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Fête chrétienne, le lundi de Pentecôte célèbre la descente de l’Esprit Saint parmi les Apôtres. On retrouve la scène de la Pentecôte dans le livre des actes des Apôtres dans la seconde partie de l’Évangile de Luc. Le lundi de Pentecôte est donc la célébration de la commémoration de la descente de l’Esprit Saint.
Le lundi de Pentecôte est donc à l’origine une fête religieuse. Pour autant, certains n’y voient que quelques jours de repos supplémentaire dans le calendrier des jours chômés. En réalité, au même titre que l’Assomption, Jour de Noël, Vendredi Saint, Toussaint ou Pâques, la Pentecôte tire son origine d’une fête chrétienne. Mais le lundi de Pentecôte, comme les autres jours fériés, ne se décompte pas des congés payés, il est surtout l’occasion d'un week end de 3 jours…
Travaille-t-on le lundi de Pentecôte ?
Initialement, la loi prévoyait que la journée de solidarité - instituée en 2004 pour financer des actions en faveur des personnes âgées ou handicapées - devait être fixée le lundi de Pentecôte en l'absence d'accord collectif au sein de l'entreprise.
La loi n° 2008-351 du 16 avril 2008 a modifié le dispositif en le simplifiant : désormais, toute référence au lundi de Pentecôte est supprimée. L'organisation de cette journée est fixée par accord d’entreprise, d’établissement ou, à défaut, par accord de branche.
En l'absence de texte, elle peut être fixée unilatéralement par l'employeur après consultation du comité social et économique (CSE).
En d'autres termes, la journée de solidarité est fixée soit par accord, soit par l'employeur. Elle peut désormais s'effectuer soit pendant un jour férié chômé autre que le 1er mai (comme le lundi de Pentecôte par exemple), soit pendant un jour de RTT, soit selon d'autres modalités à déterminer au sein de l'entreprise (travail un samedi ou travail 7 heures de plus sur l'ensemble de l'année par exemple). Dans tous les cas, la journée de solidarité ne peut pas être fixée un dimanche.
Si votre employeur a choisi de conserver le lundi de Pentecôte comme Journée de la solidarité : le lundi est travaillé normalement mais non payé. En d’autres termes, le jour de repos que vous deviez avoir vous est purement et simplement supprimé et non payé. Pas question non plus de rémunérer cette journée sous forme d’heures supplémentaires. Pour autant, si vous aviez prévu un week-end prolongé, vous pouvez toujours poser un jour de repos qui sera décompté de vos congés payés.
Si, au contraire, votre employeur dissocie la journée de la solidarité du lundi de Pentecôte il est libre de vous demander de venir travailler car légalement le lundi de Pentecôte est un jour férié non chômé. C’est donc votre employeur qui décide si vous serez en repos ou si vous travaillerez ce jour-là. Par contre, comme il est dissocié de la journée de solidarité, ce jour de travail vous sera payé normalement qu’il soit travaillé ou chômé.
Mais le solidarité existe t-il encore au dictionnaire ?
Et qui, chez nous, va sacrifier l'une de "ses" journées à cette noble cause ?
Le lundi de Pentecôte est donc à l’origine une fête religieuse. Pour autant, certains n’y voient que quelques jours de repos supplémentaire dans le calendrier des jours chômés. En réalité, au même titre que l’Assomption, Jour de Noël, Vendredi Saint, Toussaint ou Pâques, la Pentecôte tire son origine d’une fête chrétienne. Mais le lundi de Pentecôte, comme les autres jours fériés, ne se décompte pas des congés payés, il est surtout l’occasion d'un week end de 3 jours…
Travaille-t-on le lundi de Pentecôte ?
Initialement, la loi prévoyait que la journée de solidarité - instituée en 2004 pour financer des actions en faveur des personnes âgées ou handicapées - devait être fixée le lundi de Pentecôte en l'absence d'accord collectif au sein de l'entreprise.
La loi n° 2008-351 du 16 avril 2008 a modifié le dispositif en le simplifiant : désormais, toute référence au lundi de Pentecôte est supprimée. L'organisation de cette journée est fixée par accord d’entreprise, d’établissement ou, à défaut, par accord de branche.
En l'absence de texte, elle peut être fixée unilatéralement par l'employeur après consultation du comité social et économique (CSE).
En d'autres termes, la journée de solidarité est fixée soit par accord, soit par l'employeur. Elle peut désormais s'effectuer soit pendant un jour férié chômé autre que le 1er mai (comme le lundi de Pentecôte par exemple), soit pendant un jour de RTT, soit selon d'autres modalités à déterminer au sein de l'entreprise (travail un samedi ou travail 7 heures de plus sur l'ensemble de l'année par exemple). Dans tous les cas, la journée de solidarité ne peut pas être fixée un dimanche.
Si votre employeur a choisi de conserver le lundi de Pentecôte comme Journée de la solidarité : le lundi est travaillé normalement mais non payé. En d’autres termes, le jour de repos que vous deviez avoir vous est purement et simplement supprimé et non payé. Pas question non plus de rémunérer cette journée sous forme d’heures supplémentaires. Pour autant, si vous aviez prévu un week-end prolongé, vous pouvez toujours poser un jour de repos qui sera décompté de vos congés payés.
Si, au contraire, votre employeur dissocie la journée de la solidarité du lundi de Pentecôte il est libre de vous demander de venir travailler car légalement le lundi de Pentecôte est un jour férié non chômé. C’est donc votre employeur qui décide si vous serez en repos ou si vous travaillerez ce jour-là. Par contre, comme il est dissocié de la journée de solidarité, ce jour de travail vous sera payé normalement qu’il soit travaillé ou chômé.
Mais le solidarité existe t-il encore au dictionnaire ?
Et qui, chez nous, va sacrifier l'une de "ses" journées à cette noble cause ?