Le conflit se poursuit à la Muvistrada. Pour rappel, depuis mardi, les chauffeurs de bus ajacciens sont en grève pour protester contre la décision prise le 27 septembre par la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien – actionnaire majoritaire de la SPL Muvitarra, qui gère les transports en commun – de dénoncer les accords d’entreprise.
Initié par le STC, syndicat majoritaire au sein de la SPL Muvitarra, le mouvement de grève illimité s’est d’abord traduit par la mise en place de barrages filtrants à l’entrée d’Ajaccio, provoquant d’importants embouteillages en début de semaine. Alors que des discussions ont eu lieu jeudi entre le syndicat majoritaire et la direction sans permettre d’entrevoir, pour l'heure, une issue au conflit, le STC bloquait d’ailleurs encore ce vendredi une voie de circulation au niveau du rond-point de la gare.
Par ailleurs, à la suite d’une assemblée générale qui s'est tenue jeudi, la CGT a à son tour décidé de rejoindre le mouvement. « Nous avons décidé d’entrer dans l’action, mais sous une forme différente, en occupant les locaux du site du Vazzio depuis vendredi matin », indique Rudy Albertini, secrétaire régional de la CGT en Corse-du-Sud, en précisant que Force Ouvrière, qui participait jusqu’ici aux barrages aux côtés du STC, s’est également associé à cette action.
L’inquiétude grandit chez les commerçants
Le mouvement de grève, et en particulier les barrages filtrants, a d'ores et déjà des conséquences palpables sur le centre-ville d'Ajaccio, largement déserté durant la semaine, entrainant un certain manque à gagner pour les commerçants dans une période cruciale de l’année. Dans un communiqué transmis vendredi matin à la presse, l’U2P Corse-du-Sud, représentant les commerces de proximité, a ainsi exprimé sa vive inquiétude face à un conflit qui « crée un blocage du territoire et dissuade les consommateurs de se rendre en centre-ville ». « Les commerçants, pourtant déjà fragilisés, constatent une baisse nette de fréquentation, alors même que s’ouvre la période cruciale des fêtes de fin d’année, essentielle à leur équilibre économique », écrit l’organisme, appelant « à la reprise immédiate du dialogue entre les parties ; à l’intervention d’une médiation indépendante pour sortir de l’impasse ; et à une mobilisation des acteurs publics afin de garantir les conditions de fréquentation du centre-ville ». « Les TPE et PME du territoire ne peuvent être les victimes collatérales d’un conflit qui ne les concerne pas. Il y a urgence à restaurer un climat apaisé, propice à l’activité commerciale », insiste encore l’U2P.
Initié par le STC, syndicat majoritaire au sein de la SPL Muvitarra, le mouvement de grève illimité s’est d’abord traduit par la mise en place de barrages filtrants à l’entrée d’Ajaccio, provoquant d’importants embouteillages en début de semaine. Alors que des discussions ont eu lieu jeudi entre le syndicat majoritaire et la direction sans permettre d’entrevoir, pour l'heure, une issue au conflit, le STC bloquait d’ailleurs encore ce vendredi une voie de circulation au niveau du rond-point de la gare.
Par ailleurs, à la suite d’une assemblée générale qui s'est tenue jeudi, la CGT a à son tour décidé de rejoindre le mouvement. « Nous avons décidé d’entrer dans l’action, mais sous une forme différente, en occupant les locaux du site du Vazzio depuis vendredi matin », indique Rudy Albertini, secrétaire régional de la CGT en Corse-du-Sud, en précisant que Force Ouvrière, qui participait jusqu’ici aux barrages aux côtés du STC, s’est également associé à cette action.
L’inquiétude grandit chez les commerçants
Le mouvement de grève, et en particulier les barrages filtrants, a d'ores et déjà des conséquences palpables sur le centre-ville d'Ajaccio, largement déserté durant la semaine, entrainant un certain manque à gagner pour les commerçants dans une période cruciale de l’année. Dans un communiqué transmis vendredi matin à la presse, l’U2P Corse-du-Sud, représentant les commerces de proximité, a ainsi exprimé sa vive inquiétude face à un conflit qui « crée un blocage du territoire et dissuade les consommateurs de se rendre en centre-ville ». « Les commerçants, pourtant déjà fragilisés, constatent une baisse nette de fréquentation, alors même que s’ouvre la période cruciale des fêtes de fin d’année, essentielle à leur équilibre économique », écrit l’organisme, appelant « à la reprise immédiate du dialogue entre les parties ; à l’intervention d’une médiation indépendante pour sortir de l’impasse ; et à une mobilisation des acteurs publics afin de garantir les conditions de fréquentation du centre-ville ». « Les TPE et PME du territoire ne peuvent être les victimes collatérales d’un conflit qui ne les concerne pas. Il y a urgence à restaurer un climat apaisé, propice à l’activité commerciale », insiste encore l’U2P.
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