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Coupe de France : Le derby bastiais au CAB


le Dimanche 6 Janvier 2013 à 19:15

L'histoire est, dit on, un éternel recommencement. Depuis dimanche après-midi et le résultat, logique, obtenu par le CAB face au Sporting (2-0), il est difficile de pouvoir soutenir encore un tel raisonnement. Le Sporting l'avait, en effet, emporté 5 à 1 il y a deux ans. Dimanche à Ajaccio, le CAB a pris une belle revanche en se qualifiant pour les seizièmes de finale de la coupe à la faveur de deux buts de N'Diaye et de Grimaldi, avec la complicité de Marchal !



Coupe de France : Le derby bastiais au CAB
Un résultat logique et une grosse tuile pour l'équipe de Frédéric Hantz qui ne s'attendait sans doute pas à connaître une telle mesaventure à Ajaccio.
Pourtant jusqu'à l'ouverture du score et ce but de Lasanna N'Diaye, l'homme en forme du CAB depuis plusieurs semaines, rien ne laissait présager une telle issue.
Le Sporting avait plutôt bien maîtrisé son sujet et avait d'entrée de jeu pris un ascendant sur le CAB qui pliait mais ne rompait pas et qui à l'image de Lombard à la claquette déterminante sur une reprise de la tête de Marchal.
Mais à la faveur de l'un de ses contres que le CAB pratique avec un art particulier, c'était le Sporting qui mettait, le premier, un genou à terre.
Le KO ?
Il n'était pas loin.
Grimaldi, avec la complicité de Marchal, replongeait, jusque avant la pause, le Sporting dans ses affres défensifs !
La seconde période ?
Elle ne permit jamais au Sporting de relever la tête. A l'opposé le CAB en pleine confiance s'offrait mille et une occasions d'aggraver la marque.
Ça, c'est ce que retiendra l'hisoire.
Le reste sera pour nous une affaire d'impressions.

Déception 
Que ce 32es de finale se soit disputé dans un stade pratiquement vide. La fête du football bastiais méritait une toute autre affluence.

Apprécié
La bise d'avant match entre Frédéric Hantz et Stéphane Rossi, les deux entraîneurs. On savait que le premier tenait en belle estime le second. Cette image l'a confirmé.

Fébrilité
C'est celle dont fit faire preuve, dès le début de la rencontre, la défense du Sporting sur cette passe en retrait de Harek et l'hésitation de Bonnefoi qui permit au CAB d'obtenir un corner.

Les concernés
Si au CAB tout le monde a joué au même niveau du côté du Sporting rares ont été les joueurs à vouloir vraiment ce succès. Capitaine Cahuzac donna longtemps l'exemple. Gilles Cioni s'employa tant qu'il put  sur son côté droit et Thauvin se multiplia en vain. Le reste de l'ensemble sest dilué d'une incroyable façon au fil des minutes.

Le plus malheureux
Yannick Cahuzac. Son épaule gauche a encore souffert après avoir disputé un ballon aérien avec Romain Pastorelli. On ose espérer que la blessure qui entraîné sa sortie sera sans conséquence pour le capitaine bastiais déjà touché à plusieurs reprises à son épaule.

La bonne impression
Ce CAB étonnant de lucidité. Qui a su attendre le Sporting pour mieux le surprendre; Mais aussi et surtout pour presque lui donner une leçon durant la dernière demi-heure de jeu période durant laquelle Pastor, N'Diaye, Grimaldi et Le Mat - rien que ça - auraient pu sans problème aggraver la marque.

Les mots
De joie d'Antoine Emmanuelli fier de l'exploit de son équipe qui reconnaît que le CAB a peut-être pris le Sporting au bon moment. Ceux de Hantz qui affirme que ce match c'est plus le CAB qui l'a gagné que le sporting qui l'a perdu. Mais quelle déception dans le propos de l'entrâineur bastiais. Ceux de Stéphane Rossi qui après avoir souligné la performance de son équipe se dit déçu "d'avoir éliminé son club de cœur".

Les images
Celles de Jojo Bonavita et José Franceschini, un ancien du CAB, donnant l'accolade à Stéphane Rossi.
Tous ceux qui s'attendaient à un derby avec débordements et incidents, à la clef, en ont été pour leurs frais !

La rectification
Pendant un bon moment les deux commentateurs d'Eurosport ont dit mille et une choses du CABE lorsqu'il parlait du CAB. Commentaire faisant on leur a soufflé la bonne appellation à l'oreille et le CAB est redevenu C A B.
La joie
Celle discrète des joueurs et du CAB. Le succès et la qualification sont certes historiques. Le fait qu'elle ait été obtenue face au club de la Corse, ainsi que la souligné Di Fraya, a peut tempéré les ardeurs. Mais la victoire n'en est pas moins grande et belle.

Le CAB
Les progrès de l'équipe de Stéphane Rossi sont incontestables. Son comportement en championnat en est une preuve. Celle de ce succès, que le Sporting ne put en aucun cas lui contester, est peut être la plus belle. Elle sera magnifiée si en 16es de finale à Furiani il confime son succès de dimanche face aux Bretons du Stade brestois.
Mais avant il y aura d'importantes échéances à honorer en championnat. Dès ce mercredi face au FC Metz et samedi face à Quevilly à Erbajolo. Deux rendez-vous aussi importants que celui parfaitement, honoré, dimanche à Ajaccio.


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