Deux buts de Larbi et le GFCA l'emporte face à Lyon. (Photos Marcu-Antone Costa)
Ce n’était pas le stade des Lumières mais simplement une aire familiale avec près de quatre mille passionnés. Un stade plein quand même (à quelques dizaines de fauteuils près), une ambiance survoltée et une pelouse plus que jouable. Il n’en fallait pas plus pour donner un air de fête à cette rencontre au sommet. D’ailleurs, il n’aura pas fallu attendre le traditionnel round d’observation pour assister à de belles envolées ajacciennes, et cela à deux reprises par Ducourtioux qui plaçait un superbe tir renvoyé par Lopes puis Tchimbubu qui faillit surprendre le gardien Lyonnais suppléé par Koné. Le ton était donné. Les Ajacciens répondaient ainsi à un coup franc des visiteurs à quelques mètres de buts. Une entrée relativement musclée entre les deux équipes dont le jeu se portait aussitôt dans la surface lyonnaise qui procédait très vite au remplacement de Raphael, lequel se plaignait des adducteurs, par Ferri qui se signalait d’entrée se par un tir tendu des 25 mètres.
A la demi-heure de jeu, au sortir de quelques contres menés sans grande conviction par les deux attaques, les Lyonnais se montrèrent dangereux à deux reprises, mais derrière, la défense veillait par une forte présence de Bréchet qui relançait aussitôt son attaque.
Larbi libère Mezzavia
Le GFCA continuait de museler le centre et la relance. Ils finirent par avoir raison de la défense lyonnaise à la suite d’un raid remarquablement ficelé. Ainsi, Zoua, fort bien inspiré, évitait judicieusement une intervention de Gonalons puis glissait à Larbi qui évitait le défenseur et d’un superbe tir croisé plaçait le ballon hors de portée de Lopes. Un but qui reflétait assez bien les tentatives ajacciennes jusque là muselées par une défense regroupée. Le GFCA maîtrisait parfaitement son adversaire, à l’image de Zoua et Youga qui se dépensèrent sans compter dans la relance et la finalisation des actions. A quelques secondes de la pause, les deux joueurs portèrent de nouveau le jeu dans le camp lyonnais en lançant Tchimbubu qui échouait de justesse devant Lopes bien inspiré.
Une belle première mi-temps de la part du GFCA qui s’est montré beaucoup plus efficace dans le jeu, dans la relance surtout et la finition. Les Lyonnais ont quelque peu pêché par manque de réalisme, notamment au milieu du terrain où ils se sont montrés peu solides. Les absences de Lacazette et Valbuena se sont fait ressentir certes, mais avec un tel effectif…Score logique donc pour un GFCA qui aurait pu mener davantage à la marque !
Tout à fait logique !
La traditionnelle visite du président Aulas dans les vestiaires allait-elle apporter du renouveau dans son groupe ?
C’est en tout cas le GFCA qui effectuait un jeu plus plaisant dès la reprise avec quelques contres bien placés et des positions centrales superbement occupées dans la maîtrise du jeu. En clair, il jouait en patron tout en maîtrisant ses positions défensives avec Brechet, Sylla et Mangane, omniprésents qui relançaient sans cesse vers Larbi, Youga et Tchimbubu qui se montraient dangereux.
D’ailleurs, sur un contre venu de l’aile droite, Ducourtioux héritait du ballon et lançait judicieusement Larbi qui profitait d’une bévue du défenseur lyonnais pour tromper Lopes pour la deuxième fois d’un tir magistral en coin. C’était du délire dans un stade comblé par onze bonhommes euphoriques et d’une grande efficacité. Et une prise de commandement amplement méritée.
Piqués au vif, les lyonnais se ruèrent à leur tour dans la surface ajaccienne et faillirent réduire l’écart. Ils récidivèrent peu après, et cette fois, Grenier, qui héritait d’un passe de Ghezzal, évita Mangane et ne laissa aucune chance à Maury.
Le très beau le coup franc de Le Moigne à 8 minutes du terme aurait pu surprendre Lopes mais ce dernier se coucha parfaitement sur la balle et évita le pire, d’autant que quelques minutes plus tard, la sanction que tout le stade attendait (sauf l’arbitre) ne vint pas à la suite d’un fauchage douteux sur Larbi dans la surface. Le GFCA dominait plus encore son adversaire qui ne dût son salut qu’à de superbes parades de Lopez, véritablement en état de grâce…
Un troisième but aurait été plus en rapport avec la prestation des ajacciens mais le gardien lyonnais a sorti le grand jeu en fin de match ; Heureusement d’ailleurs…La visite de M. Aulas dans les vestiaires n’a pas produit l’effet désiré semble-t-il !
J. F.
A la demi-heure de jeu, au sortir de quelques contres menés sans grande conviction par les deux attaques, les Lyonnais se montrèrent dangereux à deux reprises, mais derrière, la défense veillait par une forte présence de Bréchet qui relançait aussitôt son attaque.
Larbi libère Mezzavia
Le GFCA continuait de museler le centre et la relance. Ils finirent par avoir raison de la défense lyonnaise à la suite d’un raid remarquablement ficelé. Ainsi, Zoua, fort bien inspiré, évitait judicieusement une intervention de Gonalons puis glissait à Larbi qui évitait le défenseur et d’un superbe tir croisé plaçait le ballon hors de portée de Lopes. Un but qui reflétait assez bien les tentatives ajacciennes jusque là muselées par une défense regroupée. Le GFCA maîtrisait parfaitement son adversaire, à l’image de Zoua et Youga qui se dépensèrent sans compter dans la relance et la finalisation des actions. A quelques secondes de la pause, les deux joueurs portèrent de nouveau le jeu dans le camp lyonnais en lançant Tchimbubu qui échouait de justesse devant Lopes bien inspiré.
Une belle première mi-temps de la part du GFCA qui s’est montré beaucoup plus efficace dans le jeu, dans la relance surtout et la finition. Les Lyonnais ont quelque peu pêché par manque de réalisme, notamment au milieu du terrain où ils se sont montrés peu solides. Les absences de Lacazette et Valbuena se sont fait ressentir certes, mais avec un tel effectif…Score logique donc pour un GFCA qui aurait pu mener davantage à la marque !
Tout à fait logique !
La traditionnelle visite du président Aulas dans les vestiaires allait-elle apporter du renouveau dans son groupe ?
C’est en tout cas le GFCA qui effectuait un jeu plus plaisant dès la reprise avec quelques contres bien placés et des positions centrales superbement occupées dans la maîtrise du jeu. En clair, il jouait en patron tout en maîtrisant ses positions défensives avec Brechet, Sylla et Mangane, omniprésents qui relançaient sans cesse vers Larbi, Youga et Tchimbubu qui se montraient dangereux.
D’ailleurs, sur un contre venu de l’aile droite, Ducourtioux héritait du ballon et lançait judicieusement Larbi qui profitait d’une bévue du défenseur lyonnais pour tromper Lopes pour la deuxième fois d’un tir magistral en coin. C’était du délire dans un stade comblé par onze bonhommes euphoriques et d’une grande efficacité. Et une prise de commandement amplement méritée.
Piqués au vif, les lyonnais se ruèrent à leur tour dans la surface ajaccienne et faillirent réduire l’écart. Ils récidivèrent peu après, et cette fois, Grenier, qui héritait d’un passe de Ghezzal, évita Mangane et ne laissa aucune chance à Maury.
Le très beau le coup franc de Le Moigne à 8 minutes du terme aurait pu surprendre Lopes mais ce dernier se coucha parfaitement sur la balle et évita le pire, d’autant que quelques minutes plus tard, la sanction que tout le stade attendait (sauf l’arbitre) ne vint pas à la suite d’un fauchage douteux sur Larbi dans la surface. Le GFCA dominait plus encore son adversaire qui ne dût son salut qu’à de superbes parades de Lopez, véritablement en état de grâce…
Un troisième but aurait été plus en rapport avec la prestation des ajacciens mais le gardien lyonnais a sorti le grand jeu en fin de match ; Heureusement d’ailleurs…La visite de M. Aulas dans les vestiaires n’a pas produit l’effet désiré semble-t-il !
J. F.
La feuille de match
Gazélec Ajaccio 2 – 1 Olympique Lyonnais (Mi-temps 1 – 0)
Stade Ange Casanova à Ajaccio.
Buts : pour le Gazelec, Larbi (32’, 67’). Pour l’OL, Grenier (72’).
Arbitre : A.Delerue.
Avertissements : pour Ajaccio, Mangane (21’), Tshibumbu (83’), Boutaib (90’). Pour l’OL, Grenier (82’)
Gazélec
Maury – Coeff (puis Djokovic 73’), Mangane, Brechet, Sylla - Ducourtioux, LeMoigne, Larbi, Youga (puis Filippi 77’) – Zoua (puis Boutaib 69’), Tshibumbu. Entr. : T. Laurey.
Lyon
Lopes – Rafael (puis Ferri 14’), Mapou, Gonalons (cap.), Koné, Bedimo (puis Ghezzal 66’) - Tolisso, Grenier, Malbranque (puis Darder 70’) - Cornet, Beauvue. Entr. : H. Fournier.