Ambiance détendue et larges sourires affichés. Après une après-midi de discussions qui « se sont très bien passées » murmure-t-on, les listes « José Rossi 2015 » et « Rassembler pour la Corse » ont annoncé leur union ce lundi soir dans le hall de l’hôtel de ville d’Ajaccio, au lendemain du premier tour des élections territoriales où elles ont respectivement récolté 13,17% et 12,7% des suffrages.
« Nous nous réjouissons de notre union », a lancé d’entrée de jeu José Rossi, « L’union est un combat permanent, mais l’union est aussi une joie ». C’est en effet bien dans une ambiance festive, que les concurrents d’hier ont fait montre du bloc qu’ils constituent aujourd’hui à travers cette nouvelle liste baptisée « Le Rassemblement ». « Un nom choisi en signe d’union et d’efficacité », indique-t-on.
Cette union, rappelons le, avait été annoncée dès cet été, avant même que la campagne n’ait commencée. « Nous étions les seuls à avoir annoncé bien avant cette élection dans le cadre d’un accord public et préalable que nous serions ensemble au deuxième tour de scrutin, nous avons simplement fait ce que nous avons dit et annoncé à l’avance », a ainsi appuyé José Rossi.
Une stricte parité dans la constitution de la liste
Restaient à établir les conditions de cette fusion, qui ont donc été l’objet de longues heures d’échanges ce lundi après-midi avec pour résultats des lignes « extrêmement simples » comme les a dessiné José Rossi : « Nous avons obtenu à peu de choses près le même résultat. Je conduis donc la liste qui est constituée dans une stricte parité », a-t-il posé en précisant que celle-ci fera alterner un couple de chaque liste. Au résultat, 26 noms pour la liste « José Rossi » et 25 pour celle de « Rassembler pour la Corse » constitueront « Le Rassemblement », dont les quatre premiers sont donc José Rossi, Marie-Thérèse Mariotti, Camille de Rocca Serra et Stéphanie Grimaldi.
Une union constituée « pour gagner » « parce que la Corse est dans une situation de péril » a précisé l’ancien ministre tout en taclant la majorité sortante : « Il va être difficile de redresser la Corse après ce qu’elle vient de vivre. Il faut absolument que la majorité qui a mal géré la région par la majorité de gauche quitte les responsabilités et qu’une alternance se produise », a-t-il dénoncé.
« Une alternance responsable »
Cette alternance, les colistiers de la liste « Le Rassemblement » la veulent « responsable », qualification qu’ils se targuent d’être les seuls à incarner : « Laisser dériver la Corse dans une démarche de protestation, qu’elle aille dans une démarche de type extrémiste ou qu’elle aille vers une coalition des nationalistes associant de manière étroite les indépendantistes ne peut pas être la bonne voie pour demain », a susurré José Rossi dans cette optique, et mettant un garde « contre un véritable danger » : « La ligne jaune c’est l’indépendantisme et l’alliance de M. Simeoni avec la famille indépendantiste est extrêmement préoccupante. Il faudra faire barrage à cette hypothèse pour construire une alternance responsable ».
Qui peut l’emporter ?
Quid du FN ? « Nous constatons que le Front National a obtenu en Corse beaucoup moins de suffrages que dans les autres régions françaises. Il n’est pas en situation de conquérir le pouvoir », a assuré José Rossi.
Quant au vainqueur de ce premier tour, la liste Prima a Corsica : « Je crois que M. Giacobbi a gratté les fonds de tiroir au premier tour allant débaucher des personnalités qui étaient dans notre famille politique », a martelé le leader de la liste « Le Rassemblement » avant de reprendre : « Il a tiré à droite espérant élargir ses bases en réalité il a découragé ses propres amis qui n’ont pas franchi le seuil pour être au deuxième tour de scrutin et il est obligé après cette sorte d’ouverture à droite de s’allier au Parti Communiste qui est son seul partenaire possible au deuxième tour de scrutin ».
« Le Rassemblement » mise pour sa part notamment sur le vivier d’abstentionnistes pour l’emporter à l’issue du deuxième tour. « Il faut aller chercher tous ceux qui ne peuvent pas se reconnaître ni dans l’indépendantisme, ni dans des démarches idéologiques du type de celles que Mme Guidicelli a défendu avec le Padduc qui est une véritable catastrophe pour la Corse », détaille José Rossi, avant de conclure : « Nous sommes la seule équipe qui peut apporter un changement responsable. Le vote utile, c’est le vote pour notre liste ».
Manon PERELLI
« Nous nous réjouissons de notre union », a lancé d’entrée de jeu José Rossi, « L’union est un combat permanent, mais l’union est aussi une joie ». C’est en effet bien dans une ambiance festive, que les concurrents d’hier ont fait montre du bloc qu’ils constituent aujourd’hui à travers cette nouvelle liste baptisée « Le Rassemblement ». « Un nom choisi en signe d’union et d’efficacité », indique-t-on.
Cette union, rappelons le, avait été annoncée dès cet été, avant même que la campagne n’ait commencée. « Nous étions les seuls à avoir annoncé bien avant cette élection dans le cadre d’un accord public et préalable que nous serions ensemble au deuxième tour de scrutin, nous avons simplement fait ce que nous avons dit et annoncé à l’avance », a ainsi appuyé José Rossi.
Une stricte parité dans la constitution de la liste
Restaient à établir les conditions de cette fusion, qui ont donc été l’objet de longues heures d’échanges ce lundi après-midi avec pour résultats des lignes « extrêmement simples » comme les a dessiné José Rossi : « Nous avons obtenu à peu de choses près le même résultat. Je conduis donc la liste qui est constituée dans une stricte parité », a-t-il posé en précisant que celle-ci fera alterner un couple de chaque liste. Au résultat, 26 noms pour la liste « José Rossi » et 25 pour celle de « Rassembler pour la Corse » constitueront « Le Rassemblement », dont les quatre premiers sont donc José Rossi, Marie-Thérèse Mariotti, Camille de Rocca Serra et Stéphanie Grimaldi.
Une union constituée « pour gagner » « parce que la Corse est dans une situation de péril » a précisé l’ancien ministre tout en taclant la majorité sortante : « Il va être difficile de redresser la Corse après ce qu’elle vient de vivre. Il faut absolument que la majorité qui a mal géré la région par la majorité de gauche quitte les responsabilités et qu’une alternance se produise », a-t-il dénoncé.
« Une alternance responsable »
Cette alternance, les colistiers de la liste « Le Rassemblement » la veulent « responsable », qualification qu’ils se targuent d’être les seuls à incarner : « Laisser dériver la Corse dans une démarche de protestation, qu’elle aille dans une démarche de type extrémiste ou qu’elle aille vers une coalition des nationalistes associant de manière étroite les indépendantistes ne peut pas être la bonne voie pour demain », a susurré José Rossi dans cette optique, et mettant un garde « contre un véritable danger » : « La ligne jaune c’est l’indépendantisme et l’alliance de M. Simeoni avec la famille indépendantiste est extrêmement préoccupante. Il faudra faire barrage à cette hypothèse pour construire une alternance responsable ».
Qui peut l’emporter ?
Quid du FN ? « Nous constatons que le Front National a obtenu en Corse beaucoup moins de suffrages que dans les autres régions françaises. Il n’est pas en situation de conquérir le pouvoir », a assuré José Rossi.
Quant au vainqueur de ce premier tour, la liste Prima a Corsica : « Je crois que M. Giacobbi a gratté les fonds de tiroir au premier tour allant débaucher des personnalités qui étaient dans notre famille politique », a martelé le leader de la liste « Le Rassemblement » avant de reprendre : « Il a tiré à droite espérant élargir ses bases en réalité il a découragé ses propres amis qui n’ont pas franchi le seuil pour être au deuxième tour de scrutin et il est obligé après cette sorte d’ouverture à droite de s’allier au Parti Communiste qui est son seul partenaire possible au deuxième tour de scrutin ».
« Le Rassemblement » mise pour sa part notamment sur le vivier d’abstentionnistes pour l’emporter à l’issue du deuxième tour. « Il faut aller chercher tous ceux qui ne peuvent pas se reconnaître ni dans l’indépendantisme, ni dans des démarches idéologiques du type de celles que Mme Guidicelli a défendu avec le Padduc qui est une véritable catastrophe pour la Corse », détaille José Rossi, avant de conclure : « Nous sommes la seule équipe qui peut apporter un changement responsable. Le vote utile, c’est le vote pour notre liste ».
Manon PERELLI