Boutaib double…
Les 15 premières minutes se déroulèrent sur un rythme plutôt timide mais c’est pourtant Guingamp qui se montrait incisif à deux reprises après que Boutaib ait failli ouvrir la marque juste après le coup d’envoi ! En effet, sur des contres partis du centre, la défense ajaccienne se laissait surprendre et ne dût son salut qu’au sang froid de Goda une première fois puis Sylla ensuite qui sauvait sur sa ligne. Cela eut pour conséquence de piquer au vif les ajacciens qui se remirent jouer et corriger leur milieu de terrain, et à Louis Poggi d’adresser un superbe ballon à Touré, qui disputait là sa deuxième rencontre, lequel glissait vers Boutaib qui doublait la mise. Comme à la parade !
Voilà pour ces trente premières minutes nettement à l’avantage d’un GFCA au jeu plus posé, efficace surtout dans la relance avec beaucoup plus d’opportunisme que samedi, dans la finition notamment. Mais comme le soulignait Thierry Laurey hier, « le milieu a tendance à perdre de son efficacité en cela crée des situations complexes que l’on pourrait éviter… On a vu le résultat avec Reims…»
Hier, les joueurs ont appliqué les consignes à quelques détails près et surtout joué avec le secret espoir d’éviter à tout prix les prolongations comme leur a sans doute glissé leur entraîneur avant le coup d’envoi. A deux buts à zéro à la pause, le GFCA semblait à l’abri de toute surprise face à une formation bretonne privée de ses meilleurs éléments…Et surtout préoccupée de sa situation actuelle en championnat…
…Et triple la mise
Le GFCA n’eut pas à attendre très longtemps pour afficher sa supériorité et surtout son efficacité dans la relance. Ainsi, au sortir de deux attaques guingampaises, Bréchet récupérait la balle sur la droite du terrain et adressait un véritable caviar à Boutaib lequel, d’un maître pied gauche, s’en allait battre Lössl. Du grand art.
Menant à la marque, le GFCA maîtrisait fort bien son sujet, mais l’En Avant ne baissait pas les bras pour autant et portrait souvent le jeu dans le camp ajaccien où Goda et ses lieutenants veillaient. Trois buts à zéro à l’heure de jeu et compte tenu de la maîtrise affichée par le GFCA, la cause paraissait entendue. Il n’y avait plus qu’une seule équipe sur le terrain, intraitable en défense, efficace au milieu et remarquablement inspirée en attaque, à l’image de Djokovic dont le tir heurtait le montant gauche. La rencontre tournait à la démonstration mais plus rien ne sera marqué jusqu’au coup de sifflet final.
Une belle revanche sur un terrain jouable, sans plus.
A chacun sa coupe !
Et surtout, bienvenue à nos amis guingampais dans quelques jours…
J.-F. V.
Les 15 premières minutes se déroulèrent sur un rythme plutôt timide mais c’est pourtant Guingamp qui se montrait incisif à deux reprises après que Boutaib ait failli ouvrir la marque juste après le coup d’envoi ! En effet, sur des contres partis du centre, la défense ajaccienne se laissait surprendre et ne dût son salut qu’au sang froid de Goda une première fois puis Sylla ensuite qui sauvait sur sa ligne. Cela eut pour conséquence de piquer au vif les ajacciens qui se remirent jouer et corriger leur milieu de terrain, et à Louis Poggi d’adresser un superbe ballon à Touré, qui disputait là sa deuxième rencontre, lequel glissait vers Boutaib qui doublait la mise. Comme à la parade !
Voilà pour ces trente premières minutes nettement à l’avantage d’un GFCA au jeu plus posé, efficace surtout dans la relance avec beaucoup plus d’opportunisme que samedi, dans la finition notamment. Mais comme le soulignait Thierry Laurey hier, « le milieu a tendance à perdre de son efficacité en cela crée des situations complexes que l’on pourrait éviter… On a vu le résultat avec Reims…»
Hier, les joueurs ont appliqué les consignes à quelques détails près et surtout joué avec le secret espoir d’éviter à tout prix les prolongations comme leur a sans doute glissé leur entraîneur avant le coup d’envoi. A deux buts à zéro à la pause, le GFCA semblait à l’abri de toute surprise face à une formation bretonne privée de ses meilleurs éléments…Et surtout préoccupée de sa situation actuelle en championnat…
…Et triple la mise
Le GFCA n’eut pas à attendre très longtemps pour afficher sa supériorité et surtout son efficacité dans la relance. Ainsi, au sortir de deux attaques guingampaises, Bréchet récupérait la balle sur la droite du terrain et adressait un véritable caviar à Boutaib lequel, d’un maître pied gauche, s’en allait battre Lössl. Du grand art.
Menant à la marque, le GFCA maîtrisait fort bien son sujet, mais l’En Avant ne baissait pas les bras pour autant et portrait souvent le jeu dans le camp ajaccien où Goda et ses lieutenants veillaient. Trois buts à zéro à l’heure de jeu et compte tenu de la maîtrise affichée par le GFCA, la cause paraissait entendue. Il n’y avait plus qu’une seule équipe sur le terrain, intraitable en défense, efficace au milieu et remarquablement inspirée en attaque, à l’image de Djokovic dont le tir heurtait le montant gauche. La rencontre tournait à la démonstration mais plus rien ne sera marqué jusqu’au coup de sifflet final.
Une belle revanche sur un terrain jouable, sans plus.
A chacun sa coupe !
Et surtout, bienvenue à nos amis guingampais dans quelques jours…
J.-F. V.
La fiche technique
Stade Ange-Casanova GFCA : 3 Guingamp : 0 (2-0)
Buts : Boutaib (4e, 21e, 48e)
Arbitre : M. Buquet
Avertissements : Coco (10e), Mathis (45e)
GFCA
Goda - Touré puis Coeff, (69e), Filippi, Bréchet puis Mangane, (67e), Martinez - Poggi (cap.), Youga, Djokovic, Sylla - Boutaïb puis (Larbi, (87e), Mayi.
Guingamp
Lössl - Martins Pereira, Angoua, Sorbon, Jacobsen - Coco puis (Hery, 85e), Mathis (cap) puis (Dos Santos, !69e), Blas, Giresse - Privat puis (Briand, (76e), Dembélé.
Buts : Boutaib (4e, 21e, 48e)
Arbitre : M. Buquet
Avertissements : Coco (10e), Mathis (45e)
GFCA
Goda - Touré puis Coeff, (69e), Filippi, Bréchet puis Mangane, (67e), Martinez - Poggi (cap.), Youga, Djokovic, Sylla - Boutaïb puis (Larbi, (87e), Mayi.
Guingamp
Lössl - Martins Pereira, Angoua, Sorbon, Jacobsen - Coco puis (Hery, 85e), Mathis (cap) puis (Dos Santos, !69e), Blas, Giresse - Privat puis (Briand, (76e), Dembélé.