"Le conseil d'administration de l’Ira de Bastia s’est tenu hier en présence du Directeur Général de l'Administration et de la Fonction Publique (DGAFP), responsable de la tutelle des Instituts Régionaux d'Administration. Une nouvelle fois, la représentation des personnels de l’Ira de Bastia a alerté la tutelle sur les inquiétudes que la réforme de la formation en cours fait naître au sein de l’établissement bastiais comme dans les autres instituts continentaux...
Une nouvelle fois, l’administration s’est évertuée à minimiser l’impact de la réforme qui se met en place en septembre prochain. Pourtant les chiffres restent têtus et si en septembre 2018 ce sont 146 élèves qui ont rejoint l’Ira de Bastia, ils ne seront plus que 82 à effectuer la rentrée de septembre 2019. À quelques semaines de sa mise œuvre, la réforme de cette formation n’est toujours pas stabilisée et elle s’apparente de plus en plus à un exemple concret de la casse du service public voulue par le gouvernement Macronien. Pour ce qui concerne les conséquences sur l’économie de la ville de Bastia, il est pathétique de prétendre que la disparition effective de plus de 60 emplois n’aura pas d’effet négatif...
Une nouvelle fois, l’administration s’est évertuée à minimiser l’impact de la réforme qui se met en place en septembre prochain. Pourtant les chiffres restent têtus et si en septembre 2018 ce sont 146 élèves qui ont rejoint l’Ira de Bastia, ils ne seront plus que 82 à effectuer la rentrée de septembre 2019. À quelques semaines de sa mise œuvre, la réforme de cette formation n’est toujours pas stabilisée et elle s’apparente de plus en plus à un exemple concret de la casse du service public voulue par le gouvernement Macronien. Pour ce qui concerne les conséquences sur l’économie de la ville de Bastia, il est pathétique de prétendre que la disparition effective de plus de 60 emplois n’aura pas d’effet négatif...
Si nous voulons bien croire que l'existence même des Ira n'est pas remise en cause à court terme, il est évident que les axes politiques choisis concernant les services publics et la réduction des effectifs auront de nouvelles conséquences, à moyen terme, sur les écoles de formation des agents publics..."
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