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Pour faire baisser la mortalité, en 2018 le gouvernement avait fait le choix d'abaisser la vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens, sans séparateur central. Ce projet porté par Édouard Philippe, alors Premier ministre, avait provoqué la colère de certaines associations d’usagers de la route et des "gilets jaunes".
Un an plus tard, un amendement à la loi d’orientation des mobilités a été adopté, afin d’assouplir la règle et le gouvernement annonçait donc que chaque département était désormais libre de relever la limitation de vitesse, sous certaines conditions.
D’après la Sécurité routière, au 31 juillet 2022, 42 départements sont ainsi revenus à l’ancienne réglementation, mais dans 54 autres, les autorités locales on résisté comme en Corse où les 2 460 km de routes départementales et 330 de routes territoriales du réseau routier resteront limités à 80 km/h.
Déjà en 2019 l'Exécutif de Corse avait indiqué refuser la possibilité de déroger à la règle des 80 km/h sur les axes secondaires pour ne pas prendre le risque d’augmenter le nombre d’accidents. "La vitesse reste malgré tout un des facteurs importants des accidents mortels ou graves dans l'île. Le caractère montagneux et sinueux d'une très grande partie de notre réseau routier est à relever également. La sécurité routière reste une compétence de_l’État qui pourrait imputer à la Collectivité de Corse la responsabilité des accidents mortels en cas de relèvement de la vitesse à 90km/h" indiquait le 11 octobre 2019 Lauda Giudicelli, conseillère exécutive en charge elle de la jeunesse, du sport et de l'égalité homme-femme lors d'une session de l'Assemblea di a Ghjiuventù
Au delà des chiffres, la Sécurité routière rappelle que "la vitesse demeure l’un des facteurs d’accidents importants" et que le passage aux 80 km/h "avait permis d’épargner au niveau national 349 vies sur 20 mois". Des chiffres contestés par des associations d’automobilistes.
En Corse on dénombre 30 décès en 2019, 29 en 2021, et plus de 20 dans les 6 premiers mois de 2022.
Un an plus tard, un amendement à la loi d’orientation des mobilités a été adopté, afin d’assouplir la règle et le gouvernement annonçait donc que chaque département était désormais libre de relever la limitation de vitesse, sous certaines conditions.
D’après la Sécurité routière, au 31 juillet 2022, 42 départements sont ainsi revenus à l’ancienne réglementation, mais dans 54 autres, les autorités locales on résisté comme en Corse où les 2 460 km de routes départementales et 330 de routes territoriales du réseau routier resteront limités à 80 km/h.
Déjà en 2019 l'Exécutif de Corse avait indiqué refuser la possibilité de déroger à la règle des 80 km/h sur les axes secondaires pour ne pas prendre le risque d’augmenter le nombre d’accidents. "La vitesse reste malgré tout un des facteurs importants des accidents mortels ou graves dans l'île. Le caractère montagneux et sinueux d'une très grande partie de notre réseau routier est à relever également. La sécurité routière reste une compétence de_l’État qui pourrait imputer à la Collectivité de Corse la responsabilité des accidents mortels en cas de relèvement de la vitesse à 90km/h" indiquait le 11 octobre 2019 Lauda Giudicelli, conseillère exécutive en charge elle de la jeunesse, du sport et de l'égalité homme-femme lors d'une session de l'Assemblea di a Ghjiuventù
Au delà des chiffres, la Sécurité routière rappelle que "la vitesse demeure l’un des facteurs d’accidents importants" et que le passage aux 80 km/h "avait permis d’épargner au niveau national 349 vies sur 20 mois". Des chiffres contestés par des associations d’automobilistes.
En Corse on dénombre 30 décès en 2019, 29 en 2021, et plus de 20 dans les 6 premiers mois de 2022.