
Photo AFP
Le Vatican a annoncé ce lundi matin le décès du pape François, à l’âge de 88 ans, un mois après une hospitalisation de 38 jours pour une pneumonie bilatérale. « Ce matin à 7h35, l'évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père », a déclaré le cardinal camerlingue Kevin Farrell dans un communiqué. « Toute sa vie a été consacrée au service du Seigneur et de son Église. Il nous a appris à vivre les valeurs de l’Évangile avec fidélité, courage et amour universel, en particulier en faveur des plus pauvres et des plus marginalisés », a-t-il ajouté depuis la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, dans une vidéo diffusée par le Vatican.
Dimanche encore, à l'occasion de la messe de Pâques, François était apparu très affaibli. Il avait salué la foule depuis la papamobile mais, essoufflé, avait dû déléguer la lecture de son message pascal. Malgré les conseils de ses médecins qui lui avaient recommandé un strict repos, il avait multiplié les apparitions publiques ces dernières semaines.
Neuf jours de prières et des obsèques à préparer
À partir de ce mardi 22 avril, débuteront les « novemdiales », neuf jours de prières et de messes en hommage au pape défunt. Le corps de François sera d'abord exposé dans ses appartements pour les membres de la curie, avant d'être transféré à la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront venir se recueillir.
Les obsèques devraient être organisées entre quatre et six jours après le décès, afin de permettre aux chefs d’État, aux dignitaires religieux et aux fidèles du monde entier de se rendre à Rome. En novembre 2024, François avait simplifié le protocole funéraire papal : désormais, le corps repose dans un cercueil de bois doublé de zinc, sans exposition sur un reposoir surélevé, ni présence de la férule papale (la crosse). Contrairement à ses prédécesseurs, François a exprimé son souhait d’être enterré non pas dans les cryptes du Vatican, mais dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Vers l’élection du successeur
Dès le second jour après la mort, les congrégations générales des cardinaux commenceront. Sous la présidence du doyen du Sacré Collège, elles réuniront quotidiennement les cardinaux présents à Rome. Ces rencontres permettent aux cardinaux de dresser un état des lieux de l’Église, d'échanger sur ses priorités et, souvent, de faire émerger les profils des futurs "papabili."
Dimanche encore, à l'occasion de la messe de Pâques, François était apparu très affaibli. Il avait salué la foule depuis la papamobile mais, essoufflé, avait dû déléguer la lecture de son message pascal. Malgré les conseils de ses médecins qui lui avaient recommandé un strict repos, il avait multiplié les apparitions publiques ces dernières semaines.
Neuf jours de prières et des obsèques à préparer
À partir de ce mardi 22 avril, débuteront les « novemdiales », neuf jours de prières et de messes en hommage au pape défunt. Le corps de François sera d'abord exposé dans ses appartements pour les membres de la curie, avant d'être transféré à la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront venir se recueillir.
Les obsèques devraient être organisées entre quatre et six jours après le décès, afin de permettre aux chefs d’État, aux dignitaires religieux et aux fidèles du monde entier de se rendre à Rome. En novembre 2024, François avait simplifié le protocole funéraire papal : désormais, le corps repose dans un cercueil de bois doublé de zinc, sans exposition sur un reposoir surélevé, ni présence de la férule papale (la crosse). Contrairement à ses prédécesseurs, François a exprimé son souhait d’être enterré non pas dans les cryptes du Vatican, mais dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.
Vers l’élection du successeur
Dès le second jour après la mort, les congrégations générales des cardinaux commenceront. Sous la présidence du doyen du Sacré Collège, elles réuniront quotidiennement les cardinaux présents à Rome. Ces rencontres permettent aux cardinaux de dresser un état des lieux de l’Église, d'échanger sur ses priorités et, souvent, de faire émerger les profils des futurs "papabili."
C'est lors de ces congrégations, et non pendant le conclave lui-même, que se forment les alliances et les orientations. À l’issue de cette période, entre 15 et 18 jours après la mort du pape, les cardinaux électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la chapelle Sixtine pour le conclave. Ce huis clos, rythmé par les scrutins secrets, devra conduire à l’élection du 267e successeur de Saint Pierre.