Lorsqu’on lui pose la question de l’apprentissage d’un autre niveau, l’expérience d’un onze qui le découvre (à de rares exceptions près) l’entraineur ajaccien revient aussitôt sur le match de dimanche face aux néo promus d’Angers : « L’apprentissage je veux bien, mais rappelez-vous de l’entame du match et de ce coup franc suivi du but sans oublier le break qui a suivi. Que voulez-vous comme explication ? C’est vrai, nous avons complètement manqué notre entrée. C’est tout ! Et c’est compliqué… »
Pour cette quatrième journée, le coach dispose d’une vingtaine de joueurs (un luxe dit-il) mais il ne sait pas encore qui sera du déplacement mais semble avoir sa petite idée sur d’éventuelles rentrées si les « petits bobos » de la semaine venaient à priver certains éléments de terrain. Il préfère attendre, clarifier les choses et composer un groupe de 18 avant de s’envoler vers Lille via Paris.
Mangane en renfort ?
On sait que Kader Mangane est opérationnel et en mesure de faire sa rentrée au stade Pierre Mauroy. Rentrée qui pourrait faire du bien au moral des troupes comme on a pu le constater lors des dernières séances d’entrainement cette semaine. Surtout face à une équipe en proie au doute depuis le début de la saison avec toutefois, pour circonstances atténuantes, des adversaires plutôt musclés à l’image de Bordeaux, Monaco et PSG. Des poids lourd du championnat. Ceci explique cela…
Comme le GFCA, Lille n’a pas encore marqué le moindre but. Le doute s’est donc installé des deux côtés et chacun en a pris conscience. Thierry Laurey est sûr d’une chose et ne se force pas à le répéter : « Tous les matches vont être compliqués, surtout pour les promus. On a peut-être eu la faiblesse de croire, supporters, joueurs, staff et… presse, que le match d’Angers aurait été plus facile que celui contre Paris au Parc des Princes. On s’est aperçu que c’est le match où l’on était le plus en difficulté. Tout simplement. Nous avons certainement donné un bon coup de main aux Angevins en début de rencontre, il faut être honnête. Ensuite, nous n’avons jamais été en mesure de les mettre hors de position, peut-être à la fin de la rencontre, mais c’était un peu tard. Angers est une équipe très bien organisée, très athlétique, efficace surtout, qui a su pleinement profiter de nos faiblesses du début de rencontre. »
Avec deux points au compteur sur les trois premières rencontres, les Lillois ne vont certainement pas tarder à se ressaisir, surtout avec la venue dans ses murs d’une équipe qui n’a rien à voir avec les trois citées plus haut. Cela, les Ajacciens en sont parfaitement conscients, comme le souligne fort justement Thierry Laurey : «Je trouve que c’est une équipe cohérente qui n’a certes pas marqué de but, comme nous, mais avec un nouveau coach qui vient d’arriver et qui veut faire passer son message, imposer ses idées. Le temps de mettre tout cela en place, le problème va probablement se résoudre petit à petit. Sur les matches que j’ai pu voir, je pense que c’est une bonne équipe dotée d’une base solide qui va monter en puissance. Il va falloir se méfier. En fait, le problème, c’est nous ! Si on débute nos matches comme nous l’avons fait samedi dernier, il est certain que ce sera compliqué. Il faut aborder les rencontres avec beaucoup plus de rigueur, plus de réalisme et qu’on arrête de prendre des buts stupides… »
Eviter les faiblesses de début de match…
Avec un meilleur choix au coup de sifflet et un meilleur positionnement par la suite, le GFCA est certain que l’entame leur donnera ce mental qui leur a fait cruellement défaut lors des premières journées. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : « Il faut garder la tête froide et ne plus faire des erreurs pareilles. On établi un plan de jeu, on prévient les joueurs, mais il est certain que lorsque on prend un but après une minute de jeu, le moins que l’on puisse dire est que c’est mal engagé ! Sur un coup franc à 25 mètres, un joueur regarde le ballon et sept autres tournent le dos, je trouve que ça fait beaucoup. Donc, trop de joueurs passifs. L’adversaire à joué malin et cela fait partie du haut niveau…Les joueurs manquent visiblement d’expérience en Ligue 1 certes, mais manquer de vice c’est moins acceptable ! »
Un état d’esprit à créer
Avec le pénalty manqué à Troyes et une victoire possible, il faut croire que le manque de conviction était bel et bien évident lors de la première rencontre. C’est en tout cas l’avis de l’entraîneur : « Il doit y avoir des raisons objectives au fait que nous n’ayons pas marqué de but alors que cela était possible. Ce n’est pas le fait de ne pas marquer mais bien celui de ne pas se créer des occasions. Il y a un état d’esprit à créer, des automatismes à trouver, force est de reconnaître qu’aujourd’hui nous ne sommes pas performants dans ces deux domaines. Il faut faire preuve de beaucoup plus de solidarité. »
Il va sans dire qu’au lendemain de ce match à Lille, va se poser la question du recrutement. Il reste trois jours avant la fin du mercato. Même si ce n’est pas à l’ordre du jour, le sujet sera vraisemblablement d’actualité. Les bruits de couloir (et Dieu sait s’il y en a depuis la construction des nouvelles installations) circulent même autour de la pelouse. La rumeur à ceci de particulier, c’est un phénomène de transmission d’une histoire à prétention de vérité et de révélation !
Le groupe du GFCA
Goda, Mury, Coeff, Filippi, Martinez, Sylla, Mangane, Lemoigne, Ducourtioux, Poggi, Boutaib, youga, Djokovic, Mayi, Pujol, Zoua, Larbi, Dia
J. F.
Pour cette quatrième journée, le coach dispose d’une vingtaine de joueurs (un luxe dit-il) mais il ne sait pas encore qui sera du déplacement mais semble avoir sa petite idée sur d’éventuelles rentrées si les « petits bobos » de la semaine venaient à priver certains éléments de terrain. Il préfère attendre, clarifier les choses et composer un groupe de 18 avant de s’envoler vers Lille via Paris.
Mangane en renfort ?
On sait que Kader Mangane est opérationnel et en mesure de faire sa rentrée au stade Pierre Mauroy. Rentrée qui pourrait faire du bien au moral des troupes comme on a pu le constater lors des dernières séances d’entrainement cette semaine. Surtout face à une équipe en proie au doute depuis le début de la saison avec toutefois, pour circonstances atténuantes, des adversaires plutôt musclés à l’image de Bordeaux, Monaco et PSG. Des poids lourd du championnat. Ceci explique cela…
Comme le GFCA, Lille n’a pas encore marqué le moindre but. Le doute s’est donc installé des deux côtés et chacun en a pris conscience. Thierry Laurey est sûr d’une chose et ne se force pas à le répéter : « Tous les matches vont être compliqués, surtout pour les promus. On a peut-être eu la faiblesse de croire, supporters, joueurs, staff et… presse, que le match d’Angers aurait été plus facile que celui contre Paris au Parc des Princes. On s’est aperçu que c’est le match où l’on était le plus en difficulté. Tout simplement. Nous avons certainement donné un bon coup de main aux Angevins en début de rencontre, il faut être honnête. Ensuite, nous n’avons jamais été en mesure de les mettre hors de position, peut-être à la fin de la rencontre, mais c’était un peu tard. Angers est une équipe très bien organisée, très athlétique, efficace surtout, qui a su pleinement profiter de nos faiblesses du début de rencontre. »
Avec deux points au compteur sur les trois premières rencontres, les Lillois ne vont certainement pas tarder à se ressaisir, surtout avec la venue dans ses murs d’une équipe qui n’a rien à voir avec les trois citées plus haut. Cela, les Ajacciens en sont parfaitement conscients, comme le souligne fort justement Thierry Laurey : «Je trouve que c’est une équipe cohérente qui n’a certes pas marqué de but, comme nous, mais avec un nouveau coach qui vient d’arriver et qui veut faire passer son message, imposer ses idées. Le temps de mettre tout cela en place, le problème va probablement se résoudre petit à petit. Sur les matches que j’ai pu voir, je pense que c’est une bonne équipe dotée d’une base solide qui va monter en puissance. Il va falloir se méfier. En fait, le problème, c’est nous ! Si on débute nos matches comme nous l’avons fait samedi dernier, il est certain que ce sera compliqué. Il faut aborder les rencontres avec beaucoup plus de rigueur, plus de réalisme et qu’on arrête de prendre des buts stupides… »
Eviter les faiblesses de début de match…
Avec un meilleur choix au coup de sifflet et un meilleur positionnement par la suite, le GFCA est certain que l’entame leur donnera ce mental qui leur a fait cruellement défaut lors des premières journées. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : « Il faut garder la tête froide et ne plus faire des erreurs pareilles. On établi un plan de jeu, on prévient les joueurs, mais il est certain que lorsque on prend un but après une minute de jeu, le moins que l’on puisse dire est que c’est mal engagé ! Sur un coup franc à 25 mètres, un joueur regarde le ballon et sept autres tournent le dos, je trouve que ça fait beaucoup. Donc, trop de joueurs passifs. L’adversaire à joué malin et cela fait partie du haut niveau…Les joueurs manquent visiblement d’expérience en Ligue 1 certes, mais manquer de vice c’est moins acceptable ! »
Un état d’esprit à créer
Avec le pénalty manqué à Troyes et une victoire possible, il faut croire que le manque de conviction était bel et bien évident lors de la première rencontre. C’est en tout cas l’avis de l’entraîneur : « Il doit y avoir des raisons objectives au fait que nous n’ayons pas marqué de but alors que cela était possible. Ce n’est pas le fait de ne pas marquer mais bien celui de ne pas se créer des occasions. Il y a un état d’esprit à créer, des automatismes à trouver, force est de reconnaître qu’aujourd’hui nous ne sommes pas performants dans ces deux domaines. Il faut faire preuve de beaucoup plus de solidarité. »
Il va sans dire qu’au lendemain de ce match à Lille, va se poser la question du recrutement. Il reste trois jours avant la fin du mercato. Même si ce n’est pas à l’ordre du jour, le sujet sera vraisemblablement d’actualité. Les bruits de couloir (et Dieu sait s’il y en a depuis la construction des nouvelles installations) circulent même autour de la pelouse. La rumeur à ceci de particulier, c’est un phénomène de transmission d’une histoire à prétention de vérité et de révélation !
Le groupe du GFCA
Goda, Mury, Coeff, Filippi, Martinez, Sylla, Mangane, Lemoigne, Ducourtioux, Poggi, Boutaib, youga, Djokovic, Mayi, Pujol, Zoua, Larbi, Dia
J. F.