Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer aujourd’hui dans la course aux municipales à Ajaccio ?
Je fais partie de l'opposition municipale depuis six ans, et au vu de la façon de faire et des résultats de la majorité municipale actuelle, j'ai estimé qu'il fallait faire quelque chose pour ne pas laisser la ville entre leurs mains.
Votre candidature s'inscrit aussi dans une démarche d'union des nationalistes. Pourquoi cette union est, selon vous, indispensable aujourd'hui pour Ajaccio ?
D'abord, parce que l'union fait la force, mais aussi parce qu’elle crée la dynamique. Les gens en ont marre de toutes ces disputes et de toutes ces discussions stériles entre mouvements et attendent que nous nous rassemblions pour avancer.
Cette union a quand même mis du temps à se dessiner et reste aujourd'hui encore incomplète. Qu'est-ce qui a permis toutefois de dépasser les blocages ?
C’est l'opposition municipale, qui représentait différents mouvements, qui a initié la démarche. Et les partis en sont ensuite venus à discuter. Le fait que je ne sois encarté nulle part permettait à tous les partis de s'unir. Et puis nous restons à un niveau local, avec un enjeu uniquement municipal, sans préalable.
Continuez vous de croire que cette union puisse être complète dans les prochaines semaines et que vous soyez soutenu par l'ensemble des partis nationalistes ?
Nous le souhaitons, l’espérons et pensons que cela est possible. Si le PNC avait parlé de faire une liste, j'espère que ce ne sera pas le cas et qu'ils nous rejoindront, ou au moins qu'ils soutiendront la démarche.
Vous le disiez plus tôt, depuis 6 ans vous avez été un conseiller municipal d'opposition très combatif. Quels sont les principaux griefs que vous formulez à l'endroit de l'équipe en place à la mairie d'Ajaccio ?
Ce que nous leur reprochons avant tout, c'est qu'ils pensent que la mairie est leur chose et qu’ils la dirigent à quelques-uns. Ils gèrent la ville comme si c'était une entreprise personnelle. La démocratie là-dedans est oubliée. C'est une chose qui n'est pas entendable.
De votre côté, votre programme n'a pas encore été dévoilé, mais quel sera le fil conducteur de votre projet pour la ville ?
Le fil conducteur sera de faire à l'inverse de ce qui a été fait jusqu'à maintenant, c'est-à-dire un développement anarchique avec une population qui augmente sans cesse. On a vu les derniers chiffres de l'INSEE qui mettent en exergue une population venue d’ailleurs, mais aussi des quartiers faits sans aucun schéma d'aménagement, l'abandon du centre-ville, un téléphérique qui est un gouffre financier pour les Ajacciens… Nous, nous voulons faire à l'inverse de ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant, qu’il n’y ait plus de copinage, que les jeunes puissent se loger, mais aussi qu’un accent soit mis sur la lutte contre la drogue, mais dans le sens où il faut donner à la jeunesse des choses à faire, aussi bien au niveau du sport que de la culture. Si on prend l'exemple de l'Islande, on voit qu’en 10 ans l'alcoolisme est passé de 40% à 4% chez les jeunes grâce à de tels investissements. À Ajaccio, l'investissement pour la jeunesse et le sport dans les deux mandatures a été de 2% des investissements totaux. Il est temps de revenir à autre chose.
Quelque part, votre candidature s'adresse donc plus à ceux qui ne se reconnaissent plus dans l'offre politique actuelle qu'uniquement à l'électorat nationaliste...
Oui, car si nous sommes nationalistes, nous sommes avant tout là pour montrer que, quels que soient les électeurs, il faut changer la ville, il faut changer les habitudes, il faut changer la façon de faire de la politique. Nous avons a une vision politique que nous avons expliqué depuis longtemps et que nous voulons mettre en œuvre.
Selon vous, qu'est-ce qui se jouera en mars à Ajaccio avec ces élections ?
Ce qui se joue pour les Ajacciens est très important. J'espère qu'ils le comprendront. Si on continue sur le même schéma que ce qui s'est passé jusqu’à aujourd'hui, la ville va devenir invivable, avec une des constructions anarchiques un peu partout, et un centre-ville désespérément vide, parce que les AirBnB auront tout pris. La mairie n'a jamais rien régulé. Donc si nous laissons les choses continuer, ce qui restera d'Ajaccio, c'est une petite ville balnéaire française, sans âme.
Je fais partie de l'opposition municipale depuis six ans, et au vu de la façon de faire et des résultats de la majorité municipale actuelle, j'ai estimé qu'il fallait faire quelque chose pour ne pas laisser la ville entre leurs mains.
Votre candidature s'inscrit aussi dans une démarche d'union des nationalistes. Pourquoi cette union est, selon vous, indispensable aujourd'hui pour Ajaccio ?
D'abord, parce que l'union fait la force, mais aussi parce qu’elle crée la dynamique. Les gens en ont marre de toutes ces disputes et de toutes ces discussions stériles entre mouvements et attendent que nous nous rassemblions pour avancer.
Cette union a quand même mis du temps à se dessiner et reste aujourd'hui encore incomplète. Qu'est-ce qui a permis toutefois de dépasser les blocages ?
C’est l'opposition municipale, qui représentait différents mouvements, qui a initié la démarche. Et les partis en sont ensuite venus à discuter. Le fait que je ne sois encarté nulle part permettait à tous les partis de s'unir. Et puis nous restons à un niveau local, avec un enjeu uniquement municipal, sans préalable.
Continuez vous de croire que cette union puisse être complète dans les prochaines semaines et que vous soyez soutenu par l'ensemble des partis nationalistes ?
Nous le souhaitons, l’espérons et pensons que cela est possible. Si le PNC avait parlé de faire une liste, j'espère que ce ne sera pas le cas et qu'ils nous rejoindront, ou au moins qu'ils soutiendront la démarche.
Vous le disiez plus tôt, depuis 6 ans vous avez été un conseiller municipal d'opposition très combatif. Quels sont les principaux griefs que vous formulez à l'endroit de l'équipe en place à la mairie d'Ajaccio ?
Ce que nous leur reprochons avant tout, c'est qu'ils pensent que la mairie est leur chose et qu’ils la dirigent à quelques-uns. Ils gèrent la ville comme si c'était une entreprise personnelle. La démocratie là-dedans est oubliée. C'est une chose qui n'est pas entendable.
De votre côté, votre programme n'a pas encore été dévoilé, mais quel sera le fil conducteur de votre projet pour la ville ?
Le fil conducteur sera de faire à l'inverse de ce qui a été fait jusqu'à maintenant, c'est-à-dire un développement anarchique avec une population qui augmente sans cesse. On a vu les derniers chiffres de l'INSEE qui mettent en exergue une population venue d’ailleurs, mais aussi des quartiers faits sans aucun schéma d'aménagement, l'abandon du centre-ville, un téléphérique qui est un gouffre financier pour les Ajacciens… Nous, nous voulons faire à l'inverse de ce qu'ils ont fait jusqu'à maintenant, qu’il n’y ait plus de copinage, que les jeunes puissent se loger, mais aussi qu’un accent soit mis sur la lutte contre la drogue, mais dans le sens où il faut donner à la jeunesse des choses à faire, aussi bien au niveau du sport que de la culture. Si on prend l'exemple de l'Islande, on voit qu’en 10 ans l'alcoolisme est passé de 40% à 4% chez les jeunes grâce à de tels investissements. À Ajaccio, l'investissement pour la jeunesse et le sport dans les deux mandatures a été de 2% des investissements totaux. Il est temps de revenir à autre chose.
Quelque part, votre candidature s'adresse donc plus à ceux qui ne se reconnaissent plus dans l'offre politique actuelle qu'uniquement à l'électorat nationaliste...
Oui, car si nous sommes nationalistes, nous sommes avant tout là pour montrer que, quels que soient les électeurs, il faut changer la ville, il faut changer les habitudes, il faut changer la façon de faire de la politique. Nous avons a une vision politique que nous avons expliqué depuis longtemps et que nous voulons mettre en œuvre.
Selon vous, qu'est-ce qui se jouera en mars à Ajaccio avec ces élections ?
Ce qui se joue pour les Ajacciens est très important. J'espère qu'ils le comprendront. Si on continue sur le même schéma que ce qui s'est passé jusqu’à aujourd'hui, la ville va devenir invivable, avec une des constructions anarchiques un peu partout, et un centre-ville désespérément vide, parce que les AirBnB auront tout pris. La mairie n'a jamais rien régulé. Donc si nous laissons les choses continuer, ce qui restera d'Ajaccio, c'est une petite ville balnéaire française, sans âme.
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