
Liora Jaccotet et Pascal Cesari lors de la représentation pour les scolaires ce mardi à Jeanne d'Arc.
« La nuit des temps » est un seul-en-scène sensible et personnel de Pascal Cesari et Liora Jaccotet. Les deux jeunes gens, même pas la trentaine, se sont rencontrés à l’école de théâtre de St Etienne. «On a créé cette pièce en 2023 à l’Athénée et depuis on l’a présentée une trentaine de fois dont deux en Corse. Aujourd’hui je suis très content d’être chez moi, à Bastia» explique Pascal Cesari.
Cette pièce nous plonge dans l’univers familial de Pascal, dans les années 60, et dans lequel il évoque son grand-oncle, Jean-Marie Cesari. «Tout est parti d’une vieille photo en noir et blanc qui était chez moi. On y voit poser mon père et un autre personnage, un grand-oncle. Un être qui faisait se poser des questions à bien des gens de son entourage. Ce grand-oncle est pour moi un prétexte, celui de se questionner sur les invisibles, la filiation. La démarche d’un jeune homme qui cherche les réponses du présent dans le passé».
Mais qui était donc Jean-Marie Cesari ? Un homosexuel ? Mort du sida ? Pourquoi est-il resté seul, à une période et dans une Corse rurale où un homme se devait de fonder une famille ? À défaut de preuves, la fiction prend le relais car de Jean-Marie Cesari, il ne reste pas grand-chose en fait: Quelques vieilles photos de famille en noir et blanc, quelques souvenirs de ses proches. Liora Jaccottet, qui assure une belle mise en scène, et Pascal Cesari partent ainsi sur les traces de ce grand-oncle solitaire, cinéphile, décédé en 1980, et fantasment sa vie. En s’appuyant sur les artifices du cinéma et une myriade de personnages campés avec malice et délice par Pascal, ils composent les multiples facettes de ce portrait réinventé. L’humour succède à l’émotion, la mélancolie au rire, l’illusion au réel…un hommage à ce personnage atypique. «Ma famille prend cela comme un bel hommage. Mes proches et ceux qui l’ont connu ont été tout à la fois étonnés, émus ».
Après la « Nuit des temps », la « Nuit des Molières »? «On m’a nominé pour mon personnage de Cléante, de l’Avare mis en scène par Clément Poirée. C’est un rêve, une reconnaissance. C’est incroyable ».
Cette pièce nous plonge dans l’univers familial de Pascal, dans les années 60, et dans lequel il évoque son grand-oncle, Jean-Marie Cesari. «Tout est parti d’une vieille photo en noir et blanc qui était chez moi. On y voit poser mon père et un autre personnage, un grand-oncle. Un être qui faisait se poser des questions à bien des gens de son entourage. Ce grand-oncle est pour moi un prétexte, celui de se questionner sur les invisibles, la filiation. La démarche d’un jeune homme qui cherche les réponses du présent dans le passé».
Mais qui était donc Jean-Marie Cesari ? Un homosexuel ? Mort du sida ? Pourquoi est-il resté seul, à une période et dans une Corse rurale où un homme se devait de fonder une famille ? À défaut de preuves, la fiction prend le relais car de Jean-Marie Cesari, il ne reste pas grand-chose en fait: Quelques vieilles photos de famille en noir et blanc, quelques souvenirs de ses proches. Liora Jaccottet, qui assure une belle mise en scène, et Pascal Cesari partent ainsi sur les traces de ce grand-oncle solitaire, cinéphile, décédé en 1980, et fantasment sa vie. En s’appuyant sur les artifices du cinéma et une myriade de personnages campés avec malice et délice par Pascal, ils composent les multiples facettes de ce portrait réinventé. L’humour succède à l’émotion, la mélancolie au rire, l’illusion au réel…un hommage à ce personnage atypique. «Ma famille prend cela comme un bel hommage. Mes proches et ceux qui l’ont connu ont été tout à la fois étonnés, émus ».
Après la « Nuit des temps », la « Nuit des Molières »? «On m’a nominé pour mon personnage de Cléante, de l’Avare mis en scène par Clément Poirée. C’est un rêve, une reconnaissance. C’est incroyable ».