L'ambiance
Soirée glaciale pour cette première de l 'année en championnat à Mezzavia… Des tribunes un peu moins garnies que lors de la venue de Lyon mais toujours autant de ferveur, d'enthousiasme et d'amour pour les supporters du Gaz envers leur équipe.
Le match
Il ne fallait surtout pas arriver en retard au stade, car, à peine après une minute de jeu à peine, à la suite d'une faute défensive monumentale du capitaine rémois Mandi, Boutaib qui avait flairé le bon coup glissait le ballon au fond des filets du malheureux Placide.
On ne pouvait rêver mieux pour des ajacciens presque surpris de mener au score aussi rapidement.
Pourquoi surpris ? Tout simplement parce que inconsciemment le GFCA ne va pas profiter pleinement de cet avantage comptable et surtout psychologique sur des champenois complètement décontenancés par ce coup du sort.
En effet pendant un quart d'heure le GFCA va pousser mais de manière un peu précipitée, désordonnée plus précisément, un peu comme si c'était Reims qui menait au score.
Cela aura pour effet bizarrement de permettre aux visiteurs de refaire surface petit à petit et de profiter
de l 'impatience du GFCA qui ne posait pas assez son jeu pour ajuster et porter un coup fatal à son adversaire.
Bien au contraire Reims va égaliser d'une manière un peu chanceuse certes mais assez logiquement car le Gazelec après ce premier quart d'heure un peu fou, mais brouillon, a, pour ainsi dire, laissé de l'espoir à De Preville et ses partenaires de revenir dans la partie.
C'est d'ailleurs ce dernier nommé qui va réussir un doublé en quelques minutes et inverser complètement le résultat d'un match devenu tout à coup imprévisible.
Quoiqu'il en soit à la mi-temps c'est le Stade de Reims qui contre toute attente mène 2 à 1.
Impensable se disait-on dans les tribunes? La belle série du GFCA allait elle prendre fin contre un adversaire largement à sa portée et qui en plus était au bord du naufrage lors des premières quinze minutes.
La réponse intervint assez tardivement tout de même aux environs de la 70e minute quand Ducourtioux tout juste rentré en jeu, ajustait un centre parfait pour Larbi qui de la tête trouvait le poteau mais le ballon revenait dans les pieds de Djokovic qui n'avait plus qu'a pousser la balle au fond des filets permettant ainsi aux "rouges et bleus" d'égaliser.
Ce fut un moindre mal pour les ajacciens qui tentèrent en fin de match d'arracher la décision mais comme cela est arrivé rarement cette saison c'est par manque de fraîcheur physique que le Gaz n'a pas réussi à prendre les trois points, se contentant ainsi d'un nul assez logique sur l'ensemble de la partie.
Le GFCA
L'un des atouts principaux du GFCA cette saison repose sur sa remarquable fraîcheur physique qui lui permet de bien gérer son organisation tactique et ainsi prendre le dessus sur ses adversaires, y compris les plus prestigieux.
Je pense que cela ne s'est pas produit samedi soir pour la simple raison que les Ajacciens n'étaient pas au mieux et en tous les cas un ton en dessous de ce qu'ils nous avaient montré avant la trêve.
Moins en jambes, moins performants dans l'impact physique, moins lucides dans le jeu, mauvais choix dans les passes et par conséquent moins efficaces ,les ajacciens n'ont pu faire mieux que ce partages des points.
J'y vois là la principale raison de la performance mitigée d'une équipe qui donne toujours le meilleur d'elle-même mais qui samedi soir n'avait pas les arguments nécessaires pour faire mieux contre un adversaire pourtant largement à sa portée.
L'adversaire
En étant menée au score dès la première minute cette équipe rémoise est parvenue à revenir dans ce match car elle n'a jamais renoncé et a su profiter avec un maximum de réussite du coup de moins bien du GFCA, en déployant beaucoup d'énergie et en bénéficiant du talent de De Preville. Mais à mon avis il lui faudra cela et même peu plus jusqu'à la fin de la saison afin de lutter pour son maintien.
C'est loin d'être gagné car dans l'ensemble cette équipe me paraît très moyenne.
Le bilan
Le GFCA a t il gagné un point ou au contraire en a t il perdu deux ? Chacun pourra tirer sa conclusion, la vérité du soir c'est que les hommes de Thierry Laurey pointent à la 13ème place avec 5 points d'avance sur le premier relégable, c'est tout de même appréciable même si, on le sait rien, n'est joué pour le maintien.