Lionel Mortini, maire de Belgudè.
En permission, François Vincentelli et François Guidicelli ont embarqués sur le vapeur Le Balkan, reliant Marseille à Calvi, pour rentrer chez eux à Belgudè. Dans la nuit du 15 au 16 août, alors que le navire ne se trouvait qu'à quelques miles de Calvi, il a été torpillé par le UB-48, sous-marin allemand. À son bord, 519 passagers, dont 300 soldats en permission. Les deux François de Belgudè, âgés de 36 et 23 ans, seront portés disparus en mer le 16 août 1918 avec 417 autres passagers.
Jeudi matin, le maire de Belgudè, Lionel Mortini, élus et habitants de la commune, ont rendu hommage à la mémoire des deux enfants du village. Marie-Claire Ceccaldi, adjointe au maire, accompagnée de la jeune collégienne Jade Savelli, a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts. « C'est le devoir de mémoire auprès de la jeune génération » confiait-elle. « Il est important de rendre hommage au Balkan », ajoutait Lionel Mortini. « Cette année, cela fait 100 ans que la tragédie a eu lieu. D'une manière générale, c'est étonnant que pour le centenaire, il n'y ait pas de cérémonie. Pour la commune de Belgudè, c'est important de commémorer ceux qui sont morts là-bas, lors de cette guerre de 14/18. Tout au long de l'année, pour chaque soldat tombé, nous célébrons les mémoires. C'est fondamental pour nous ! Nous retrouvons ainsi les filiations car il y a toujours des descendants et cela permet de ne pas les oublier. Ces soldats ne sont pas morts pour rien ! Chaque soldat sera mis en avant. C'est la matrice de ce que nous sommes. Nous ne devons pas oublier ce que nous sommes et où nous devons aller ». Une stèle en mémoire des morts de la Première Guerre mondiale devrait voir le jour sur la commune en fin d'année 2018 ou début 2019.
Jeudi matin, le maire de Belgudè, Lionel Mortini, élus et habitants de la commune, ont rendu hommage à la mémoire des deux enfants du village. Marie-Claire Ceccaldi, adjointe au maire, accompagnée de la jeune collégienne Jade Savelli, a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts. « C'est le devoir de mémoire auprès de la jeune génération » confiait-elle. « Il est important de rendre hommage au Balkan », ajoutait Lionel Mortini. « Cette année, cela fait 100 ans que la tragédie a eu lieu. D'une manière générale, c'est étonnant que pour le centenaire, il n'y ait pas de cérémonie. Pour la commune de Belgudè, c'est important de commémorer ceux qui sont morts là-bas, lors de cette guerre de 14/18. Tout au long de l'année, pour chaque soldat tombé, nous célébrons les mémoires. C'est fondamental pour nous ! Nous retrouvons ainsi les filiations car il y a toujours des descendants et cela permet de ne pas les oublier. Ces soldats ne sont pas morts pour rien ! Chaque soldat sera mis en avant. C'est la matrice de ce que nous sommes. Nous ne devons pas oublier ce que nous sommes et où nous devons aller ». Une stèle en mémoire des morts de la Première Guerre mondiale devrait voir le jour sur la commune en fin d'année 2018 ou début 2019.
Envoyer à un ami
Version imprimable
