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Coupe de France : Le FBIR attend Bordeaux à Mezzavia


le Mercredi 8 Janvier 2014 à 13:58

Le tirage au sort a désigné Bordeaux, quatrième de L1 et tenant du trophée, pour le 16e de finale de coupe de France que Jouera le FBIR. Une affiche historique, pour le pensionnaire de CFA2, qui veut mettre les petits plats dans les grands pour recevoir son hôte de prestige. Pour autant, pas de place pour la peur, bien au contraire, dirigeants et entraîneurs sont enthousiastes, bien qu'il faille pour ce faire descendre jusqu'à Mezzavia...



Les Balanins tête baissée vers les 16èmes (Ritrattu : O.C. CorseNetInfos)
Les Balanins tête baissée vers les 16èmes (Ritrattu : O.C. CorseNetInfos)
A deux semaines de l'événement, que d'aucun en Balagna rêve de voir se transformer en exploit retentissant, les acteurs du Football Balagna Isula Rossa son en émoi. Fiers de leur équipe, et surtout de ce que le club est en train de réaliser, entraîneurs et dirigeants n'attendent qu'une chose : le match!  
Ils savent en effet désormais que la rencontre devra se jouer à Mezzavia, et non à Furiani, comme cela aurait pu être le cas. Cela ne décourage pour autant pas Christian Graziani, qui prépare déjà ses cartes pour la bataille.

"On ne va pas négliger le côté sportif" N. Geniarelli

Coupe de France : Le FBIR attend Bordeaux à Mezzavia
« On va rencontrer une région de football, Bordeaux est un club mythique qui a marqué le football Français", explique Ch. Graziani.
"C’est ce qu’on voulait, on reçoit un très gros. C’est une équipe qui est quatrième du championnat et qui continue d’avoir des résultats. Avant la préparation tactique du match, il y a une gestion des hommes. On a deux ou trois matchs avant de recevoir Bordeaux. Il va donc falloir que l’on puisse gérer le groupe ; on a trois joueurs à deux cartons et quelques petits bobos… On va déjà essayer de prendre des points en championnat, et ensuite essayer d’avoir le meilleur groupe possible pour affronter Bordeaux ». 
L'autre tête pensante du banc de touche, Nicolas Geniarelli, a lui aussi l'ambition de faire au mieux. Une rigueur tactique que connaît bien l'ancien entraîneur de l'AS Portivechju, nominé pour le meilleur entraîneur de DH la saison passée.
« On a étudié tous leurs matchs depuis le début de saison de façon très minutieuse. Dès qu’on a eu la possibilité d’avoir des vidéos, on s’est servi de tous les supports possibles, comme lors du match de La Cayolle, où on a essayé d’avoir tous les renseignements, pour essayer de choisir le meilleur plan de jeu. Il est bien évident que puisque l'on joue une L1, avec toutes les formes d’information que vous pouvez avoir, on va essayer d’étudier ce match, car mis à part le côté festif de la compétition, on ne va pas négliger le côté sportif. Un 16e de Finale est quelque chose d’exceptionnel pour une ville comme L'Île-Rousse. On n’aura pas beaucoup de chances de passer, mais on va mettre toutes les chances de notre côté pour l’exploit ». 

Christophe Castel :"Comment aurait fait la C.A.B si le SCB avait reçu Lens?"

De son côté le secrétaire du club, Christophe Castel, est lui aussi en ordre de marche, et se charge de la logistique. Une travail de titan, et dans un laps de temps relativement court, même si au final, c'est toujours le coeur, plus que la tête, qui reste à l'ouvrage. Seul petit regret, devoir se déplacer loin de ses supporters, à Mezzavia. Ce dernier a tout de même salué les clubs insulaires pour leur soutien, sans omettre, cependant, de mettre certaines choses au clair.
« Une organisation pareille demande beaucoup de temps, un investissement de tous les instants. J’ai réuni quatre – cinq personnes autour de moi pour pouvoir organiser un match d’une telle ampleur, surtout que nous allons jouer assez loin de nos bases à Mezzavia", a expliqué Christophe Castel
"Notre but est que cela soit une grosse fête, et que la Coupe de France fasse parler de la ville d’Île-Rousse, contrairement à son petit frère du Tour de France, qui lui a délibérément, ou pas, omis de parler de notre cité. Je tiens à préciser que Mezzavia n’est en aucun cas un choix par défaut, mais nous avons privilégié d’entrée le stade de Furiani, car il était beaucoup plus simple géographiquement pour nos supporters de se rendre à Armand Cesari plutôt que de passer le col de Vizzavona. A ce sujet, je tiens à apporter quelques précisions : le SCB se faisait un honneur de nous recevoir dan son antre. Nous avons donc demandé à la Communauté d’agglomération Bastiaise et son président Mr Zuccarelli l’autorisation de jouer sur le stade. Il nous a été répondu que pour la pelouse, et que quatre matchs en huit jours, ce serait catastrophique, les assurances ne fonctionnant pas au-delà de trois. Je ne veux pas polémiquer, mais comment aurait fait la C.A.B. si le Sporting avait reçu Lens pour les 16èmes de finale ?...Nous avons été accueillis par Mr Miniconi président du GFCA, de la plus exemplaire des façons, ce qui fut également le cas avec Mr Léon Luciani, quand nous avions besoin du stade de Timizzolu, au tour précédent. Ces attitudes nous ont fait chaud au cœur, et nous avons donc touché du doigt ce qu’était la solidarité insulaire". 
N.B. : Des déplacements en car de toute la Corse devraient être organisés pour permettre au supporters de se rendre à Aiacciu.