Collectif des victimes du 5-Mai : Retour à Paris

Pour le Collectif, réuni en assemblée générale le 11 juillet dernier, les propositions émises par le Ministère chargé des sports sont perçues comme des avancées conséquentes. Ainsi, et notamment, la reconnaissance nationale de la tragédie de Furiani et la mise en œuvre d’un gel partiel des rencontres de football des compétitions nationales lorsque le 5 mai est un samedi vont, enfin, dans le sens des annonces du président de la République François Mitterand. Ce dernier déclarait, à Bastia, le 6 mai 1992, au lendemain de l’effondrement de la tribune funeste, qu’il s’agissait d’une tragédie nationale et qu’on ne jouerait plus au football un 5 mai en France. 20 ans plus tard, le candidat aux élections présidentielles François Hollande, en mars 2012 à Bastia, apportait également son soutien aux demandes exprimées par le collectif.  
Aujourd’hui, un compromis sur la base de ces avancées est envisageable et permettrait d’entrevoir, à termes, la perspective de véritables commémorations nationales annuelles avec la date du 5 mai supprimée des calendriers nationaux pour éviter la programmation de rencontres à enjeux de titre et donc festives...  
Les représentants du collectif se rendront donc à la réunion de mercredi avec beaucoup d’espoir et le souhait d’entrevoir, enfin, le début du bout d’un tunnel long de... 23 ans... rappelent la présidente du collectif des victimes du 5 Mai Josépha Guidicelli et ses porte-paroles, Lauda Guidicelli Didier Grassi.