(Photos Marcu-Antone Costa)
8e de finale de la coupe de France
Stade Ange-Casanova
CA Bastia-SCO Angers (0 -1)
Temps frais
Terrain correct
Pelouse en bon état
Eclairage satisfaisant
Spectateurs : 2 000 environ
Arbitre : M. Delerue assisté de M.M. Jouannaud et Rahmouni
Buts : Diedhiou (39e) pour Angers
Avertissements : Bamba (33e) pour Angers
CA Bastia
Padovani- Lemaire, Mutombo (Lacour 54e), Josse, Le Picard (Mendes 78e)- Doumbia, Beynie (cap.), Diongue, Bobichon- Camara, Pandor (Herelle 81e)- ent : S. Rossi.
SCO Angers
Michel- Bamba, Pavlovic, Thomas, Martinez- Santamaria- Mangani, N’Doye (cap.)- Pépé (Tait 63), Diedhiou, Bérigaud (Sunu 56e)- ent : S. Moulin.
Il est des matchs qui laissent un goût amer, et d’autres où l’on se dit que la marche était trop haute. Le CAB a fait l’expérience de la première configuration, victime du réalisme d’un pensionnaire de l’élite. Une occasion, un but, on ferme et on attend… Dure loi du sport.
Pourtant, les Cabistes, seuls représentants insulaires à l’occasion des 8es de finale de la coupe de France, de surcroît brillants vainqueurs de Nancy au tour précédent ont fait des misères à la bande à Moulin.
Solides sur leur bases arrière et ne laissant que très peu d’espaces aux Angevins, les hommes de Stéphane Rossi jouent juste et contrarient les plans adverses durant toute la première période. Pour preuve, Jean-Daniel Padovani n’est guère inquiété. Au contraire, le CAB s’enhardit. Sur son côté, Camara enrhume la défense angevine et sert Pandor, un poil trop court pour conclure (18e). Une occasion qui donne confiance aux Cabistes.
Et on remet le couvert, cette fois, à gauche. Coup franc de Le Picard sur lequel Thomas est tout près de tromper son propre gardien (21e). Le CAB insiste et met à mal une défense lourde, contrainte, bien souvent, à commettre des fautes, sans pour autant récolter de « biscottes ». Pourtant, sur l’une de leurs sorties, les pensionnaires de Ligue 1 trouvent la faille par l’ancien gazier Diedhiou, dont le tir croisé à l’entrée des seize mètres, à raison de Jean-Daniel Padovani (39e). Scénario cruel à la pause.
Réagir sans se découvrir, rester dans le match, telle est la mission de l’Escadron Noir au retour des vestiaires. Nullement abattus par ce scénario, les Bastiais repartent avec les mêmes intentions que lors de la première période. Mais si la volonté est bien au rendez-vous, le soupçon de réussite, le bon geste dans la dernière passe ou le réalisme présents face à Nancy, font encore défaut. D’autant qu’en face, le SCO a décidé de « fermer la boutique » à double tour. Peu d’occasions de but donc mais une équipe cabiste qui va prendre le jeu à son compte jusqu’au bout. Une faute du portier angevin sur Camara aurait sans doute mérité un pénalty mais l’arbitre siffle contre l’attaquant bastiais (75e). En contre, les visiteurs manquent le KO par Sunu venu buter sur Padovani (78e).
Finalement, le score en reste là. Le SCO poursuit sa route. Des regrets pour le CAB qui pourra, toutefois, s’inspirer de sa prestation pour rebondir en championnat.
Stade Ange-Casanova
CA Bastia-SCO Angers (0 -1)
Temps frais
Terrain correct
Pelouse en bon état
Eclairage satisfaisant
Spectateurs : 2 000 environ
Arbitre : M. Delerue assisté de M.M. Jouannaud et Rahmouni
Buts : Diedhiou (39e) pour Angers
Avertissements : Bamba (33e) pour Angers
CA Bastia
Padovani- Lemaire, Mutombo (Lacour 54e), Josse, Le Picard (Mendes 78e)- Doumbia, Beynie (cap.), Diongue, Bobichon- Camara, Pandor (Herelle 81e)- ent : S. Rossi.
SCO Angers
Michel- Bamba, Pavlovic, Thomas, Martinez- Santamaria- Mangani, N’Doye (cap.)- Pépé (Tait 63), Diedhiou, Bérigaud (Sunu 56e)- ent : S. Moulin.
Il est des matchs qui laissent un goût amer, et d’autres où l’on se dit que la marche était trop haute. Le CAB a fait l’expérience de la première configuration, victime du réalisme d’un pensionnaire de l’élite. Une occasion, un but, on ferme et on attend… Dure loi du sport.
Pourtant, les Cabistes, seuls représentants insulaires à l’occasion des 8es de finale de la coupe de France, de surcroît brillants vainqueurs de Nancy au tour précédent ont fait des misères à la bande à Moulin.
Solides sur leur bases arrière et ne laissant que très peu d’espaces aux Angevins, les hommes de Stéphane Rossi jouent juste et contrarient les plans adverses durant toute la première période. Pour preuve, Jean-Daniel Padovani n’est guère inquiété. Au contraire, le CAB s’enhardit. Sur son côté, Camara enrhume la défense angevine et sert Pandor, un poil trop court pour conclure (18e). Une occasion qui donne confiance aux Cabistes.
Et on remet le couvert, cette fois, à gauche. Coup franc de Le Picard sur lequel Thomas est tout près de tromper son propre gardien (21e). Le CAB insiste et met à mal une défense lourde, contrainte, bien souvent, à commettre des fautes, sans pour autant récolter de « biscottes ». Pourtant, sur l’une de leurs sorties, les pensionnaires de Ligue 1 trouvent la faille par l’ancien gazier Diedhiou, dont le tir croisé à l’entrée des seize mètres, à raison de Jean-Daniel Padovani (39e). Scénario cruel à la pause.
Réagir sans se découvrir, rester dans le match, telle est la mission de l’Escadron Noir au retour des vestiaires. Nullement abattus par ce scénario, les Bastiais repartent avec les mêmes intentions que lors de la première période. Mais si la volonté est bien au rendez-vous, le soupçon de réussite, le bon geste dans la dernière passe ou le réalisme présents face à Nancy, font encore défaut. D’autant qu’en face, le SCO a décidé de « fermer la boutique » à double tour. Peu d’occasions de but donc mais une équipe cabiste qui va prendre le jeu à son compte jusqu’au bout. Une faute du portier angevin sur Camara aurait sans doute mérité un pénalty mais l’arbitre siffle contre l’attaquant bastiais (75e). En contre, les visiteurs manquent le KO par Sunu venu buter sur Padovani (78e).
Finalement, le score en reste là. Le SCO poursuit sa route. Des regrets pour le CAB qui pourra, toutefois, s’inspirer de sa prestation pour rebondir en championnat.
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