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Les socioprofessionnels corses reçus à Paris : Ecoutés et entendus ?


le Mardi 12 Avril 2016 à 22:45

Martine Pinville, secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, a reçu mardi matin à Bercy les représentants des chambres consulaires, de l'Adec et de la préfecture de Corse. Une réunion au cours de laquelle il s'agissait de porter au niveau de l'Etat les doléances des socioprofessionnels insulaires



Les socioprofessionnels corses reçus à Paris : Ecoutés et entendus ?
Au cours de l'échange qui a suivi Martine Pinville, qui a promis de faire remonter le message des représentants corses auprès de son ministre de tutelle, aurait reconnu l'état d'urgence pour les TPE de Corse dont plus de 20% connaissent des problèmes de trésorerie.
Mais point de mesures concrètes pour l'instant, même si le message semble être passé.
Dans l'immédiat, en effet,  hormis la promesse d'un nouveau rendez-vous avec la secrétaire d'Etat  et la tenue ces éventuelles assises consacrées aux petites entreprises pour lesquelles les socio-professionnels de l'île demandent un allègement conséquent des charges patronales, rien n'est sorti de cette réunion parisienne à laquelle Jean-Christophe Angelini a participé de façon active.
Les représentants des socio-professionnels n'en ont pas moins quitté Bercy avec l'espoir d'obtenir des solutions à leurs problèmes avant le début de l'été.

La position de la CCI de Haute-Corse
A la faveur de cette réunion la CCI de Haute-Corse avait décidé de se faire entendre. A proposer des mesures anti-crise. En voici l'essentiel. Elles avaient, déjà, été formulées la veille à l'assemble de Corse par Paul Trojani lors d'une séance de travail consacrée aux difficultés des TPE
"il nous faut des engagements clairs et fermes dès le début, aujourd’hui,sur les principes, et naturellement sur les deux points suivants :
Premier point : y a t’il, dans le camp de l’Etat et de la CTC, la volonté de dégager des moyens budgétaires et financiers supplémentaires, pour accroitre, booster les dispositifs existants ou à créer? Et si oui, dans quelle proportion ?
Second point : comme on ne lutte pas face à une situation extraordinaire avec des moyens ordinaires, y a t’il la volonté de mettre en place des mesures spécifiques à la situation ? Et si oui, dans quel domaine ? Fiscal ? Social ? Normes ? Législation ?
Il faut que chacun soit très clair sur l’entrée du dispositif pour que l’on ait une chance raisonnable de ne pas tourner en rond et d’éviter de perdre du temps à travailler pour rien.
Car pour ce qui nous concerne, nous travaillons déjà et nous continuerons à travailler sur le terrain aux cotés de nos ressortissants de Haute-Corse, des actions sont déjà engagées avec le soutien précieux de l’ADEC que je remercie une nouvelle fois publiquement, et d’autres sont imminentes, prêtes à l’action, en attente de financement."