En France, les dépenses de santé s'élèvent en moyenne à 2 750 euros par an et par patient. Mais ce chiffre varie selon les territoires. En Corse, par exemple, le montant grimpe à 3 550 euros par an et par patient, selon une étude géographique de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publiée vendredi.
Mais pourquoi les dépenses de santé varient-elles d'un département à l'autre ?
Selon l'institut statistique du ministère de la Santé qui s'est penché sur les disparités territoriales concernant les dépenses de santé et les restes à charge des patients, en se basant sur des données de 2018, ces différences s'expliquent en partie par la structure démographique des territoires : une population plus âgée aura tendance à alourdir les dépenses moyennes, de même qu'une population féminine.
"La demande de soins étant fortement liée à l’âge et notablement au sexe", relève la Drees dans ce communiqué publié ce 5 mai. Une fois corrigées de l'âge et du sexe de la population, les dépenses de santé restent plus élevées dans les départements d'outre-mer, en Corse, dans le quart nord-est métropolitain, et sur le pourtour méditerranéen, selon l'étude. "Les dépenses de santé sont ainsi un peu plus élevées dans les départements où le taux de pauvreté est le plus important. En effet, les patients les plus précaires sont susceptibles d'avoir davantage besoin de soins, même s'ils sont également les plus concernés par le renoncement aux soins", note la Drees.
Disparité de tarification
Les dépenses de santé par habitant ont également tendance à être plus élevées dans les départements "où le niveau de vie des plus aisés est le plus élevé", et dans ceux où l'offre de soins est plus abondante, relève l'étude. "Dans certains départements du pourtour méditerranéen, le niveau élevé de dépenses est lié à une densité médicale importante", note la DREES.
Autre facteur de gonflement de la dépense de santé par habitant est l’accessibilité de l’offre de soins : "Ainsi, dans certains départements du pourtour méditerranéen, le niveau élevé de dépenses est lié à une densité médicale importante, tandis que le niveau de dépenses est plus faible dans l’ouest de la France, où la densité médicale est plus limitée." relève l'étude qui souligne que "les modulations géographiques des tarifs réglementaires de soins et biens médicaux dans certains territoires comme la Corse peuvent aussi contribuer aux disparités de dépenses." Ces tarifications plus élevées pourraient "à elles seules (...) expliquer le surcroît de dépenses de santé observé dans certains départements", selon la note.
Pour aller plus loin
Mais pourquoi les dépenses de santé varient-elles d'un département à l'autre ?
Selon l'institut statistique du ministère de la Santé qui s'est penché sur les disparités territoriales concernant les dépenses de santé et les restes à charge des patients, en se basant sur des données de 2018, ces différences s'expliquent en partie par la structure démographique des territoires : une population plus âgée aura tendance à alourdir les dépenses moyennes, de même qu'une population féminine.
"La demande de soins étant fortement liée à l’âge et notablement au sexe", relève la Drees dans ce communiqué publié ce 5 mai. Une fois corrigées de l'âge et du sexe de la population, les dépenses de santé restent plus élevées dans les départements d'outre-mer, en Corse, dans le quart nord-est métropolitain, et sur le pourtour méditerranéen, selon l'étude. "Les dépenses de santé sont ainsi un peu plus élevées dans les départements où le taux de pauvreté est le plus important. En effet, les patients les plus précaires sont susceptibles d'avoir davantage besoin de soins, même s'ils sont également les plus concernés par le renoncement aux soins", note la Drees.
Disparité de tarification
Les dépenses de santé par habitant ont également tendance à être plus élevées dans les départements "où le niveau de vie des plus aisés est le plus élevé", et dans ceux où l'offre de soins est plus abondante, relève l'étude. "Dans certains départements du pourtour méditerranéen, le niveau élevé de dépenses est lié à une densité médicale importante", note la DREES.
Autre facteur de gonflement de la dépense de santé par habitant est l’accessibilité de l’offre de soins : "Ainsi, dans certains départements du pourtour méditerranéen, le niveau élevé de dépenses est lié à une densité médicale importante, tandis que le niveau de dépenses est plus faible dans l’ouest de la France, où la densité médicale est plus limitée." relève l'étude qui souligne que "les modulations géographiques des tarifs réglementaires de soins et biens médicaux dans certains territoires comme la Corse peuvent aussi contribuer aux disparités de dépenses." Ces tarifications plus élevées pourraient "à elles seules (...) expliquer le surcroît de dépenses de santé observé dans certains départements", selon la note.
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