A la suite à l’action de protestation engagée par la directrice de la compagnie Locu Teatrale, Paul Giacobbi, député de la Haute-Corse et président du Conseil exécutif de Corse, communique :
« Avant tout, il convient de regretter la nécessité de devoir rappeler qu’en janvier 2014, il avait déjà fallu expliquer que la Compagnie Locu Teatrale s’était progressivement désengagée de son partenariat avec la CTC, en matière de langue corse, par les Ateliers de Pratique Artistique.
Aujourd’hui, l’exposé de griefs est encore plus paradoxal puisque, au-delà d’accuser la CTC des pires atteintes contre la culture et la langue corse, il est particulièrement regrettable que les représentants politiques apportant leurs soutiens à la démarche n’aient pas rappelé les délibérations présentées par le Conseil exécutif de Corse, pour rappel votées par ces mêmes élus, relatives à la promotion de la langue corse et de la Culture. A l’approche d’échéances électorales, il semble que la mémoire devienne sélective !
Quant à la subvention de 30 400 €, attribuée le 5 février 2015 à cette Compagnie, la somme a été intégralement versée et ce, depuis près de 6 mois. Le dernier mandant de 15 200€ ayant été émis le 5 mai 2015.
De plus, l’action engagée par la directrice de cette entité est difficilement explicable puisqu’elle a été informée en temps et en heure de l’attribution d’une subvention complémentaire de 21 000€. Ainsi, le total des subventions accordées à cette association pour l’année 2015 s’élève à 51 400 €, pour une dépense subventionnable de 62 449 €, soit un taux d’intervention de 82,3%. »
« Les obligations découlant des conventions signées entre la Compagnie Locu Teatrale et la Collectivité territoriale de Corse, dans le cadre du dispositif « emplois tremplins » géré par l’ADEC, n’ont pas été respectées.
Au titre de ces conventions, l’association a bénéficié d’un solde anticipé des dotations mais a procédé au licenciement de deux personnes inscrites dans ce programme sans fournir les justificatifs nécessaires à la régularisation de la situation. Après examen, le trop perçu s’élève à 13 765.55 €.
Les modalités de remboursement feront l’objet d’une attention particulière afin de ne pas entraver davantage le travail des personnes compétentes de cette association. »
« Avant tout, il convient de regretter la nécessité de devoir rappeler qu’en janvier 2014, il avait déjà fallu expliquer que la Compagnie Locu Teatrale s’était progressivement désengagée de son partenariat avec la CTC, en matière de langue corse, par les Ateliers de Pratique Artistique.
Aujourd’hui, l’exposé de griefs est encore plus paradoxal puisque, au-delà d’accuser la CTC des pires atteintes contre la culture et la langue corse, il est particulièrement regrettable que les représentants politiques apportant leurs soutiens à la démarche n’aient pas rappelé les délibérations présentées par le Conseil exécutif de Corse, pour rappel votées par ces mêmes élus, relatives à la promotion de la langue corse et de la Culture. A l’approche d’échéances électorales, il semble que la mémoire devienne sélective !
Quant à la subvention de 30 400 €, attribuée le 5 février 2015 à cette Compagnie, la somme a été intégralement versée et ce, depuis près de 6 mois. Le dernier mandant de 15 200€ ayant été émis le 5 mai 2015.
De plus, l’action engagée par la directrice de cette entité est difficilement explicable puisqu’elle a été informée en temps et en heure de l’attribution d’une subvention complémentaire de 21 000€. Ainsi, le total des subventions accordées à cette association pour l’année 2015 s’élève à 51 400 €, pour une dépense subventionnable de 62 449 €, soit un taux d’intervention de 82,3%. »
« Les obligations découlant des conventions signées entre la Compagnie Locu Teatrale et la Collectivité territoriale de Corse, dans le cadre du dispositif « emplois tremplins » géré par l’ADEC, n’ont pas été respectées.
Au titre de ces conventions, l’association a bénéficié d’un solde anticipé des dotations mais a procédé au licenciement de deux personnes inscrites dans ce programme sans fournir les justificatifs nécessaires à la régularisation de la situation. Après examen, le trop perçu s’élève à 13 765.55 €.
Les modalités de remboursement feront l’objet d’une attention particulière afin de ne pas entraver davantage le travail des personnes compétentes de cette association. »
Femu a Corsica
Marianna Nativi avait entamé une grève de la faim qu’elle a interrompue après les attentats de Paris, en signe de solidarité avec les victimes ; elle l’a reprise en l’Eglise Saint Roch, in Aiacciu, et entend ainsi protester « contre la politique de la CTC sur les plans de la langue et de la culture corses ».
Femu a Corsica n’a jamais prétendu que l’Assemblée de Corse hier, et lors de la présente mandature, n’avait rien apporté dans ces domaines ; le Plan de la langue et de la Culture corses auquel notre groupe a apporté une contribution importante est là pour en attester.
Ce constat n'enlève rien au bien-fondé des protestations émanant d’acteurs culturels qui périodiquement mettent en cause la politique de l’Exécutif ; hier c’était Jean Paul Poletti, Petru Guelfucci, ou d’autres artistes et associations qui ont protesté contre le sort qui leur était fait, et contre la méthode employée par l'exécutif sortant dans la gestion de ce secteur clé de la vie publique ; l'exemple du Centre d’Art polyphonique de Sartène est notamment là pour en attester.
Les acteurs culturels, dans leur très grande majorité, demandent une réévaluation de la politique culturelle, une association plus étroite de leurs représentants à la définition des choix, une politique transparente et impartiale dans l’attribution de subventions. Nous apportons donc notre soutien à Marianna Nativi, au monde de la Culture et souhaitons que le président de l’Exécutif la reçoive sans délai pour mettre un terme à une forme de protestation dangereuse pour sa santé.
Femu a Corsica n’a jamais prétendu que l’Assemblée de Corse hier, et lors de la présente mandature, n’avait rien apporté dans ces domaines ; le Plan de la langue et de la Culture corses auquel notre groupe a apporté une contribution importante est là pour en attester.
Ce constat n'enlève rien au bien-fondé des protestations émanant d’acteurs culturels qui périodiquement mettent en cause la politique de l’Exécutif ; hier c’était Jean Paul Poletti, Petru Guelfucci, ou d’autres artistes et associations qui ont protesté contre le sort qui leur était fait, et contre la méthode employée par l'exécutif sortant dans la gestion de ce secteur clé de la vie publique ; l'exemple du Centre d’Art polyphonique de Sartène est notamment là pour en attester.
Les acteurs culturels, dans leur très grande majorité, demandent une réévaluation de la politique culturelle, une association plus étroite de leurs représentants à la définition des choix, une politique transparente et impartiale dans l’attribution de subventions. Nous apportons donc notre soutien à Marianna Nativi, au monde de la Culture et souhaitons que le président de l’Exécutif la reçoive sans délai pour mettre un terme à une forme de protestation dangereuse pour sa santé.
La Corse à cœur
Nous apportons notre soutien à Marianna Nativi, infatigable militante de la langue et del a culture corses dans son action juste pour l’obtention de ce que la Collectivité Territoriale deCorse a décidé pour son association.
Cette énième revendication pose une fois de plus la question de l’indispensable transparence dans l’attribution des fonds publics notamment les subventions aux associations culturelles et sportives.
Cette transparence doit également s’accompagner d’une stricte équité dans les conditions de sélection des bénéficiaires afin que ne s’instille le poison insidieux du soupçon de clientélisme,c’est pour cette raison que nous demandons une refonte totale des règlements d’aide de la CTC.
Nous demandons à la Collectivité Territoriale de Corse de verser rapidement le reliquat des fonds afin que Marianna puisse cesser sa grève de la faim.
Cette énième revendication pose une fois de plus la question de l’indispensable transparence dans l’attribution des fonds publics notamment les subventions aux associations culturelles et sportives.
Cette transparence doit également s’accompagner d’une stricte équité dans les conditions de sélection des bénéficiaires afin que ne s’instille le poison insidieux du soupçon de clientélisme,c’est pour cette raison que nous demandons une refonte totale des règlements d’aide de la CTC.
Nous demandons à la Collectivité Territoriale de Corse de verser rapidement le reliquat des fonds afin que Marianna puisse cesser sa grève de la faim.