Dans son allocution d’ouverture, Jean-Jacques Panunzi a été clair dans ses propos, notamment lorsqu’il a déclaré : « Si nos ambitions restent bien affirmées, ce débat d’orientations budgétaires demeure placé sous des contraintes lourdes et des incertitudes majeures » faisant notamment allusion au flou qui entoure les projets de réforme institutionnelle portés par le gouvernement. Il a d’ailleurs rappelé : « Ce flou pèse de manière très négative sur notre action tout comme la poursuite de la baisse drastique des dotations de l’Etat aux collectivités. »
Le président du conseil général a également fait référence au projet de loi qui prévoit le transfert d’un certain nombre de compétences départementales majeures vers la région et bien entendu au projet de collectivité unique porté par la CTC (sur lequel le département reviendra lundi prochain) avec ce commentaire : « Face à cette logique de recentralisation précipitée, je réponds simplement qu’il est essentiel de préserver en France et plus particulièrement dans une région hyper-rurale comme la Corse, un niveau d’action publique intermédiaire susceptible de coordonner dans les territoires les solidarités humaines et territoriales. Le département joue un rôle essentiel dans les solidarités et dans la proximité. »
Difficultés et incertitudes…
Autre sujet abordé par Jean Jacques Panunzi, le domaine des incertitudes institutionnelles mais aussi et surtout financières et budgétaires. Il a rappelé qu’aucun élément positif n’est venu apporter une inflexion significative au contexte. Les difficultés financières auxquelles les départements sont confrontés n’ont fait que se renforcer : le tissu économique et social se trouve de plus en plus fragilisé, les besoins d’intervention publique et de solidarité s’accroissent et les moyens pour y répondre diminuent.
Résultat, il faut s’attendre encore une fois à des baisses de dotations : « Pour notre collectivité, cela se traduit par une baisse de la DGF de l’ordre de 3 M d’euros. De 62,7 M d’euros en 2014, celle-ci sera ramenée à 59,6 M d’euros l’an prochain, pour atteindre 53,7 M d’euros en 2017 » a-t-il encore précisé en soulignant que l’amélioration du financement des allocations individuelles de solidarité prévue dans le Pacte de Confiance devrait être plus favorable.
La bonne santé financière
Le président est passé ensuite aux bonnes nouvelles, à savoir l’évolution positive de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises pour 2015 et les bases du foncier bâti qui seront en légère progression : « Si les perspectives ne sont donc globalement guère réjouissantes, le conseil général bénéficie cependant de précieux atouts. Et notamment une bonne santé financière. Aux pris d’efforts de gestion menés depuis plusieurs années, notre département conserve en effet de vraies marges de manœuvre pour assumer pleinement ses missions essentielles et continuer à satisfaire nos concitoyens frappés par les difficultés de la vie. »
55 M d’euros pour le BTP
Il a rappelé que le département avait su depuis trois ans et malgré le contexte difficile, maintenir le niveau des investissements : réhabilitation des routes, ports, équipements communaux et autres logements. 235 M d’euros investis entre 2011 et 2014 ont été générateurs d’amélioration du cadre de vie de même qu’un soutien puissant à la croissance et à l’emploi : « Pour continuer au développement de notre département, préparer son avenir et soutenir l’économie, il nous faut poursuivre cette politique d’investissement ambitieuse » a-t-il précisé en rappelant que le Conseil Général devait répondre aux inquiétudes du BTP : « Je veux leur dire que si partout l’investissement est en chute libre, celui du conseil général restera maintenu au niveau élevé. En effet, près de 55 M d’euros seront injectés dans notre économie en 2015, de même qu’en 2016 et 2017. »
Rappelons que cet effort sera rendu possible grâce à un niveau d’épargne élevé (32 M d’euros- le meilleur de France) et au recours modéré à l’emprunt.
« Ces orientations nous permettrons, j’en ai la conviction, de pouvoir continuer à assumer pleinement nos missions mais également de poursuivre nos engagements au service de notre territoire et de nos concitoyens » a conclu Jean-Jacques Panunzi.
J. F.
Le président du conseil général a également fait référence au projet de loi qui prévoit le transfert d’un certain nombre de compétences départementales majeures vers la région et bien entendu au projet de collectivité unique porté par la CTC (sur lequel le département reviendra lundi prochain) avec ce commentaire : « Face à cette logique de recentralisation précipitée, je réponds simplement qu’il est essentiel de préserver en France et plus particulièrement dans une région hyper-rurale comme la Corse, un niveau d’action publique intermédiaire susceptible de coordonner dans les territoires les solidarités humaines et territoriales. Le département joue un rôle essentiel dans les solidarités et dans la proximité. »
Difficultés et incertitudes…
Autre sujet abordé par Jean Jacques Panunzi, le domaine des incertitudes institutionnelles mais aussi et surtout financières et budgétaires. Il a rappelé qu’aucun élément positif n’est venu apporter une inflexion significative au contexte. Les difficultés financières auxquelles les départements sont confrontés n’ont fait que se renforcer : le tissu économique et social se trouve de plus en plus fragilisé, les besoins d’intervention publique et de solidarité s’accroissent et les moyens pour y répondre diminuent.
Résultat, il faut s’attendre encore une fois à des baisses de dotations : « Pour notre collectivité, cela se traduit par une baisse de la DGF de l’ordre de 3 M d’euros. De 62,7 M d’euros en 2014, celle-ci sera ramenée à 59,6 M d’euros l’an prochain, pour atteindre 53,7 M d’euros en 2017 » a-t-il encore précisé en soulignant que l’amélioration du financement des allocations individuelles de solidarité prévue dans le Pacte de Confiance devrait être plus favorable.
La bonne santé financière
Le président est passé ensuite aux bonnes nouvelles, à savoir l’évolution positive de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises pour 2015 et les bases du foncier bâti qui seront en légère progression : « Si les perspectives ne sont donc globalement guère réjouissantes, le conseil général bénéficie cependant de précieux atouts. Et notamment une bonne santé financière. Aux pris d’efforts de gestion menés depuis plusieurs années, notre département conserve en effet de vraies marges de manœuvre pour assumer pleinement ses missions essentielles et continuer à satisfaire nos concitoyens frappés par les difficultés de la vie. »
55 M d’euros pour le BTP
Il a rappelé que le département avait su depuis trois ans et malgré le contexte difficile, maintenir le niveau des investissements : réhabilitation des routes, ports, équipements communaux et autres logements. 235 M d’euros investis entre 2011 et 2014 ont été générateurs d’amélioration du cadre de vie de même qu’un soutien puissant à la croissance et à l’emploi : « Pour continuer au développement de notre département, préparer son avenir et soutenir l’économie, il nous faut poursuivre cette politique d’investissement ambitieuse » a-t-il précisé en rappelant que le Conseil Général devait répondre aux inquiétudes du BTP : « Je veux leur dire que si partout l’investissement est en chute libre, celui du conseil général restera maintenu au niveau élevé. En effet, près de 55 M d’euros seront injectés dans notre économie en 2015, de même qu’en 2016 et 2017. »
Rappelons que cet effort sera rendu possible grâce à un niveau d’épargne élevé (32 M d’euros- le meilleur de France) et au recours modéré à l’emprunt.
« Ces orientations nous permettrons, j’en ai la conviction, de pouvoir continuer à assumer pleinement nos missions mais également de poursuivre nos engagements au service de notre territoire et de nos concitoyens » a conclu Jean-Jacques Panunzi.
J. F.