L'association Emaho Corsica poursuit son objectif de démocratiser les outils de la création numérique, en mettant l'accent sur l'usage responsable et citoyen des technologies de l'information et de la communication (TIC). Elle œuvre tout au long de l'année et sur tout le territoire corse à travers des projets transdisciplinaires, dont l'une des initiatives phares est le programme Bastia Ville Digitale Académie.
Depuis le 4 février, Emaho a lancé les « Atelier-Pause-méridienne » à l'école Charles Andrei, située dans le quartier de Lupino à Bastia. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves de plusieurs écoles, dont celles de François Amadei et Marie Reynoard, à un usage raisonné d'internet et des réseaux sociaux. À travers un jeu éducatif intitulé Horizon Game, les enfants apprennent les bonnes pratiques numériques tout en s'amusant. L'atelier, qui se déroule sur 10 semaines, inclut des séances de jeu et un quizz pour mesurer l’acquisition des connaissances. L'objectif est d'outiller les jeunes pour qu'ils puissent naviguer sur le web de manière sécurisée et positive.
Dans la même optique de sensibilisation, l'association organise ce 11 février à l'Ile-Rousse une activité d'« Intervention Prévention » pour une vingtaine d’élèves, de la 6ᵉ à la 3ᵉ. Les thématiques abordées incluront l’identité numérique, l’usurpation d’identité, l’utilisation raisonnée des réseaux sociaux et la gestion du temps d’écran. Ces jeunes seront également formés pour devenir des ambassadeurs contre le cyberharcèlement et ainsi accompagner leurs pairs en cas de situation à risque. L’objectif est de leur fournir les clés nécessaires pour repérer et prévenir les dangers du monde numérique.
Enfin, Emaho poursuit ses actions de mémoire et d’histoire avec le programme « Mémoires vivantes », qui se tiendra à Ajaccio, dans le quartier Saint-Jean, du 17 au 21 février. Ce projet intergénérationnel réunit jeunes et seniors autour de la capture de témoignages sonores et photographiques. Les jeunes participants, formés à la prise de son et d'image, enregistrent les récits des anciens, préservant ainsi la mémoire du quartier. À travers ces témoignages, l’atelier permet de documenter l’évolution du quartier et de mettre en lumière son histoire et son identité, vues à travers les yeux des jeunes habitants.