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GFCA-Bordeaux : Une belle victoire mais une grande douleur


José Fanchi le Samedi 31 Octobre 2015 à 23:17

A Mezzavia, depuis trois journées, les rencontres se suivent et se ressemblent. Possession du ballon, raids rondement menés et tirs au but. Rien à voir avec le début de saison et les fameuses 20 premières minutes désastreuses !



(Photos Marcu-Antone Costa)
(Photos Marcu-Antone Costa)
Samedi soir, après seulement une quarantaine de secondes de jeu, le tir de Larbi aurait mérité un autre sort tant la frappe était puissante et cadrée. Mais Carrasso veillait et s’en tira fort bien en repoussant le ballon des deux mains.  Le GFCA avait, comme on pouvait s’y attendre, pris le match à bras-le-corps et imposé son jeu tant au milieu du terrain que dans les contres rapides et plaisants. Notamment la très belle percée de Coeff qui adressa un superbe centre que Zoua faillit convertir en but sans l’intervention du gardien bordelais. Autre coup de chaud pour des Ajacciens enthousiastes qui  menaient la vie dure à leur adversaire du jour qui, c’est le cas de le dire, envoyait de toutes les couleurs face à de remuants attaquants déterminés.


 Appliqués, sérieux dans la relance, puissants en attaques, les Ajacciens ont fait preuve d’une ténacité et appliqués les consignes avec perfection, offrant trente premières minutes d’un jeu clair et précis avec des occasions comme s’il en pleuvait tant et si bien que cela sentait un peu le sauve qui peut chez les Girondins.
On venait d’assister à la première occasion franche des bordelais et il ne restait que quelques minutes avant la pause. Dans la relance de cette action, le bloc ajaccien se dirigeait vers l’entrée de la surface et consécutivement  à une passe de Youga, Larbi décochait un violent tir sur lequel Carrasso ne pouvait absolument rien faire. Ce but tant attendu  récompensa  fort logiquement les diables rouges qui  réalisèrent une première mi-temps de toute beauté avec une possession de balle d’environ 57% . 

Une première mi-temps expédiée sur  les chapeaux de roue et un but de toute beauté qui donnait un avantage fort mérité aux ajacciens. 
Il a fallu attendre le premier quart d’heure en seconde mi-temps pour se rendre compte que Bordeaux avait totalement changé son système de jeu. Plus appliqués, plus entreprenants dans la relance, les Girondins montèrent d’un cran et au milieu du terrain et devant, avec une belle série de raids pas commodes pour les ajacciens repliés sur eux-mêmes voir secoués par de rapides contres.  Sans doute ont-ils eu le tort de trop se replier et de laisser le milieu de terrain à l’adversaire il est vrai grâce au système déployé par les bordelais qui a totalement perturbé le jeu des ajacciens  bien obligé de se replier et de défendre un peu plus virilement,.. 

Cela  eut pour conséquence directe, un deuxième carton pour Rodéric Filippi. A dix, il fallut resserrer les rangs mais aussi  prendre des risques en procéder par contres. Ce que fit le GFCA, quelque peu bousculé. Les ajacciens ne se démontèrent pas pour autant et osaient des raids bien ficelé. Au cours de l’u n d’eux, Zoua, décalé sur la gauche, servait judicieusement Larbi qui d’un maître-tir, trompa Carrasso. Un but que l ‘on n’attendait plus et qui donna une autre physionomie à la rencontre. 
Une première mi-temps de rêve, un jeu plein de générosité et une seconde période à l’enthousiasme, voilà le GFCA sur orbite pour aller de l’avant, pour sortir de l’enfer des profondeurs.
Ce ne sont pas les visiteurs d’un soir, Guy Calleja  et Gérard Lefillatre, qui diront le contraire…
J. F

Le GFCA en deuil

Moment d'intense émotion à Mezzavia : L'hommage des joueurs, du staff et des dirigeants à Frédéric Rossi
Moment d'intense émotion à Mezzavia : L'hommage des joueurs, du staff et des dirigeants à Frédéric Rossi
La nouvelle est tombée au milieu de l’après-midi alors que les dirigeants se préparaient à la rencontre et que les joueurs prenaient leur collation. L’intendant du club, Frédéric Rossi, qui avait fait sa tournée des vestiaires et alors qu’il se dirigeait vers son bureau situé à l’étage, il se plaignait auprès de ses collègues de douleurs à la poitrine.
Bon pied bon œil, agréable et très concentré sur son travail, il a été victime d’une crise cardiaque foudroyante. Il était assis devant son bureau et s’est il s’est littéralement affaissé sur celui-ci. 
Frédéric était âgé de 48 ans qu’il a d’ailleurs fêté hier avec sa famille et ses amis.
C’est un voile de tristesse qui a recouvert le stade Ange-Casanova et l’équipe dirigeante ainsi que les joueurs, sont tous particulièrement affectés par cette perte cruelle de leur intendant et ami Frédéric Rossi. A Monaco la semaine dernière où il occupait les mêmes fonctions.  Il avait rejoint le GFCA en tout début de saison. 
Corse Net Infos s’incline devant la douleur de sa famille et lui adresse ses condoléances émues. 
J. F.