Marcel Santini au centre de la photo en 2018, archives CNI
Unique candidat à sa propre succession, Marcel Santini, sera à nouveau pour les 3 années à venir le secrétaire général du FO en Corse du Sud . Pour ce dernier, s’investir est avant tout un devoir : « ce n’est pas une fierté personnelle, la représentation syndicale est essentielle et je suis disponible. »
Pour lui, la présence des syndicats en Corse est cruciale, notamment au vu de l’actualité : « il y a des problèmes de fonds. Les salariés sont soumis à une situation où leurs droits diminuent. Ce n’est pas acceptable. »
En effet, la situation des salariés en Corse est effrayante. Un phénomène accentué, selon ce syndicaliste, par la crise sanitaire et sa gestion : « La pandémie a été exploitée dans le but de réduire les droits. Désormais, un employeur peut mettre en œuvre un projet économique et consulter seulement après les salariés. Avant, il y avait un délai de consultations. Pour les salariés qui ont retrouvé un emploi, ils sont dans les mêmes conditions qu’il y a 3 ou 4 ans. Pour leur retraite, ils auront le même salaire qu’aujourd’hui. »
Un constat peu satisfaisant qui, selon Marcel Santini se généralise sur le territoire : « La situation est catastrophique en Corse. Il y a peu d’emplois qualifiés, les salaires sont très bas. Les salariés tombent dans des trappes à bas salaires. »
Son objectif ? Réagir.
« Il faut remettre de l’ordre. Nous avons la sensation que le discours dominant porte sur l’intérêt général. Si nous sommes dans un monde où il n’est plus possible de revendiquer pour soi alors nous ne sommes plus en démocratie et, apparemment on se dirige vers une interdiction de revendiquer. Nous sommes face à notre destin, il faut réagir ! »
Cet engagement guidera ses projets durant les 3 ans à venir « Durant ces prochaines années, il y aura une intensification de l’activité, du réseau, et des demandes. Nous ouvrirons la voix. Ce sera un moment de résistance très fort. Par rapport à la récente grève des salariés, il faudra s’inscrire dans ce qu’ils ont fait et discuter quand cela sera nécessaire avec les employeurs. »
Le numéro 1 du FO poursuivra ainsi ses travaux au sein de l’organisation syndicale durant les prochains mois.
Pour lui, la présence des syndicats en Corse est cruciale, notamment au vu de l’actualité : « il y a des problèmes de fonds. Les salariés sont soumis à une situation où leurs droits diminuent. Ce n’est pas acceptable. »
En effet, la situation des salariés en Corse est effrayante. Un phénomène accentué, selon ce syndicaliste, par la crise sanitaire et sa gestion : « La pandémie a été exploitée dans le but de réduire les droits. Désormais, un employeur peut mettre en œuvre un projet économique et consulter seulement après les salariés. Avant, il y avait un délai de consultations. Pour les salariés qui ont retrouvé un emploi, ils sont dans les mêmes conditions qu’il y a 3 ou 4 ans. Pour leur retraite, ils auront le même salaire qu’aujourd’hui. »
Un constat peu satisfaisant qui, selon Marcel Santini se généralise sur le territoire : « La situation est catastrophique en Corse. Il y a peu d’emplois qualifiés, les salaires sont très bas. Les salariés tombent dans des trappes à bas salaires. »
Son objectif ? Réagir.
« Il faut remettre de l’ordre. Nous avons la sensation que le discours dominant porte sur l’intérêt général. Si nous sommes dans un monde où il n’est plus possible de revendiquer pour soi alors nous ne sommes plus en démocratie et, apparemment on se dirige vers une interdiction de revendiquer. Nous sommes face à notre destin, il faut réagir ! »
Cet engagement guidera ses projets durant les 3 ans à venir « Durant ces prochaines années, il y aura une intensification de l’activité, du réseau, et des demandes. Nous ouvrirons la voix. Ce sera un moment de résistance très fort. Par rapport à la récente grève des salariés, il faudra s’inscrire dans ce qu’ils ont fait et discuter quand cela sera nécessaire avec les employeurs. »
Le numéro 1 du FO poursuivra ainsi ses travaux au sein de l’organisation syndicale durant les prochains mois.
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