Même le talentueux et prometteur Lucas Moura n'a rien pu face à Pierazzi et ses compères, dans un match plein de bonnes choses pour l'ACA (Photo Maxppp)
Stadiu di u Parc Des Princes,
Vennari, l'11 di Ghjinnaghju di u 2013
PSG - ACA (0-0)
Scopi :
Avvertimenti : Sammaritano (42a), Delort 73a pà l'ACA
Sclusioni : Motta 45a à u PSG
Paris SG
Sirigu, Silva (cap) (Sakho 57a), Alex, Maxwell, Jallet, Matuidi, Pastore (Chantôme 45a), Motta, Lucas (Gameiro 84a), Lavezzi, Ibrahimovic.
Vennari, l'11 di Ghjinnaghju di u 2013
PSG - ACA (0-0)
Scopi :
Avvertimenti : Sammaritano (42a), Delort 73a pà l'ACA
Sclusioni : Motta 45a à u PSG
Paris SG
Sirigu, Silva (cap) (Sakho 57a), Alex, Maxwell, Jallet, Matuidi, Pastore (Chantôme 45a), Motta, Lucas (Gameiro 84a), Lavezzi, Ibrahimovic.
Bancu : Douchez, Sakho, Camara, Chantôme, Verratti, Menez, Gameiro.
Add : Carlo Ancelotti
AC Aiacciu
Ochoa, Poulard, Maire, Bouhours, Felipe, André (Delort 72a), Pierazzi (cap), Lasne, Sammaritano (Begeorgi 45a), Mutu (Lippini 86a), Eduardo.
Ochoa, Poulard, Maire, Bouhours, Felipe, André (Delort 72a), Pierazzi (cap), Lasne, Sammaritano (Begeorgi 45a), Mutu (Lippini 86a), Eduardo.
Bancu : Sissoko, Lippini, Zahibo, El Hany, Begeorgi, Delort.
Add : Albert Emon
U Scontru
Le match débute par un pressing très haut et très rigoureux des Ajacciens. La formation totalement inédite alignée par Emon semble être en place. Cela dit, les locaux ont le ballon, et font tourner. La première frappe est cependant Ajaccienne, bien qu'innoffensive, et signée Mutu (9a). Les Parisiens répliquent, et sur un coup-franc d'Ibrahimovic, excentré, le Suèdois trouve avec Malice Motta, lequel reprend sans contrôle mais sans puissance, et ne cadre heureusement pas (12a). Une deuxième tentative de Matuidi, et Memo Ochoa sort un premier arrêt angle fermé (13a). Sur un rythme lent, les Parisiens tentent de construire, mais l'ACA jaillit bien et reste concentré. Les Acéistes effectuent un marquage de zone assez efficace.
Largement devant dans la possession, les coéquipiers de Nenê peinent à se trouver dans la surface, mais sur un appel d'Ibrahimovic, le Suèdois est idéalement servi, mais seul face à Ochoa, le meilleur buteur de L1 échoue lamentablement! (32a). Une percée de Matuidi ne fera, à son tour que frissonner Ochoa.
Passé la demi-heure, la physionomie n'a pas changé. Zlatan Ibrahimovic cherche un pénalty, mais le tacle de Maire est aussi viril que correct, encore une fois (33a). Les Ajacciens restent toujours aussi en place, mais peinent énormément dans les relances, pratiquant des passes lointaines peu précises. A cinq minutes de la pause, les Ajacciens réussissent à partir en contre sur un coup-franc repoussé par l'axe, mais le coup-franc de Mutu ne donne rien. Les Parisiens entrent peu à peu dans la surface, mais se heurtent à un mur, qui repousse la moindre frappe. Pas de temps additionnel signalé, ce qui n'empêche pas les Ajacciens d'attaquer. Et contre toute attente, le match va basculer et changer de visage. Sur un centre dégagé difficilement, Sammaritano récupère, centre mais est surtout découpé en deux au niveau de la cheville par Motta, lequel est exclu sans ménagement par Mr Rainville! Le petit milieu Ajaccien est bien blessé, et sort sur civière, mais n'est pas remplacé tout de suite. La mi-temps est sifflée après le coup-franc, tiré très fort par Mutu dans le petit filet.
De retour sur le terrain, Sammaritano est remplacé par Begeorgi, malgré un essai avec Brais Garcia, le kiné. Coté PSG, Chantôme remplace Pastore.
Les Ajacciens sont plus haut, et jouent les contres plus en nombre. Première occasion coté Paris, avec une tête d'Alex sur corner, mais c'est dans les nuages (49a). Les Ajacciens ne se précipitent pas, et tentent des petites incursions, poussant les parisiens à la faute. Maxwell fait chuter Lasne aux 18m, Mutu ne trouve pas preneur sur son coup-franc. Mais sur l'action, le destin continue de jouer en faveur des Acéistes, puisque Silva s'est claqué et cède sa place à Sakho. Chose que n'avait pas prévu Ancelotti, visiblement...
Par la suite, Paris contre-attaque, un centre de Moura arrive sur Lavezzi, lequel reprend, mais c'est toute la classe de Memo Ochoa qui repousse la plus grosse occasion Parisienne du match! (61a). Les Parisiens retrouvent de la maîtrise, mais sont toujours bousculés par des Oursons ultra sereins dans leurs placement et leurs gestes. Mais les Parisiens continuent de progresser, et sur un décalage de Lavezzi, Ibrahimovic est seul face à Ochoa, mais le Mexicain sort l'arrêt parfait en face à face! (68a). Poulard sauve à son tour les meubles sur une percée de Maxwell, et dans la foulée, Matuidi rate encore le cadre face au but ! Albert Emon joue sans complexe lui aussi, et remplace André par Delort, pour vingt minutes.
Les Parisiens gardent la balle, et exercent de plus en plus de pression. L'infériorité numérique ne les dérange absolument pas. Un tir d'Ibrahimovic s'envole dans les airs, et Ochoa peut dégager. Dans la foulée, Matuidi par en dribbles, mais perd le cuir dans les gants du Mexicain. Kévin Gameiro remplace Moura, victime de crampes! Lippini entre à la place de Mutu, pour les cinq minutes restantes. Paris n'en démord pas, même si le Parc semble avoir lâché : Jallet centre admirablement pour Zlatan Ibrahimovic, mais la volée de ce dernier rejoint ses précédents tirs dans les tribunes (88a). Sur l'action qui suit, l'ACA lance un contre, et André lanque de surprendre Sirigu en force (89a). Dans la foulée, Delort prend le couloir et obtient la faute d'Alex, pas averti malgré sa position. Mr Rainville, auteur d'un bon match, donne quatre minutes de plus, et les Ajacciens se regroupent, mais souffrent de plus en plus, tant la frappe sans contrôle d'Ibrahimovic méritait mieux (90+1a). Maxwell tente à nouveau de loin, mais ne cadre toujours pas. Et les Ajacciens gèrent sereinement, jusqu'au coup de sifflet final, et l'acquisition d'un point acquis de manière on ne peut plus charitable! Un exemple de match défensif à montrer dans les écoles!
L'ACA
C'est dans un schéma qui rappelle l'époque Gernot Rohr que les Oursons se présentent. Un système inédit 5-3-2 avec Poulard en libéro, que les véléités offensives de Paris n'ont jamais réussi à faire vaciller totalement. Pourtant, le PSG a essayer, à maintes reprises, mais s'est toujours cassé les dents, à quand sur Ochoa, auteur d'un match sans bavure et de deux arrêts décisifs, à quand sur Poulard, Maire et Felipe Saad, qui ont tenu fermement la porte fermée durant 94 minutes, à quand par maladresse...
Les Ajacciens ont réalisé un match défensif absolument parfait, et d'une tranquillité rare, dans l'histoire du club, surtout face à une cylindrée comme le PSG. Même si les occasions se sont montrées rares, et les Ajacciens peu entreprenant offensivement, les contres -arme numéro une- ont été disputé avec détermination, et le PSG en a pâti tout le match.
Les Oursons auraient même pu ouvrir le score avec un peu plus de conviction et de prise de risque, on ne peut rien reprocher aux attaquants Ajacciens, qui n'ont ni plus ni moins qu'appliqué leurs consignes respectives, en gardant le ballon dans le camp adverse, et en désorganisant la défense, l'obligeant à se regrouper plus de fois que de coutume.
Seul bémol, la blessure (moins grave que prévu) de Sammaritano, auteur d'une belle partie, comme Paul Lasne, qui monte en puissance.
L'Avversariu
Le PSG avait toutes les cartes en main pour battre l'ACA à plate couture, comme il l'avait fait avec d'autres équipes de bas de tableau. Ibrahimovic, Moura, Lavezzi, Pastore, que du gratin donc devant, et aussi derrière.
Du coté de la technique, on est certains et tous avisés, les Parisiens ne sont pas en reste. Mais cela dit, les grigris et autres Zlatanades ne font pas tout. La preuve par l'image, avec une première mi-temps bien terne, et surtout un raté incroyable du Suédois devant la cage d'un Ochoa qui a fait des misères au club de la capitale.
Les Parisiens ont évolué dans un schéma classique, et qui plus est devant leur public, et avec la ferme intention de bien démarrer 2013. Mais on a pu constater pas mal de suffisance coté PSG, comme en début de match, où les Parisiens perdaient ballon sur ballon, la faute à une nonchalance peu esthétique dans la passe. En résumé, on pourrait dire que le PSG a mis du temps à prendre la mesure de son adversaire, et surtout à comprendre comment le jouer.
Tour à tour, les pontes du championnat se sont rués à l'assaut du but d'Ochoa, mais n'ont récolté que contres, du pied comme de la tête, et arrêts de classe du portier Ajaccien. Si l'on résume le match froidement, on dira que l'impétueux Zlatan s'est fait rabaissé par le vieux briscard qu'est Yoann Poulard, et ses 36 ans. Pour sa dernière année de contrat avec l'ACA, l'ancien Nantais pourra partir sans regrets, en se disant que lui, il a su stopper le Suédois pendant 90 minutes.
U Bilanciu
Éminemment positif, cela va de soi. Mais il faudra bien sûr garder les pieds sur terre. Le mois de janvier n'est pas fini, et Valenciennes ne viendra certainement pas à Aiacciu pour dépenser ses étrennes de fin d'année.
Cela dit, il faut bien entendu féliciter l'entièreté de l'équipe et du staff, pour cette brillante idée d'aller glaner un point au Parc des Princes, après une élimination humiliante à Rouen. La préparation selon Emon semble porter ses fruits, et on est en droit d'espérer un deuxième épisode en terme de qualité de jeu, et surtout de solidité défensive, qui faisait cruellement défaut fin 2012.
Peut-être qu'il ne manque finalement pas grand-chose à l'ACA pour se sauver pour de bon, un défenseur central (Hengebart?) et un ou deux milieux ou attaquants, et les Oursons pourront travailler encore plus sereinement que la semaine passée, avec on l'espère, des résultats encore meilleurs !
Cela dit, il faut bien entendu féliciter l'entièreté de l'équipe et du staff, pour cette brillante idée d'aller glaner un point au Parc des Princes, après une élimination humiliante à Rouen. La préparation selon Emon semble porter ses fruits, et on est en droit d'espérer un deuxième épisode en terme de qualité de jeu, et surtout de solidité défensive, qui faisait cruellement défaut fin 2012.
Peut-être qu'il ne manque finalement pas grand-chose à l'ACA pour se sauver pour de bon, un défenseur central (Hengebart?) et un ou deux milieux ou attaquants, et les Oursons pourront travailler encore plus sereinement que la semaine passée, avec on l'espère, des résultats encore meilleurs !