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Ligue 2 : Le GFCA avec aisance face à Valenciennes (2-0)


José Fanchi le Vendredi 1 Août 2014 à 23:59

Ouverture réussie pour les hommes de Thierry Laurey vendredi soir au stade Ange-Casanova. Un stade copieusement garni, une pelouse revue et corrigée et une ambiance des grands soirs pour cette première rencontre de la saison. Au bout, une victoire amplement méritée pour des ajacciens bien mieux organisés et surtout plus réalistes que les anciens pensionnaires de la ligue 1



La reprise de la tête victorieuse de Rodéric Filippi. (Photo Stéphane Corallini)
La reprise de la tête victorieuse de Rodéric Filippi. (Photo Stéphane Corallini)

Moment d’émotion avant le coup d’envoi avec une minute d’applaudissements en hommage à Ange Dellasantina, l’ancien capitaine du GFCA de la grande époque décédé en milieu de semaine. Coup d’envoi donné par le petits fils du capitaine courage.

Le round d’observation fut beaucoup plus long que le traditionnel quart d’heure. Normal pour un début de saison mais le GFCA, plus à son aise, devenait entreprenant au fil des minutes et commençait même à prendre le dessus au milieu du terrain, avec de rares tirs lointains des deux côtés.

Superbe but de Filippi
Si la bataille se situait au milieu du terrain, les ajacciens se montraient sensiblement plus incisifs et le ballon circulait bien mieux, et ce qui devait (logiquement) arriver arriva à la 30e minute avec un superbe corner tiré par Louis Poggi et la fabuleuse tête de Rodéric Filippi, monté prêter main forte aux attaquants. Un but tout ce qu’il y a de plus logique pour une équipe pratiquant un football clair et appliqué qui ne pouvait être récompensé que par cette réussite.

Les valenciennois n’en menaient pas large, tant au milieu du terrain que derrière, évoluant littéralement au ralenti. Les raids se succédaient avec les Andreu, Boudgedra, Poggi, Larbi, et la marque aurait pu être plus lourde sans quelques bévues et tirs trop lointains, mais le GFCA semblait bel et bien tenir son match face à des nordistes en demi-teinte et peu combatifs. 


Le GFCA en roue libre…

On s’attendait à une réaction de la part de Valenciennes, mais très vite, on se rendit compte qu’il n’en serait rien tellement la faiblesse dans l’entre jeu se faisait ressentir, contrairement au GFCA qui, s’il avait attendu une bonne demi heure avant de montrer les dents en première mi-temps, se projeta très vite dans le camp nordiste pour mettre en évidence son jeu pondéré et une certaine volonté d’aller de l’avant pour bien montrer ses ambitions.

Plutôt discret en première mi-temps, Pujol se montrait un tantinet plus à son aise de par quelques déviations et longues passes, sans pour autant se montrer dangereux mais son jeu devrait très vite s’adapter à l’équipe et avec la rentrée prochaine de Ducourtioux (suspendu hier soir), cela devrait aller mieux pour le onze ajaccien.


La griffe Laurey
Le GFCA jouait de mieux en mieux, les attaques fusaient de toutes parts et la circulation s’avérait tout autant claire et précise. Au fil des minutes, on sentait que les ajacciens pouvaient alourdir le score, notamment par Boudgedra à deux reprises. L’entraineur en profita pour, au fil des minutes, apporter quelques changements. C’est ainsi qu’Andreu céda sa place à Rivieyran et Larbi, très bon vendredi soir, était remplacé par Fabre. Cela apporta du sang neuf au GFCA qui continuait à placer de beaux contres dans la surface adverse. Comme celui amorcé à la 85e minute par Boudgedra dont le centre, parfait, fut repris de volée par Rivieyran sans que le gardien nordiste n’esquisse le moindre geste. Un but de toute beauté pour une équipe ajaccienne euphorique et bien dans son match mais surtout une victoire amplement méritée et une entrée en fanfare dans un championnat à priori très relevé où il faudra sans doute se battre pour titrer son épingle du jeu.

Pour ce qui est des valenciennois, il reste du travail, beaucoup de travail pour retrouver un semblant de jeu. Le syndrome de la descente est plus que jamais présent !

Le GFCA a vraisemblablement compris la leçon d’il y a deux ans et entend bien ne pas retomber dans les mêmes travers. Hier soir, on a bien senti qu’il en serait autrement, avec en toile de fond la griffe Thierry Laurey qui n’est pas passée inaperçue, tant s’en faut…

J .F. 


(Reportage photographique : Stéphane Corallini)