Cyrille Brunel, un des médecins libéraux à l'origine du collectif corse, dénonce une fois de plus les attaques du gouvernement contre les médecins.
« Nous vivons une période où les médecins libéraux sont tenus responsables de la dégradation du système de santé par nos politiques », déplore le Dr Cyrille Brunel du collectif ML Corsica. Détonateur, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, le projet qui fait exploser les médecins : le DMP, Dossier Médical Partagé, un carnet de santé numérique adossé à « Mon espace santé ». Un projet de loi entend le rendre plus contraignant, jusqu’à envisager des pénalités en cas de non-alimentation ou de non-consultation.
Pour les syndicats il s’agit d’une attaque de plus contre la médecine libérale. Et les médecins corses d'emboiter le pas de leurs homologues continentaux. « Dans le cadre d'un mouvement national d'ampleur, face à des réformes coercitives mettant gravement en danger l'accès aux soins, le Collectif des médecins libéraux Corsica annonce une grève des médecins libéraux en Corse du 5 au 15 janvier 2026», explique le Dr Brunel Cyrille, détaillant les reproches envers le gouvernement : Loi de financement de la sécurité sociale pour 2026, proposition de loi dit « Garrot – mouiller», projet de loi relatif à la lutte contre les fraudes sociales et fiscales. Et le Dr Cyrille Brunel d'enfoncer le clou: « Ces textes imposent aux médecins libéraux des contraintes, administratives, excessives et punitives, incompatibles avec l'exercice médical, l'indépendance professionnelle et la qualité des soins. Ils portent atteinte à la liberté de prescription ».
Selon le Dr Cyrille Brunelles conséquences pourraient être graves pour les médecins comme pour les patients. « Sous la menace de sanctions financières pouvant atteindre 49 000 € par an, les médecins pourraient être contraints de fermer leur cabinet pour aller exercer à l'autre bout du territoire, délaissant leurs patients, transmettre des données de santé sensibles, refuser des prescriptions médicalement justifiées pour des raisons purement administratives. Les médecins libéraux refusent une médecine fondée sur la sanction, les quotas et le contrôle administratif permanent au détriment des patients et de l'accès aux soins, particulièrement en Corse, territoire déjà fragilisé », détaille-t-il. Et d'avertir : « La Corse connaît déjà un accès aux soins dégradé et cela va s’aggraver car ces lois mortifères ne tiennent pas compte des particularités de la Corse et de son vieillissement supérieur au territoire national. Nous avons donc décidé de nous joindre à ce mouvement national d'ampleur historique. Il faut savoir que 2 500 chirurgiens vont s'exiler en Belgique ! »
Pour les syndicats il s’agit d’une attaque de plus contre la médecine libérale. Et les médecins corses d'emboiter le pas de leurs homologues continentaux. « Dans le cadre d'un mouvement national d'ampleur, face à des réformes coercitives mettant gravement en danger l'accès aux soins, le Collectif des médecins libéraux Corsica annonce une grève des médecins libéraux en Corse du 5 au 15 janvier 2026», explique le Dr Brunel Cyrille, détaillant les reproches envers le gouvernement : Loi de financement de la sécurité sociale pour 2026, proposition de loi dit « Garrot – mouiller», projet de loi relatif à la lutte contre les fraudes sociales et fiscales. Et le Dr Cyrille Brunel d'enfoncer le clou: « Ces textes imposent aux médecins libéraux des contraintes, administratives, excessives et punitives, incompatibles avec l'exercice médical, l'indépendance professionnelle et la qualité des soins. Ils portent atteinte à la liberté de prescription ».
Selon le Dr Cyrille Brunelles conséquences pourraient être graves pour les médecins comme pour les patients. « Sous la menace de sanctions financières pouvant atteindre 49 000 € par an, les médecins pourraient être contraints de fermer leur cabinet pour aller exercer à l'autre bout du territoire, délaissant leurs patients, transmettre des données de santé sensibles, refuser des prescriptions médicalement justifiées pour des raisons purement administratives. Les médecins libéraux refusent une médecine fondée sur la sanction, les quotas et le contrôle administratif permanent au détriment des patients et de l'accès aux soins, particulièrement en Corse, territoire déjà fragilisé », détaille-t-il. Et d'avertir : « La Corse connaît déjà un accès aux soins dégradé et cela va s’aggraver car ces lois mortifères ne tiennent pas compte des particularités de la Corse et de son vieillissement supérieur au territoire national. Nous avons donc décidé de nous joindre à ce mouvement national d'ampleur historique. Il faut savoir que 2 500 chirurgiens vont s'exiler en Belgique ! »
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