6 à 2 à Pau.
Pour une fois les "Bleus" étaient en rouge, mais cela n'a pas empêché le Sporting de signer l'une de ses plus larges victoires. Et il y a belle lurette que cela n'était plus arrivé.
Il faut en effet remonter au 27 avril 1978 et le 6 à 0 infligé à Troyes, ou bien plus mémorable encore, cette victoire 7 à 2 en coupe d'Europe de l'UEFA quelques semaines auparavant - le 1er mars - face au Carl Zeiss de Iena pour retrouver traces d'aussi larges succès.
Mais c'était en 1978 à l'époque où le Sporting de Pierre Cahuzac ne craignait rien ni personne au niveau national comme au niveau européen.
Ce 6 à 2 réalisé à Pau a fait se dresser, à juste raison sans doute, de fierté des centaines de supporters de ce "Skeubeu" que l'on sait, et que l'on dit, éternel. Pourtant, en début de saison, à l'heure où le voisin ajaccien célébrait avec beaucoup d'enthousiasme son retour en Ligue 1, beaucoup de ces mêmes bastiacci accaniti n'ont pas manqué d'exprimer, parfois vivement, leurs réserves sur le recrutement effectué par l'équipe dirigeante et le staff technique bastiais tant au Luxembourg qu'au Cap Vert.
C'est bien connu : en chaque spectateur sommeille un entraîneur.
Mais aujourd'hui, il faut bien se rendre à l'évidence : ils ont eu moins de flair que le Sporting !
Ce SCB n'est-il pas allé dénicher des joueurs qui ont pris une sacrée valeur marchande, que ces mêmes supporters ne veulent pas voir partir à présent, et n'a-t-il pas réussi à accomplir une saison qui, exemplaire, aurait pu même être exceptionnelle s'il n'y avait ces hiatus qui lui ont fait bégayer son football à domicile.
Moralité : même en football il faut raison garder, et surtout essayer de ne pas aller plus vite que la musique
Qui connaissait les qualités d'un Van den Kerkhof en début de saison ? Qui a misé sur le potentiel d'un Magri ? Sur l'envergure d'un Placide ?
Ils sont aujourd'hui les cadres, que beaucoup de supporters critiques hier voudraient désormais conserver, de ce Sporting où les valeurs corses sont perpétuées par les Guidi, Santelli, Vincent et consorts…
L'osmose recherchée par Régis Brouard a été presque parfaite. Il n'aura manqué que quelques points pour qu'elle soit réussie.
Et pour balayer les certitudes de ceux qui feignent d'ignorer qu'il n'y a qu'une seule vérité qui compte : celle du terrain.
Pour une fois les "Bleus" étaient en rouge, mais cela n'a pas empêché le Sporting de signer l'une de ses plus larges victoires. Et il y a belle lurette que cela n'était plus arrivé.
Il faut en effet remonter au 27 avril 1978 et le 6 à 0 infligé à Troyes, ou bien plus mémorable encore, cette victoire 7 à 2 en coupe d'Europe de l'UEFA quelques semaines auparavant - le 1er mars - face au Carl Zeiss de Iena pour retrouver traces d'aussi larges succès.
Mais c'était en 1978 à l'époque où le Sporting de Pierre Cahuzac ne craignait rien ni personne au niveau national comme au niveau européen.
Ce 6 à 2 réalisé à Pau a fait se dresser, à juste raison sans doute, de fierté des centaines de supporters de ce "Skeubeu" que l'on sait, et que l'on dit, éternel. Pourtant, en début de saison, à l'heure où le voisin ajaccien célébrait avec beaucoup d'enthousiasme son retour en Ligue 1, beaucoup de ces mêmes bastiacci accaniti n'ont pas manqué d'exprimer, parfois vivement, leurs réserves sur le recrutement effectué par l'équipe dirigeante et le staff technique bastiais tant au Luxembourg qu'au Cap Vert.
C'est bien connu : en chaque spectateur sommeille un entraîneur.
Mais aujourd'hui, il faut bien se rendre à l'évidence : ils ont eu moins de flair que le Sporting !
Ce SCB n'est-il pas allé dénicher des joueurs qui ont pris une sacrée valeur marchande, que ces mêmes supporters ne veulent pas voir partir à présent, et n'a-t-il pas réussi à accomplir une saison qui, exemplaire, aurait pu même être exceptionnelle s'il n'y avait ces hiatus qui lui ont fait bégayer son football à domicile.
Moralité : même en football il faut raison garder, et surtout essayer de ne pas aller plus vite que la musique
Qui connaissait les qualités d'un Van den Kerkhof en début de saison ? Qui a misé sur le potentiel d'un Magri ? Sur l'envergure d'un Placide ?
Ils sont aujourd'hui les cadres, que beaucoup de supporters critiques hier voudraient désormais conserver, de ce Sporting où les valeurs corses sont perpétuées par les Guidi, Santelli, Vincent et consorts…
L'osmose recherchée par Régis Brouard a été presque parfaite. Il n'aura manqué que quelques points pour qu'elle soit réussie.
Et pour balayer les certitudes de ceux qui feignent d'ignorer qu'il n'y a qu'une seule vérité qui compte : celle du terrain.
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