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Double homicide de Poretta : nouvelles interpellations


le Mercredi 9 Octobre 2019 à 13:05

Plusieurs personnes ont encore été interpellées en Corse ce mardi dans le cadre de la fusillade de Poretta qui, au mois de décembre 2017, avait fait deux morts.



Double homicide de Poretta : nouvelles interpellations
Après une première vague d'interpellations   survenue au mois de Juin de l'année dernière, une dizaine d'hommes ont encore appréhendés été mardi matin par les policiers de l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) et la PJ d'Ajaccio dans le cadre de l'enquête sur le double homicide perpétré le 5 Décembre 2017 à l'aéroport de Bastia-Poretta, a révélé mardi soir leparisien.fr   
Selon notre confrère, ce sont au total 8 personnes âgées de "25 à 48 ans" qui sont tombés ce mardi dans les mailles du filet tendu par les policiers.
Selon leparisien.fr  il s'agit de personnes connues par les services de police et toutes seraient "soupçonnées d'avoir participé à la logistique" qui a débouché sur le double assassinat de décembre 2017.


Les faits s'étaient déroulés le 5 Décembre 2017 à 11h15 à l'aéroport de Bastia-Poretta peu après l'arrivée de  l'avion en provenance de Paris-Orly. 
Un homme - Antoine Quilichini - qui venait de quitter son véhicule, sur le parking, et qui se dirigeait vers l'aérogare pour accueillir un ami, a été froidement abattu  par un individu cagoulé qui, visiblement, l'attendait.   
Le tireur avait ensuite continué à faire feu sur un proche de la victime puis était parti en courant, avant de s'engouffrer dans un véhicule de couleur sombre où un complice l'attendait. 
Antoine Quilichini avait été tué sur le coup.
Il était venu  accueillir la seconde victime de la sanglante fusillade, Jean-Luc Codaccioni, détenu au centre pénitentiaire Borgo, qui avait bénéficié d'une permission de sortie pour se rendre à Paris.
Jean-Luc Codaccioni, 54 ans, avait été  médicalisé sur place avant d'être évacué par l'hélicoptère de la Sécurité Civile vers le Centre hospitalier de Bastia où il avait été admis dans un état critique.
Il était décédé quelques jours pus tard.

Comme les 19 personnes, déjà été mises en examen pour « homicides volontaires en bande organisée », « association de malfaiteurs en vue de la commission des crimes d'homicide volontaire en bande organisée » et « destructions de biens par incendie », les personnes en garde à vue depuis mardi matin dans le cadre de cette affaire instruite par la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée), qui peuvent être entendues pendant 96 heures, sont susceptibles de se voir signifier les mêmes mises en examen.