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Hôpital de Bastia : La CGT occupe et retient…


le Lundi 6 Novembre 2017 à 19:05

La tension est montée d'un cran ce lundi à l'hôpital de Bastia où plusieurs membres de la CGT-Santé sont en grève de la faim depuis huit jours maintenant. Depuis le courant de l'après-midi une quinzaine d'agents ont investi les locaux administratifs du centre hospitalier où ils ont retenu pendant plusieurs heures le directeur de l'agence régionale de la Santé de Corse Gilles Barsacq, le directeur de l'hôpital bastiais ainsi que plusieurs cadres de l'ARS. La promesse de la tenue d'une prochaine réunion a contribué à débloquer la situation mais les personnels restent déterminés et leur action se poursuit.



Hôpital de Bastia : La CGT occupe et retient…
Pendant que les grévistes de la faim de la CGT-Santé, déterminés, poursuivent leur action entamée il y a 8 jours, la tension monte à l'hôpital de Bastia.
Lundi une quinzaine d'agents a décidé d'investir les locaux administratifs de l'établissement où le directeur de l'ARS de Corse, le directeur de l'hôpital et des cadres de l'agence régionale de la Santé étaient réunis.
Comme ils le font depuis plusieurs semaines et comme ils tentent de le faire savoir d'une façon plus spectaculaire encore depuis lundi ils exigent du ministère de la Santé le déblocage immédiat de 15 millions d'euros et non pas des deux enveloppes de 3 millions ainsi que le proposait le ministère.
"Nous bougerons pas tant que nous n'aurons une lettre du ministère s'engageant à débloquer dans les plus brefs délais cette somme" ont répété, à l'envi, lundi les représentants de la CGT qui étaient décidés à se relayer pour retenir les deux directeurs et les cadres de l'ARS dans les locaux administratifs de l'hôpital.


En fin de soirée on apprenait que la CGT-Santé attendait une réponse ce mardi avant 16 heures sur la tenue d'une réunion interministérielle entre Bercy, le ministère de la Santé et les services du Premier ministre.
En attendant la grève de la faim se poursuit. "D'autres rentrent dans le mouvement et deux sortent pour des raisons de santé. Mais nous allons continuer nos actions avec le personnel qui est de plus en plus présent et concerné" expliquait Viviana Albertelli de la CGT-Santé.