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L'œil du technicien - GFCA-Paris : Le match vu par Baptiste Gentili


Baptiste Gentili le Vendredi 27 Octobre 2017 à 23:22

L'œil du technicien ? C'est celui de Baptiste Gentili - qu'il est inutile de présenter - qui dissèque tous les vendredis les prestations, à domicile, du GFCA et de l'ACA pour les lecteurs de CNI. Vendredi soir il a assisté à GFCA-Paris



L'œil du technicien - GFCA-Paris : Le match vu par Baptiste Gentili
L’analyse de la soirée
En recevant l'équipe surprise de cette première partie de championnat, le GFCA compte bien effacer la déception du derby perdu en début de semaine.
Mais aussi bien plus que ça : les trois points de la victoire sont impératifs, afin de s'extraire de cette deuxième moitié de tableau pas très reluisante pour un postulant au play-off.
Albert Cartier n'a pas trop chamboulé son équipe. Seul Court est remplacé par Armand et c'est dans une organisation identique que les deux équipes entament les débats.
Un 4X2X3X1 assez classique qui en phase offensive se transforme aussitôt en 4X3X3, même stratégie pour les deux coachs.


Cela va donner une première mi-temps assez animée, avec de bonnes intentions de part et d'autre mais à la surprise générale ce sont les Parisiens qui vont être les plus dangereux.
Beaucoup plus directs et moins brouillons dans le jeu, les hommes de la capitale vont souvent mettre la défense ajaccienne en difficulté, se créant les meilleures occasions en procédant par des contres rapides, provoquant ainsi les frissons dans les travées de Mezzavia.
Le GFCA va plier à plusieurs reprises mais fort heureusement ne va pas rompre sous les coups de boutoir d'un adversaire qui justifie sa 3ème place au classement.
Les diables rouges toujours confrontés aux mêmes problèmes d'efficacité certes mais aussi dans la justesse technique, notamment dans la passe et la relation entre le milieu de terrain et les attaquants subissent.
0 à 0 à la pause les ajacciens peuvent s'estimer heureux. C'est Paris qui mène les débats et une réaction très vive est indispensable côté GFCA, sous peine d'une grande désillusion.


La reprise ne nous rassure pas pour autant et le scénario semble identique pendant les premières minutes sauf que les Parisiens se montrent un peu moins tranchants et les Gaziers semblent vouloir appuyer un peu plus sur l'accélérateur.
Sans pour autant améliorer la qualité de leur jeu, les rouges et bleus montent d'un cran au niveau de l'intensité et petit à petit ils arrivent à prendre l'ascendant sur un adversaire qui perd de sa superbe.
Les rentrées de Kemen à l'heure de jeu et surtout de Gomis à un quart d'heure de la fin vont booster les énergies et le jeu d'une équipe du GFCA qui va, enfin, se retrouver et mettre le Paris FC au supplice dans les derniers instants de la rencontre où Brechet par deux fois aurait mérité de donner la victoire à son équipe.
Un réveil un peu tardif qui aurait pu donner la victoire aux hommes du président MiniconiI.
Mais on en restera là avec un 0 à 0 assez logique si l'on tient compte de la bonne fin de match du Gaz.



Les plus
Paris. FC nous a surpris par sa solidité défensive et sa capacité d'aller vite vers l'avant, cette équipe qui a été repêchée au tout dernier moment, peut très bien être la surprise de ce championnat car elle semble dégager une certaine sérénité qui lui permet d'exploiter au maximum son potentiel avec régularité.
Sur ce match le GFCA a pu éviter le pire surtout grâce à l'expérience de ses cadres en défense, c'est bien sûr le grand atout des ajacciens mais attention : en cas d'absence d'un ou deux de ces joueurs l'addition pourrait être salée.



Les moins
En effet compte tenu de cette inefficacité chronique et ce manque de liant dans le jeu, la défense ajaccienne est trop souvent sur les charbons ardents, il y a urgence à très vite rectifier cette tendance très périlleuse sur le long terme.


Le fait du match
Rien de particulier dans un match finalement assez décevant.

 

L’homme du match
Là aussi aucun joueur à citer. En revanche sur un ton plutôt négatif, je citerai la performance peu reluisante de l'homme en noir qui manifestement n'était pas dans un grand soir, c'est le moins que l' on puisse dire. On a coutume de dire qu'un arbitre est bon lorsque il passe inaperçu : ce ne fut vraiment pas le cas ce vendredi soir.


L'œil du technicien - GFCA-Paris : Le match vu par Baptiste Gentili