Monaco : La CAPA et la Pieve de l’Ornano s’engagent contre la pollution plastique en Méditerranée

Quatre intercommunalités méditerranéennes s’engagent contre la pollution plastique. Parmi elles, les deux EPCI du golfe d’Ajaccio. La démarche a été actée ce jeudi 6 mai, par la signature d’une convention à Monaco, en présence du Prince Albert II.
 
Et c’est Valérie Bozzi, présidente de la Communauté de Communes de la Piève de l’Ornano et du Tavaro et Charles Voglimacci, représentant la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien, qui ont fait le déplacement. Ils ont retrouvé sur place Jean-Claude Guibal, président de la Communauté d’Agglomération de la Riviera Française et Christian Estrosi, président de la Métropole Nice Côte d’Azur.

🔵 ✍🏻A l'initiative du Prince Albert II, fondateur de #BeMed, et @A_Ardisson, les Présidents des EPCI, @LMarcangeli représenté par @CVoglimacci, @cestrosi, @jcguibal et @valerie_bozzi, s'engagent à limiter et lutter contre l’arrivée des déchets plastiques en #méditerranée. pic.twitter.com/QojjFmQ0y8

— CAPA (@pays_ajaccien) May 6, 2021

Charles Voglimacci revient sur la genèse de l’opération. « Nous avons été contactés par la députée Alexandra Valetta-Ardisson et l’association BeMed, présidée par Bernard Fautrier, ministre plénipotentiaire monégasque, et cofondée par la fondation Pince Albert II de Monaco et les fondations Tara Ocean, Surfrider Europe et Mava ».

Conscients des enjeux environnementaux, les représentants des deux intercommunalités ont donc répondu présents. En effet, avec plus de 3 000 milliards de particules de micro-plastique, la mer Méditerranée est la mer la plus polluée du monde, selon les données de BeMed.

L’objectif ? « C’est une convention de partenariat » explique Charles Voglimacci. « Elle permet notamment d’identifier des projets qui pourront faire l’objet d’interventions communes ». Le texte comporte également un volet « coopération technique, scientifique et méthodologique » qui offre la possibilité aux intercommunalités d’échanger leurs données et de les mutualiser. « Enfin, il y a un aspect communication et diffusion des expériences, cela veut dire que nous pourrons organiser des colloques, des tables rondes sur le sujet ».
 
Prochaine étape ? « On va se revoir assez rapidement » assure Charles Voglimacci.  Avec, pourquoi pas, le soutien de nouveaux partenaires. « D’autres intercommunalités pourront rentrer dans le dispositif » conclut-il.