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L’APC n'accepte pas la position de Laurent Marcangeli sur les rythmes scolaires


Marilyne SANTI le Samedi 5 Juillet 2014 à 23:58

L’Associu di i Parenti Corsi (APC) après avoir pris connaissance des propositions de la mairie d’Ajaccio concernant les rythmes scolaires a tenu une conférence de presse samedi matin dans les locaux du STC pour dire son mécontentement devant ces propositions inacceptables tant sur la forme que sur le fond.



Un accord avec la mairie de Bastia a été trouvé, l’association s’inquiète de ne pas avoir de dialogue avec celle d’Ajaccio. Pour elle l'attitude de la mairie d'Ajaccio relève de "l’improvisation totale ou d’arrières-pensées politiques ou encore d’exploitations politiciennes". Même les explications demandées sur le coût de la réforme, avancé par le maire d'Ajaccio est resté sans réponse.
Le pire a donc été choisi après avoir dit qu'on appliquerait pas la réforme, ce qui était impossible, et ensuite elle est appliquée dans des conditions extrêmement mauvaises.

Sur la forme

L'APC souligne que contrairement à ce qui a été avancé par la municipalité, "les deux principales fédérations de parents d’élèves sont favorables à la mise en place des quatre jours et demi, et ce dans l’intérêt des enfants, afin de respecter leur rythme physiologiques et pour qu’ils puissent tous bénéficier d’activités sportives et culturelles". 

Sur le fond

Cette réforme comporte de nombreuses lacunes reconnait  l’APC qui pense que si les services de l’Etat ne sont pas exempts de toute responsabilité, l’attitude de la nouvelle municipalité relève au mieux de l’improvisation au pire de la logique politicienne. En effet, il n’y aura aucune activité périscolaire de 15h45 à 16h30, mais une garderie qui de surcroît sera payante pour les familles.

Mais encore

Le mercredi, les transports ne seront pas assurés sous le prétexte fallacieux que les moins de trois ans ne peuvent être transportés, alors que les CLSH n’accueillent que les enfants âgés de trois ans révolus. En ce sens l’APC avait formulé des propositions que ce soit pour le mercredi ou le samedi et le regroupement par zones des écoles pour les activités sur une demi-journée. Toutes ces  propositions sont restées lettre morte.
L’APC demande que la réforme soit appliquée dans les meilleures conditions possibles dans le seul intérêt des enfants, à savoir la mise en place des activités culturelles et sportives et des transports pour le mercredi.
Nous serons extrêmement vigilants sur le coût financier de cette réforme qui ne saurait être supporté par les familles. Si la municipalité campe sur ses positions nous nous réservons le droit de mener des actions dès la rentrée.