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Moriani-Plage : Les parents manifestent pour la semaine de 4 jours


le Mardi 5 Septembre 2017 à 13:48

"On nous a demandé, nous avons voté, on ne nous a pas écouté" : la banderole barre avec d'autres l'entrée de l'ecole de Moriani-Plage. Elle est brandie par les parents d'élèves parmi d'autres qui prônent a "Liberta per i zitelli" ou bien "pensons à nos enfants, oui au 4 jours". A San Nicolao pourtant malgré le fort vote des parents en faveur de la semaine des 4 jours et la demande formulée auprès des services de l'Education nationale, la municipalité a décidé de rester sur le rythme des 4,5 jours hebdomadaires de cours.



Les parents d'élèves de l'école de Moriani-Plage ne sont pas contents et ils n'ont pas manqué de le faire savoir en manifestant mardi matin devant l'établissement "pour rentrer dans la normalité".
On rappelle volontiers ici que le système maintenu par la municipalité avait été mis en place de façon anticipée depuis 5 ans et que les élèves de l'école avait "essuyé les plâtres".

Au terme de ces 5 années un sondage mené avec l'accord l'inspection d'académie, en collaboration avec la direction de l'établissement et les affaires scolaires, a permis aux parents de s'exprimer et se prononcer "à 96% pour la semaine des 4 jours".
Dans la foulée une entrevue avec l'Education nationale avait suscité de réels espoirs.
Mais à Moriani on en attend toujours les effets.
"Aujourd'hui nous avons l'impression d'être méprisés" disent les parents d'élèves qui se posent la question de savoir comment dans une région, où l'immense majorité des communes s'est prononcée pour la semaine des 4 jours, les élèves de Moriani vont bien pouvoir trouver leur place dans les multiples associations qui pratiquent le plus clair de leurs activités le mercredi.
"Nous ne sommes pas, comme on a pu le dire, pour la suppression des activités pratiquées jusqu'alors . Nous disons que l'on aurait pu aménager tout cela et que tous ceux qui le voulaient, auraient pu parvenir à une harmonisation. Tout le monde s'y serait ainsi retrouvé : parents, enseignants et intervenants".
Mais on n'a été rien fait pour une rentrée sereine. Aujourd'hui nous avons la fâcheuse impression de ne pas avoir été entendus"
répètent les parents d'élèves "scandalisés par la fin de non-recevoir" qui a été opposée à leur désir exprimé à 96%.