Les fortes chaleurs, l’absence de précipitations ainsi que de « premières inquiétudes sur le rythme de consommation de l’eau » avaient déjà conduit la préfecture de Corse-du-Sud à faire placer le département en vigilance sécheresse il y a une quinzaine de jours. Ce mercredi à l’issue d’un comité de ressources en eau, le directeur de cabinet du préfet de Corse-du-Sud, Florian Straser, a annoncé le passage au niveau d’alerte sécheresse à partir de ce 17 juillet.
« Depuis le début du mois de juin, les températures restent extrêmement élevées. À la fin de semaine dernière, les températures étaient environ à 3,5°C au-dessus des moyennes de saison », a-t-il indiqué en ajoutant : « Le cumul moyen des précipitations atteinte de plus, seulement en moyenne 11 mm sur le département, ce qui ne suffit pas à améliorer la situation de sécheresse des sols, et ces précipitations se sont en outre concentrées en montagne. Il n'y a eu quasiment aucune goutte sur le littoral et notamment sur le sud-est. Tout cela nous amène aujourd'hui à une sécheresse exceptionnelle dans l'Extrême-sud de l'île, avec une situation qui a évolué très rapidement ces derniers jours vers une dégradation et donc une sécheresse des sols qui empire de semaine en semaine. En lien avec cette sécheresse exceptionnelle et cette chaleur on observe des premiers signaux d'assèchement sur certains cours, comme l'Ortolo, le Baracci et la Solenzara qui passent en alerte du fait de débits très faibles », a-t-il précisé en notant également « un niveau des barrages très faible dans le sud-est », notamment Figari « qui est à 58% de sa capacité maximale aujourd'hui et qui continue de diminuer ». « Au même moment l'année dernière, il était à 75% de remplissage », a souligné le directeur de cabinet du préfet.
Dans le même temps, il a pointé un « niveau de consommation de l’eau, et spécifiquement d'eau potable qui est extrêmement élevé par rapport aux moyennes des années précédentes ». « On est déjà dans une situation où on pourrait dépasser très largement le record de consommation d'eau potable enregistré en 2017 lors de la sécheresse exceptionnelle que l’on avait connu. En termes de volume d'eau consommée, on est 30% au-dessus de la moyenne des dix dernières années et, sur le début de saison on est 10% au-dessus du record de 2017 », a-t-il dévoilé en déplorant : « Malgré la vigilance, on constate donc que la consommation n'a pas freiné. Cette consommation d'eau a deux conséquences directes. Une conséquence en termes de quantité, puisqu’on pourrait atteindre dans les barrages du sud-est la limite de sécurité, c'est-à-dire la limite au-dessous de laquelle on ne souhaite pas aller pour des questions de sécurité des barrages d’ici fin septembre ou mi-octobre. Et surtout, avant même d'atteindre cette limite quantitative, on observe déjà de potentiels problèmes de qualité de l'eau, notamment sur le barrage de Figari. Plus on va descendre en quantité, plus on aura des risques de développement de bactéries ».
Une situation inquiétante en perspective qui a décidé les autorités à faire passer le département en niveau d’alerte à compter de ce jeudi. Dans ce droit fil, le préfet de Corse-du-Sud, Jérôme Filippini, va prendre un arrêté pour « freiner les usages qui sont estimés comme non prioritaires » et « préserver les usages prioritaires, notamment pour que les résidents annuels puissent disposer d'une eau en quantité suffisante et en qualité suffisante à l'automne ». Ce texte qui sera publié dans les prochaines heures visera ainsi à interdire l'arrosage et l'irrigation par aspersion entre 11h et 18h, le remplissage et la vidange des piscines individuelles et les lavages des véhicules et bateaux, quand ils ne sont pas faits dans des installations spécialisées de haute pression avec récupération de l'eau.
« Depuis le début du mois de juin, les températures restent extrêmement élevées. À la fin de semaine dernière, les températures étaient environ à 3,5°C au-dessus des moyennes de saison », a-t-il indiqué en ajoutant : « Le cumul moyen des précipitations atteinte de plus, seulement en moyenne 11 mm sur le département, ce qui ne suffit pas à améliorer la situation de sécheresse des sols, et ces précipitations se sont en outre concentrées en montagne. Il n'y a eu quasiment aucune goutte sur le littoral et notamment sur le sud-est. Tout cela nous amène aujourd'hui à une sécheresse exceptionnelle dans l'Extrême-sud de l'île, avec une situation qui a évolué très rapidement ces derniers jours vers une dégradation et donc une sécheresse des sols qui empire de semaine en semaine. En lien avec cette sécheresse exceptionnelle et cette chaleur on observe des premiers signaux d'assèchement sur certains cours, comme l'Ortolo, le Baracci et la Solenzara qui passent en alerte du fait de débits très faibles », a-t-il précisé en notant également « un niveau des barrages très faible dans le sud-est », notamment Figari « qui est à 58% de sa capacité maximale aujourd'hui et qui continue de diminuer ». « Au même moment l'année dernière, il était à 75% de remplissage », a souligné le directeur de cabinet du préfet.
Dans le même temps, il a pointé un « niveau de consommation de l’eau, et spécifiquement d'eau potable qui est extrêmement élevé par rapport aux moyennes des années précédentes ». « On est déjà dans une situation où on pourrait dépasser très largement le record de consommation d'eau potable enregistré en 2017 lors de la sécheresse exceptionnelle que l’on avait connu. En termes de volume d'eau consommée, on est 30% au-dessus de la moyenne des dix dernières années et, sur le début de saison on est 10% au-dessus du record de 2017 », a-t-il dévoilé en déplorant : « Malgré la vigilance, on constate donc que la consommation n'a pas freiné. Cette consommation d'eau a deux conséquences directes. Une conséquence en termes de quantité, puisqu’on pourrait atteindre dans les barrages du sud-est la limite de sécurité, c'est-à-dire la limite au-dessous de laquelle on ne souhaite pas aller pour des questions de sécurité des barrages d’ici fin septembre ou mi-octobre. Et surtout, avant même d'atteindre cette limite quantitative, on observe déjà de potentiels problèmes de qualité de l'eau, notamment sur le barrage de Figari. Plus on va descendre en quantité, plus on aura des risques de développement de bactéries ».
Une situation inquiétante en perspective qui a décidé les autorités à faire passer le département en niveau d’alerte à compter de ce jeudi. Dans ce droit fil, le préfet de Corse-du-Sud, Jérôme Filippini, va prendre un arrêté pour « freiner les usages qui sont estimés comme non prioritaires » et « préserver les usages prioritaires, notamment pour que les résidents annuels puissent disposer d'une eau en quantité suffisante et en qualité suffisante à l'automne ». Ce texte qui sera publié dans les prochaines heures visera ainsi à interdire l'arrosage et l'irrigation par aspersion entre 11h et 18h, le remplissage et la vidange des piscines individuelles et les lavages des véhicules et bateaux, quand ils ne sont pas faits dans des installations spécialisées de haute pression avec récupération de l'eau.
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