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François Modesto : '"On aurait pu prendre un coup de couteau"


le Samedi 22 Novembre 2014 à 10:19

François Modesto est à cran. Il en a gros sur la "patate". Et il sort vite sur ses gonds quand certains de ses interlocuteurs, journalistes, essayent de faire verser la conférence d'avant-match dans la polémique. Il en a été ainsi lorsque l'on a évoqué le statut d'intérimaire de Ghislain Printant ou lorsque l'on a évoqué les difficultés du Sporting à trouver un entraîneur général. Mais l'homme qui a pris de l'assurance en prenant de l'âge n'a pas manqué de dire ce qu'il avait sur le cœur après les incidents de Nice. Avec un certain art, consommé, de l'ironie… Lisez.



François Modesto avec Ghislain Printant
François Modesto avec Ghislain Printant

François Modesto, c'est évident, voulait faire passer le message.
Et il est passé.
Et sans doute a t-il été entendu par celui auquel il était adressé.
"Déjà je remercie la commission  (de discipline) parce qu'elle ne m'a pas suspendu, ni Squillaci, ni Romaric. On a agressé les supporters de Nice, on a envahi le terrain et je pensais que Monsieur Thiriez nous aurait appelés pour nous donner un an de suspension. Il faut mettre les choses au clair. C'est un scandale. Jean-Louis Leca est suspendu un match plus un en sursis alors qu'il a agité un drapeau. Nice fait appel, c'est encore plus scandaleux" a dénoncé le défenseur bastiais.


"On aurait pu prendre un coup de couteau"
"On s'est fait agresser, on aurait pu prendre un coup de couteau, on ne sait jamais, parce qu'il peut y avoir des fous dans un stade » a t-il poursuivi . « Si ça s'était passé à Bastia, ça aurait été dans tous les journaux en France, à tous les 20 heures, ça aurait été une guerre civile, on aurait sûrement fait cinq ou six matchs à l'extérieur. Mais bon, parfois il vaut mieux descendre des tribunes et dire qu'on s'excuse pour l'arbitrage* auprès des grands clubs, plutôt que d'appeler certains joueurs qui jouent dans le même championnat mais qui jouent dans de petits clubs et qui ont failli être agressés ou finir à l'hôpital... Ce sont les grandes instances, ils sont là pour tout regarder mais c'est vrai que souvent, Bastia est pris du mauvais côté. »

La peine de Jean-Louis Leca, coupable d'avoir brandi la bandera, a certes été réduite mais elle n'est pas pour autant tolérable comme l'a dit vendredi matin François Modesto et comme l'a refusé dans le courant de l'après-midi le club en saisissant le CNOSF.
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*Le président de la LNF s'était excusé auprès du président après Lens-PSG pour l’arbitrage)