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François Valery à Ajaccio : « La Corse, c’est ma terre adoptive »


Philippe Peraut le Samedi 4 Janvier 2020 à 07:57

De passage dans la cité impériale où il a répondu à l’invitation de Dumè Catalini, François Valery a donné un concert ce samedi dans le hall du Palais des Congrès transformé, pour la circonstance, en scène. Aux côtés de ses musiciens, la star des années « seventies » a interprèté ses plus grands tubes pour souffler les vingt bougies du gratuit In Piazza. Fidèle à sa ligne de conduite, Dumè Catalini a choisi de rester dans le disco des années fastes (70 à 90) et propose, après Boney M et Patrick Juvet il y a dix ans, François Valery. S’il n’a plus son aura ou le physique de ses belles années, il reste une icône qui a marqué plusieurs générations. Les fans du Palm Beach, du Week-End, de la Rive Sud (Acropolis, Blue Moon) ou du mythique Santa Lina apprécieront…En attendant, c’est en toute simplicité que le chanteur a répondu à nos questions…



Dominique Catalini et François Valery)
Dominique Catalini et François Valery)
- François Valery et la Corse, une belle histoire ?
- Oui et elle dure depuis plus de quarante ans. Ce n’est pas la première fois. Je viens régulièrement ici et j’ai de la famille du côté de Cargèse et Porto Vecchio. Mes neveux habitent ici. J’ai chanté dans de nombreux endroits de l’île notamment sur la place du Diamant d’Ajaccio ou encore à Bastelica. C’est toujours avec un plaisir immense que je viens chanter. Ici, rien n’est pareil. La Corse, c’est ma terre adoptive. Ce sont des liens très forts. Dominique Catalini, qui est un pote, m’a sollicité et j’ai bien sûr répondu avec plaisir.

- Le programme du concert ?
- Mes grands classiques, des chansons émouvantes et d’autres, notamment celles de ma composition. Il m’a semblé logique de chanter Mamma Corsica que j’avais écrite pour Patrick Fiori et qui avait fait un tabac à l’époque. C’est une façon, pour moi, de rendre hommage à cette île que j’aime. 

- François Valery aujourd’hui ?
- Je fais un peu partie des murs (rires). Plus sérieusement, je fais quelques concerts et je continue d’écrire. J’ai  eu la chance d’appartenir à des générations d’idoles dans les années soixante-dix et quatre-vingt. Je ne fais plus autant crier les minettes ! Elles crient mais ont un peu plus de vingt ans.

- Le show-biz au XXIe siècle ?
- Je ne veux pas juger. Chaque époque a sa musique. Celle d’aujourd’hui a ses qualités. Et puis je suis d’une nature bienveillante. Je souhaite du bonheur à tous ces jeunes. Ne pas se réjouir du succès de la jeunesse, c’est se condamner à vieillir malheureux.

-Des projets à venir ?
- Cantà !