Une dizaine de rapports adoptés à l'unanimité ou au pire avec deux non-participation et quelques observations qui n'ont pas rompu la belle harmonie qui, en cette veille de vacances, s'était installée dans l'hémicyle : la réunion du conseil communautaire de Bastia se serait déroulée comme un long fleuve tranquille si l'assemblée n'avait eu à se pencher sur le projet d'aménagement par le SCB d'un espace de stockage et d'une boutique de l'association Bastia 1905 au stade Armand-Cesari.
Les travaux entrepris à cet endroit il y a quelques temps avait, on s'en souvient, déclenché une vive réaction de la CAB et de son bureau qui avaient décidé de déposer plainte pour travaux non autorisés.
L'affaire est donc revenue mardi matin devant les élus communautaires.
"Le local est, partiellement, occupé aujourd'hui par Bastia 1905 et sert pour une autre partie de rangement aux utilisateurs du stade" a rappelé François Tatti. "Le club veut faire droit à une demande de l'association consistant à utiliser ces lieux en totalité pour une double destination : le stockage du matériel et la boutique des produis que l'association réalise et vend auprès des supporters".
Le président de la CAB qui a fait état d'un dossier "sommaire" et de "contraintes calendaires" - le premier match à Furiani aura le 12 Août - a rappelé que si cette autorisation devait se faire - location du local - elle serait délivrée via une convention avec le Sporting pour que le club en ait la gestion notamment sur les plans de la sécurité, sur l'absence d'objets et de produits inflammables et l'interdiction de la vente d'alcool.
Mais l'assemblée est allée plus loin.
Par la voix de Francis Riolacci notamment elle a "voulu en savoir plus" avant de prendre la moindre décision. Pierre-Noël Luiggi lui a emboîté le pas en préconisant un compromis. Catherine Mezzana, qui s'est inquiétée de la vente d'alcool, est intervenue pour demander si le "Sporting avait payé ce qu'il devait à la CAB". "Oui à la convention, mais pour toute tentative de travaux pour vendre de l'alcool, il y a la loi et il faudra la faire respecter" a surenchéri Julien Morganti.
Finalement malgré les explications, les réponses et la volonté de François Tatti de concrétiser un avenant à la convention avec le Sporting , les réactions des conseillers communautaires pour prendre des décisions les "yeux ouverts" ou "dans l'urgence", la CAB en est restée au stade des intentions d'autant que juridiquement on ne peut pas déléguer au bureau du conseil communautaire la signature d'un avenant à la convention.
Le conseil doit déléguer cette autorisation au président de l'assemblée. Il faudra donc attendre une prochaine session de la communauté d'agglomération pour acter définitivement la démarche
Le conseil a néanmoins validé, politiquement, l'octroi de ces locaux. Mais tant que la délibération n'aura pas été entérinée, le local ne pourra pas avoir d'autre destination que celle qui est la sienne actuellement.
Les travaux entrepris à cet endroit il y a quelques temps avait, on s'en souvient, déclenché une vive réaction de la CAB et de son bureau qui avaient décidé de déposer plainte pour travaux non autorisés.
L'affaire est donc revenue mardi matin devant les élus communautaires.
"Le local est, partiellement, occupé aujourd'hui par Bastia 1905 et sert pour une autre partie de rangement aux utilisateurs du stade" a rappelé François Tatti. "Le club veut faire droit à une demande de l'association consistant à utiliser ces lieux en totalité pour une double destination : le stockage du matériel et la boutique des produis que l'association réalise et vend auprès des supporters".
Le président de la CAB qui a fait état d'un dossier "sommaire" et de "contraintes calendaires" - le premier match à Furiani aura le 12 Août - a rappelé que si cette autorisation devait se faire - location du local - elle serait délivrée via une convention avec le Sporting pour que le club en ait la gestion notamment sur les plans de la sécurité, sur l'absence d'objets et de produits inflammables et l'interdiction de la vente d'alcool.
Mais l'assemblée est allée plus loin.
Par la voix de Francis Riolacci notamment elle a "voulu en savoir plus" avant de prendre la moindre décision. Pierre-Noël Luiggi lui a emboîté le pas en préconisant un compromis. Catherine Mezzana, qui s'est inquiétée de la vente d'alcool, est intervenue pour demander si le "Sporting avait payé ce qu'il devait à la CAB". "Oui à la convention, mais pour toute tentative de travaux pour vendre de l'alcool, il y a la loi et il faudra la faire respecter" a surenchéri Julien Morganti.
Finalement malgré les explications, les réponses et la volonté de François Tatti de concrétiser un avenant à la convention avec le Sporting , les réactions des conseillers communautaires pour prendre des décisions les "yeux ouverts" ou "dans l'urgence", la CAB en est restée au stade des intentions d'autant que juridiquement on ne peut pas déléguer au bureau du conseil communautaire la signature d'un avenant à la convention.
Le conseil doit déléguer cette autorisation au président de l'assemblée. Il faudra donc attendre une prochaine session de la communauté d'agglomération pour acter définitivement la démarche
Le conseil a néanmoins validé, politiquement, l'octroi de ces locaux. Mais tant que la délibération n'aura pas été entérinée, le local ne pourra pas avoir d'autre destination que celle qui est la sienne actuellement.
Déchets : 350 bacs pour le tri sélectif sur le territoire de la CAB et les bio-déchets
L'assemblée était encore bien clairsemée quand Guy Armanet a décliné les moyens qui seront très prochainement déployés pour intensifier le dispositif du tri sélectif sur le territoire de la communauté d'agglomération.
Ainsi à partir du 1er Août "la CAB facilitera et accompagnera les geste de tri" a souligné le maire de Santa Maria-di-Lota. "Nous allons nous rapprocher des communes et celles qui n'étaient encore munies de bacs jaunes - de tri - (San Martino-di-Lota, Santa Maria-di-Lota, Ville di Pietrabugno) pourront les utiliser dès le mois prochain. "
Autre annonce de Guy Armanet : "Bastia et Furiani qui sont déjà dotés de ce matériel en bénéficieront de 200 conteneurs de plus ".
Ainsi, "l'intégralité de la communauté d'agglomération va être équipée pour le tri sélectif avec pas moins de 350 bacs qui auront été déployés..."
Les bio-déchets aussi
Guy Armanet a poursuivi en annonçant encore que dès le 1er Août les bio-déchets de Bastia vont être recueillis auprès des restaurateurs du Vieux-Port, du Quai des Martyrs, de la place du Marché.
Une opération qui se fera sur des points de regroupement à partir de conteneurs spécifiques "dans lesquels les restaurateurs pourront déposer des sacs compostables qui leur auront été remis préalablement par les services de la CAB".
Guy Armanet a fait état d'une "avancée forte" avec "des moyens dédiés et du matériel adapté."
Une politique du tri efficace puisque sur les 6 premiers mois de l'année il a augmenté de 21% par rapport à la même période de l'année dernière avec un total de 1 137 tonnes d'emballages, verre, papier et carton triés. Effet de la crise ? Ou prise de conscience?
On ne sait. Toujours est-il que les résultats sont là. Et que la CAB, sur ce plan, avance.
Un rapport salué par Julien Morganti, Joseph Massoni qui s'est quand même inquiété des coûts, Pierre-Noël Luiggi, qui a préconisé une véritable communication et Francis Riolacci qui a profité de la circonstance pour interroger François Tatti sur l'évolution de la crise.
"Offrir un service de qualité, facile pour permettre au territoire et à ses habitants de faire le tri : ça marche partout, ça va marcher chez nous aussi" a insisté ensuite François Tatti en soulignant que les personnes qui se soustrairaient au tri pourraient avoir maille à partir avec une brigade verte qui initiera au civisme ou qui réprimera en cas de besoin.
François Tatti a encore indiqué que, dans le cadre de la situation actuelle, sa demande de rencontre avec l'Etat et l'Exécutif de Corse, des premiers échanges avaient eu lieu et que le président du Syvadec qu'il était, espérait "une réponse adaptée qui permettra de franchir la nouvelle étape du développement global du tri sélectif".
Ainsi à partir du 1er Août "la CAB facilitera et accompagnera les geste de tri" a souligné le maire de Santa Maria-di-Lota. "Nous allons nous rapprocher des communes et celles qui n'étaient encore munies de bacs jaunes - de tri - (San Martino-di-Lota, Santa Maria-di-Lota, Ville di Pietrabugno) pourront les utiliser dès le mois prochain. "
Autre annonce de Guy Armanet : "Bastia et Furiani qui sont déjà dotés de ce matériel en bénéficieront de 200 conteneurs de plus ".
Ainsi, "l'intégralité de la communauté d'agglomération va être équipée pour le tri sélectif avec pas moins de 350 bacs qui auront été déployés..."
Les bio-déchets aussi
Guy Armanet a poursuivi en annonçant encore que dès le 1er Août les bio-déchets de Bastia vont être recueillis auprès des restaurateurs du Vieux-Port, du Quai des Martyrs, de la place du Marché.
Une opération qui se fera sur des points de regroupement à partir de conteneurs spécifiques "dans lesquels les restaurateurs pourront déposer des sacs compostables qui leur auront été remis préalablement par les services de la CAB".
Guy Armanet a fait état d'une "avancée forte" avec "des moyens dédiés et du matériel adapté."
Une politique du tri efficace puisque sur les 6 premiers mois de l'année il a augmenté de 21% par rapport à la même période de l'année dernière avec un total de 1 137 tonnes d'emballages, verre, papier et carton triés. Effet de la crise ? Ou prise de conscience?
On ne sait. Toujours est-il que les résultats sont là. Et que la CAB, sur ce plan, avance.
Un rapport salué par Julien Morganti, Joseph Massoni qui s'est quand même inquiété des coûts, Pierre-Noël Luiggi, qui a préconisé une véritable communication et Francis Riolacci qui a profité de la circonstance pour interroger François Tatti sur l'évolution de la crise.
"Offrir un service de qualité, facile pour permettre au territoire et à ses habitants de faire le tri : ça marche partout, ça va marcher chez nous aussi" a insisté ensuite François Tatti en soulignant que les personnes qui se soustrairaient au tri pourraient avoir maille à partir avec une brigade verte qui initiera au civisme ou qui réprimera en cas de besoin.
François Tatti a encore indiqué que, dans le cadre de la situation actuelle, sa demande de rencontre avec l'Etat et l'Exécutif de Corse, des premiers échanges avaient eu lieu et que le président du Syvadec qu'il était, espérait "une réponse adaptée qui permettra de franchir la nouvelle étape du développement global du tri sélectif".