A l’image de Jean-Pierre Gordon qui mettait la gomme dans les premiers lacets avec son style bien particulier de pilotage pointu. Avec lui, Papi, en père tranquille et sûr de ses attaques, Quilici, Marchini, Peretti et autres Broquet qui s’en donnaient à cœur joie. Le même Gordon qui récidivait dans l’épreuve de Bastelica et apportait une réponse à ceux qui jouaient au calcul des probabilités de podium. Ils durent déchanter car le pilote de Mezzavia s’arrêta un peu plus loin en raison de problème de boîte à vitesses. On regrettera aussi la rapide disparition de Titi Muselli dès les premiers hectomètres. Un animateur pareil, on en redemande. A noter que les meilleurs temps de Mare e Machja étaient proches de ceux réalisés par l’autre rallye…
Laurent Papi avec sérieux
C’est donc Laurent Papi qui héritait du commandement de la course, avec deux scratches à son compteur tout de même, avec un surprenant 2e chrono de Marchini, très à l’aise, mais derrière, se préparait une attaque bien en règle avec John Broquet qui à son tour, commença à aligner des temps de référence, tout comme Quilici et Peretti très en verve, ce qui n’empêchait pas Papi de prendre une sérieuse option pour la victoire, mais les ennuis mécaniques eurent raison de son opiniâtreté. Il renonça lui aussi et laissa le commandement à son tour à Broquet suivi de Philippe Giovanni, qui n’avait qu’une seule hâte, rejoindre la place du Diamant !
La troisième marche revenait à talentueuse Myriam Pietri dont ce n’est pas la première performance mais sans aucun doute la plus belle. Une coupe des dames bien méritée. Sans oublier la belle course de Laura Salini associée à Angélique Miodini. Neuf équipages ont été classés sur cette épreuve où la casse était de mise....
Classement général
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