Là-haut, sur son nuage musical, Marc u Longu doit être fier du petit. Celui qui a donné une âme à la chanson corse et ajaccienne, poète, auteur-compositeur et interprète de talent a, soixante ans durant, charmé la nuit ajaccienne et dépeint le théâtre de rue et ses milliers de comédiens. Avant de nous quitter en 1984.
Xavier nous avait déjà offert, il y a quelques années, un vibrant hommage à son musicien de père, un spectacle fort d’intensité ! Il est revenu régulièrement sur le sujet, avec toujours autant de passion et de foi dans la chanson de variété et dans la chanson corse. Son « Casino municipal d’Ajaccio de 1945 à 1965 » a rappelé de bien agréables souvenirs aux générations encore présentes.
Xavier nous avait déjà offert, il y a quelques années, un vibrant hommage à son musicien de père, un spectacle fort d’intensité ! Il est revenu régulièrement sur le sujet, avec toujours autant de passion et de foi dans la chanson de variété et dans la chanson corse. Son « Casino municipal d’Ajaccio de 1945 à 1965 » a rappelé de bien agréables souvenirs aux générations encore présentes.
La chanson comme on l’aime
Sur la scène de l’Empire, le Casino avait été reconstitué à l’identique, avec les estrades fixes et mobiles, les ouvreuses en uniforme, la clientèle, les danseuses et même le personnel. Les membres de l’orchestre sont montés, un à un, sur la scène et ont entamé le fameux « Night and Day » et dans la foulée « Petite Fleur », morceaux interprétés par le talentueux trompettiste José Carboni. Peu après, les danseurs sont arrivés, les ouvreuses plaçaient les clients pendant que les garçons servaient le champagne et donnaient le coup d’envoi de trois heures de spectacle.
Comment oublier ces instants magiques et l'hommage à Jean Faucelli, l’inoubliable accordéoniste, qui a sillonné Corse et continent, sa vie durant. Puis, dans la foulée Claude Bolling et son orchestre ont rendu hommage à Edith Piaf avec notamment « La Foule » et « Hymne à l’amour. Aussitôt après, un grand hommage à Tino Rossi. La soirée s’était poursuivie avec l’évocation des grands bals de l’ACA et du « Bistrot », suivie d’une animation consacrée à Luis Mariano et d’une démonstration de tango par Maggie et Raphaël.
Même Angèle Mozziconacci était là
Le temps de changer les décors et le public retrouva l’inénarrable Angèle Mozziconacci en attendant l’hommage à Django Reinhardt par le Hot Club de Corse de Jean-Jacques Cristi, qui fut aussitôt relayé par trois chanteuses rappellant le grand Ray Ventura et son célèbre « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ! » sans oublier l’attraction consacrée à Dalida.
A la fermeture du rideau, quelques classiques « Tico-Tico », « Czardas de Monti »et un hommage à Marc Paoli avec les célèbres chansons « O sgio Cummissà » et « la Boudeuse» ont été servis en dessert au public.
Ce soir là, Xavier et ses partenaires ont pleinement réussi leur numéro. Leur spectacle avait soulevé des gerbes d’enthousiasme tant il est vrai que l’époque, contée et racontée de l’Aiacciu Bellu, continue de susciter beaucoup d’engouement dans la cité impériale.
Qui, mieux que Xavier pourrait reconstituer ces merveilleux instants de pur bonheur ?
On s’attendait à une annonce du genre, mais il semble que l'information n’ait pas beaucoup circulé, si l’on en croit les proches du milieu musical. En tout cas, si l’idée d’organiser une aussi belle soirée venait à aboutir, le public ajaccien serait nombreux et comblé, à n’en pas douter.
Sur la scène de l’Empire, le Casino avait été reconstitué à l’identique, avec les estrades fixes et mobiles, les ouvreuses en uniforme, la clientèle, les danseuses et même le personnel. Les membres de l’orchestre sont montés, un à un, sur la scène et ont entamé le fameux « Night and Day » et dans la foulée « Petite Fleur », morceaux interprétés par le talentueux trompettiste José Carboni. Peu après, les danseurs sont arrivés, les ouvreuses plaçaient les clients pendant que les garçons servaient le champagne et donnaient le coup d’envoi de trois heures de spectacle.
Comment oublier ces instants magiques et l'hommage à Jean Faucelli, l’inoubliable accordéoniste, qui a sillonné Corse et continent, sa vie durant. Puis, dans la foulée Claude Bolling et son orchestre ont rendu hommage à Edith Piaf avec notamment « La Foule » et « Hymne à l’amour. Aussitôt après, un grand hommage à Tino Rossi. La soirée s’était poursuivie avec l’évocation des grands bals de l’ACA et du « Bistrot », suivie d’une animation consacrée à Luis Mariano et d’une démonstration de tango par Maggie et Raphaël.
Même Angèle Mozziconacci était là
Le temps de changer les décors et le public retrouva l’inénarrable Angèle Mozziconacci en attendant l’hommage à Django Reinhardt par le Hot Club de Corse de Jean-Jacques Cristi, qui fut aussitôt relayé par trois chanteuses rappellant le grand Ray Ventura et son célèbre « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ! » sans oublier l’attraction consacrée à Dalida.
A la fermeture du rideau, quelques classiques « Tico-Tico », « Czardas de Monti »et un hommage à Marc Paoli avec les célèbres chansons « O sgio Cummissà » et « la Boudeuse» ont été servis en dessert au public.
Ce soir là, Xavier et ses partenaires ont pleinement réussi leur numéro. Leur spectacle avait soulevé des gerbes d’enthousiasme tant il est vrai que l’époque, contée et racontée de l’Aiacciu Bellu, continue de susciter beaucoup d’engouement dans la cité impériale.
Qui, mieux que Xavier pourrait reconstituer ces merveilleux instants de pur bonheur ?
On s’attendait à une annonce du genre, mais il semble que l'information n’ait pas beaucoup circulé, si l’on en croit les proches du milieu musical. En tout cas, si l’idée d’organiser une aussi belle soirée venait à aboutir, le public ajaccien serait nombreux et comblé, à n’en pas douter.