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GFCA : Jean-Bati Scaglia nous a quittés


José Fanchi le Mardi 23 Juin 2015 à 20:04

La triste nouvelle de sa disparition nous est parvenue mardi matin sur le port d’Ajaccio, là où il aimait tant se promener et saluer ses amis. Jean-Bati Scaglia s’en est allé dans un monde que l’on dit meilleur, rejoindre ses amis footballeurs et chanteurs.



Sur ce cliché, le temps de la gloire, avec son ami Angeot Dellasantina « Capita » (à gauche) disparu lui aussi il y a peu de temps
Sur ce cliché, le temps de la gloire, avec son ami Angeot Dellasantina « Capita » (à gauche) disparu lui aussi il y a peu de temps
Pur enfant d’Ajaccio, Jean-Bati est né et a grandi dans la cité Impériale, rue des trois Marie et boulevard Sampiero, là ou résidait sa famille et ou se trouvait la station-service familiale.
Adolescent, Jean-Bati, comme beaucoup de ses amis, aimait le foot et avait montré des dispositions particulières à cette discipline qu’il pratiquait au sein de l’ancien « Bistrot » le Football Club Ajaccien. Très vite, il avait rejoint l’équipe fanion pour participer à la grande aventure des années soixante avec ce qui allait devenir le GFCA. Quatre titres de champion de France amateur, des coupes et des trophées des années durant, Jean-Bati était un joueur à la grande technique, très élégant et surtout efficace dans son jeu. C’était l’élément-clé dans l’entre jeu, du milieu de terrain où il distillait le jeu et où il lui arrivait souvent de marquer. Footballeur de talent certes, mais aussi excellent chanteur à ses heures, au Pavillon Bleu notamment, aux côtés des frères Paulo et Pierrot Quilici ses fidèles amis.
« J’habite la ville Impériale, dans un quartier original, ça sent l’essence » était sa chanson fétiche qu’il avait empruntée à Charles Aznavour sur l’air de « comme ils disent », mais aussi « Hirondelle légère » et autres « comme un soleil » de Michel Fugain.
Après sa carrière de footballeur, Jean-Bati était entré à EDF-Corse comme la plupart de ses camarades de club et passait le plus clair de ses loisirs sur les hauteurs de la ville, au Pavillon Bleu qui était sa seconde maison ou à la plage, l’été venu.
Ces dernières années, avant que la maladie ne l’atteigne, il se promenait souvent sur le port où il rejoignait ses amis. Il avait gardé ce côté « bonne humeur » qui lui allait si bien, de sorte qu’il n’hésitait jamais à pousser la chansonnette et plus particulièrement les titres d’Aznavour dont il était un fan.
Jean-Bati était ce qu’il est convenu d’appeler un brave type. Il repose désormais auprès de ses parents au Canucciu.
J. F.