Le festival Musicanti organisé par Patrizia Selvini bat son plein depuis deux jours à Ghisunaccia. Artisans et artistes dans une convivialité et une proximité propres à cette rencontre exposent leur savoir-faire mais également leur savoir-être.
Samedi soir, en la paroisse San Michele de Ghisunaccia, il n'était point question de savoir-faire ou de savoir-être, des notions louables certes mais finalement terrestres. Non, samedi, en cette paroisse du nom de l'Archange, il était bien question de sacré, de transport des sens et de l'âme. Et lorsque l'on parle de transport, on se réfère forcément au moyen de ce transport. Entre ces quatre murs où des toiles et tableaux de style orthodoxe représentent le dur Chemin de Croix du Christ, ce sont bien les voix sublimes de Madricale et du quatuor sarde Cuncordu Lussurzesu qui transportèrent le public d'un monde matériel vers quelque chose d'impalpable, de spirituel... Des voix qui, combinées entre elles, basse, baryton, ténor et contre-ténor, forment de véritables marches vers le Divin.
Samedi soir, en la paroisse San Michele de Ghisunaccia, il n'était point question de savoir-faire ou de savoir-être, des notions louables certes mais finalement terrestres. Non, samedi, en cette paroisse du nom de l'Archange, il était bien question de sacré, de transport des sens et de l'âme. Et lorsque l'on parle de transport, on se réfère forcément au moyen de ce transport. Entre ces quatre murs où des toiles et tableaux de style orthodoxe représentent le dur Chemin de Croix du Christ, ce sont bien les voix sublimes de Madricale et du quatuor sarde Cuncordu Lussurzesu qui transportèrent le public d'un monde matériel vers quelque chose d'impalpable, de spirituel... Des voix qui, combinées entre elles, basse, baryton, ténor et contre-ténor, forment de véritables marches vers le Divin.
Madricale , Cuncordu Lussurzesu, une même amitié pour un même dessein..
Intervenant tour à tour sur un répertoire de chants religieux et de chants profanes, les chanteurs ont animé ainsi une merveilleuse soirée. Et le mot animé tient ici toute sa réelle signification car c'est bien de l'éveil de l'âme dont il s'est agi. Il suffisait pour cela de quitter des yeux l'autel pour jeter un regard dans l'assistance. Nombre de visages exprimaient une certaine sérénité. Les yeux fermés afin de réserver toute l'acuité sensorielle nécessaire à la perception auditive d'un sublime message, chacun pouvait au son de Miserere ou encore Gloria revivre en cette enceinte toutes les interprétations possibles de sa foi, toutes les interprétations possibles aussi de sa propre humanité, de son propre parcours en terre de Corse.
Et lorsqu'enfin en guise de clôture, résonne le Diu Vi Salvi Regina chanté à l'unisson par les deux groupes, des sonorités dont semblait se réjouir le Christ lui-même sur la tapisserie qui surplombe l'autel, l'auditoire se lève comme un seul homme... Un message qui touche les cœurs , réjouit les âmes, des âmes et des cœurs que l'on aurait espérer plus nombreux au cours d'une soirée culturelle insulaire dont le seul but est de rappeler ce que nous sommes et surtout ce que nous voulons rester.......
Et lorsqu'enfin en guise de clôture, résonne le Diu Vi Salvi Regina chanté à l'unisson par les deux groupes, des sonorités dont semblait se réjouir le Christ lui-même sur la tapisserie qui surplombe l'autel, l'auditoire se lève comme un seul homme... Un message qui touche les cœurs , réjouit les âmes, des âmes et des cœurs que l'on aurait espérer plus nombreux au cours d'une soirée culturelle insulaire dont le seul but est de rappeler ce que nous sommes et surtout ce que nous voulons rester.......