers, dont celui du transport aérien et plus particulièrement de l'aéroport de Calvi-Balagne: "Je vais être très clair. Toutes les propositions que nous avons pu formuler dans le le cadre des OSP, des horaires, de la desserte , des fréquences et même des tarifs sont restées lettre morte. Nous n'avons rien obtenu, et pourtant nos attentes étaient légitimes. Que voulions-nous?
Pour les résidents : des amplitudes horaires, plus de fréquences et de sièges vers Paris, des tarifs plus lissés pour des vols en correspondance, plus de régularité dans les vols , bref rien d'extraordinaire dans tout ça, et pourtant..
Pour les visiteurs, c'est encore plus simple : des horaires adaptés, notamment le week-end, des vols supplémentaires quand les lignes sont saturées, des tarifs promotionnels quand les vols sont vides et des tarifs normaux quand ils sont pleins,
Des tarifs normaux c'est dire qu'il n'est pas normal qu'en saison, le même jour un vol soit deux fois plus cher ici à Calvi, qu'a Bastia ou Ajaccio. Il nous faut donner à la Balagne la desserte qu'elle mérite.
Là aussi pourtant, rien d'extraordinaire. Toutes ces attentes ont été déçues, aucun de ces problèmes n'a trouvé de solution" Il ne nous reste qu'une seule solution mes chers amis: changer d'interlocuteur".
Très longuement applaudi, le président de la CCI poursuivait en évoquant les problèmes de la crise et des menaces qui pèsent sur le secteur de l'hébergement....
Joselyne Mattei-Fazi revenait sur sa jeunesse à Calvi et plus particulièrement à Muro, sur son parcours politique et son engagement dans la vie publique. Puis, d'un ton plus ferme, elle dénonçait le PADDUC "élaboré dans un contexte complètement hostile aux maires. On nous a imposé un PADDUC qui nous prive de toute manœuvre sur un territoire que nous administrons pourtant".
La présidente de l'association des maires de Corse-du-Sud parlait ensuite de l'intercommunalité sans que les élus n'aient été entendus et de conclure: " Aujourd'hui je vous demande de vous mobiliser, d'aller chercher vos amis pour qu'ils viennent voter et nous aider à retourner à l'Assemblée de Corse".
Stéphanie Grimaldi : " Des marchands d'illusion nous n'en voulons plus"
Jean-Martin Mondoloni, en 3e position sur la liste soulignait la qualité des rencontres sur le terrain au fil de cette campagne, avant de dénoncer les méthodes de la mandature sortante et de proposer des solutions attendues de tous. " Vous nous avez demandé de tourner une page qui ne restera pas comme une page glorieuse de l'histoire de la Corse .Nous devons être capables de construire l'économie de demain, nous devons être capables de répondre aux enjeux de la transition numérique..."
Jean-Martin Mondoloni dénonçait une nouvelle fois, le système, la méthode.
Et de marteler; " Il y a encore en Corse des hommes, des femmes qui sont dignes, qui sont fiers, qui sont debouts qui refusent ce système et qui dresseront un rempart contre celles et ceux qui veulent à nouveau solliciter vos suffrages et qui sont indignes du suffrage universel ".
Stéphanie Grimaldi mettait l'accent sur l'envie de changement " Vous avez souffert des tous ces mensonges, de ces marchands d'illusions . Ce soir il est temps de dire non à la fatalité. Notre identité est claire: Servir les corses, servir la Corse".
La présidente de la Fédération des Républicains de Haute-Corse s'attaquait elle aussi avec virulence à au PADDUC
" Ce document est une catastrophe. Il a été fait pour museler les élus, enlever tout pouvoir d'appréciation. Au nom du principe de précaution, le président de l'Exécutif a voulu tout geler, tout protéger et sacrifier l'intérêt de la Corse et le développement de cette île, pour des raisons purement électoralistes, tout ça pour avoir les voix des nationalistes"
Stéphanie Grimaldi laissait entendre que les derniers sondages à paraître mardi prochain laissaient augurer d'une bonne surprise.
Ange Santini : "Combattre et abattre le système Giacobbi"
"Pari tenté, pari tenu, la salle est comble, merci aux Calvais, merci aux Balanins, merci à toutes celles et tous ceux qui ont fait le déplacement pour nous soutenir".
Longuement ovationné par le public, Ange Santini, maire de Calvi saluait plusieurs personnes dans la salle, dont celui qui a marqué l'histoire de la Corse, celui qui a porté à bout de bras la collectivité de Corse lorsqu'elle a été créée, Jean Baggioni qui a tout spécialement fait le déplacement à Calvi pour soutenir la famille libérale.
"Oui la famille libérale est unie ce soir à Calvi et je vous promets qu'elle le sera au soir du 6 décembre pour faire triompher la famille libérale . Vous êtes la pour faire gagner nos idées, faire triompher une certaine valeur de la Corse et notre famille libérale , Républicaine, celle qui peut brandir du bras droit le drapeau français et du bras gauche A Bandera".
Le maire de Calvi a ensuite expliqué son choix de s'engager avec Camille de Rocca Serra,
" Je me suis engagé aux côtés de Camille et aux côtés de nos amis, parce que Camille est un honnête homme, Camille sait ce que veux dire le mot fraternité, amitié, fidélité et droiture, c'est pour ça que je vous demande de nous faire confiance, de lui faire confiance et de nous mener à la victoire.
Et puis, ce qui a également motivé ma décision c'est vous toutes et vous tous, pour que Calvi retrouve sa place qui était la sienne en Corse, pour que la Balagne recommence à rayonner".
Volontairement discret tout au long de la mandature sur la gestion de son successeur à la tête de l'Exécutif, Ange Santini s'est montré beaucoup plus critique lors de son intervention:
" Des 18 ans que la droite à mis à bâtir la Collectivité Territoriale de Corse, il n'aura fallu à Paul Giacobbi et aux siens que quelques années pour réduire à néant notre travail . Voila la réalité, il faut le dire, il faut que vous le disiez en dehors de cette enceinte. Lorsque nous avons investi jusqu'à 270 M€ , ils arrivent à en investir tout juste 200. La dette d'investissement est de 60M€ par an. Face à la crise économique sans précédent que nous traversons, 60M€ en moins c'est énorme."
Encore plus incisif, toujours à propos de l'équipe sortante, sur les dossiers, Ange Santini devait parler du système Giacobbi fait de soupoudrage et de clientélisme.
Ce système est fait pour s'assurer une majorité tout en faisant plaisir aux voix nationalistes et aujourd'hui, on constate qu'il s'est affaibli.
On préfère toujours l'original à la copie.
Le citoyen n'a pas à pâtir de la coloration politique des élus qu'il a porté à la tête des collectivités car ce n'est pas notre argent, c'est le vôtre, c'est l'argent du contribuable , c'est l'argent public. Et, ça aussi il faut le dire, c'est un système que nous dénonçons, que nous allons combattre et que nous allons abattre. " .
Et de conclure: " Oui j'ai besoin de vous, oui nous avons besoin de vous pour arriver en tête au soir du 1er tour, oui il y aura la fusion et elle se fera sans l'ombre d'une difficulté.
Faites en sorte de nous placer en tête de toutes les listes".
Enfin, Camille de Rocca Serra, leader de la liste dénonçait à son tour les dérives et parlait de la Collectivité unique a lui aussi parlé de dérives et de clientélisme, citant notamment l'affaire de la SNCM et de son repreneur qu'il n'a jamais cité.
"Je n'accepte pas ce qui vient de se passer"
Jean Baggioni montait à son tour à la tribune pour inviter la famille libérale à se serrer les coudes et les électrices et électeurs à se mobiliser pour reconquérir la région.
Debout, le public applaudissait à tout rompre.