Camille de Rocca Serra, qui brigue un quatrième mandat de député consécutif, présentait officiellement sa candidature, ce jeudi à Marina Viva. Mais le candidat des Républicains, soutien de François Fillon lors de la présidentielle, n’était pas seul. A la tribune, Valérie Bozzi, sa suppléante, maire de Grosseto-Prugna, ainsi que les principaux élus de Corse-du-Sud : Laurent Marcangeli, maire d’Ajaccio, Jean-Jacques Ferrara, président de la CAPA, également candidat dans la première circonscription, Marcel Francisci, président de la Fédération « Les Républicains » de Corse-du-Sud, Pierre-Jean Luciani, président du Conseil Départemental de la Corse-du-Sud, Jean-Jacques Panunzi, vice-président, José Rossi, président du groupe « Le rassemblement » à l’Assemblée de Corse et Nathalie Ruggeri, élue municipale et départementale. Dans la salle, d’autres élus (Marie-Antoinette Santoni-Brunelli, Stéphane Vannucci, Charly Voglimacci, Jean-Jacques Ferrara, Isabelle Feliciaggi, Marie Zuccarelli, Marc Luciani, Georges Mela…) Au cours de la conférence de presse donnée pour la circonstance, la parole a longuement circulé, chacun ayant analysé les contours d’un évident rassemblement de la droite dans le cadre des prochaines élections territoriales. Le député sortant, lui, n’a pas manqué de souligner, en préambule, cette union : « On ne gagne qu’en rassemblant et j’ai toujours eu cette vocation. Notre famille politique a connu des divisions qui ont eu des conséquences, notamment en termes d’élections. J’ai fait en sorte, aujourd’hui, d’avoir autour de moi le plus large rassemblement de notre famille en Corse-du-Sud. Je suis celui qui veut garantir cette unité. Mais pour défendre, en même temps, un projet pour la Corse. Je travaille depuis des années à l’Assemblée Nationale pour défendre la Corse. Notamment au niveau du foncier et des droits de succession. »
Autre temps fort de cette réunion, l’analyse faite, par l’ancien président de l’Assemblée de Corse, de son projet. « M. Macron est le Président de la République mais nous pouvons, nous, être la majorité pour la France. Non pas pour le combattre mais pour faire en sorte de travailler. Notre projet consiste à tenir compte des élections. Nous avons perdu la présidentielle dès le premier tour pour le climat qui régnait autour des affaires mais aussi sans doute parce que notre projet n’a pas été suffisamment compris. Celui que je porte aujourd’hui avec François Barouin qui a été revu et porte la même ligne politique, la même philosophie et les mêmes fondamentaux, tient davantage compte des classes moyennes en les soulageant fiscalement et en favoriser, par ailleurs, l’investissement, fondamental pour créer de l’emploi… »
S’il a prôné une « cohabitation intelligente » avec le futur gouvernement d’Emmanuel Macron, Camille de Rocca Serra n’en demeure pas moins convaincu que les élections législatives déboucheront sur une nouvelle donne politique.
Autre temps fort de cette réunion, l’analyse faite, par l’ancien président de l’Assemblée de Corse, de son projet. « M. Macron est le Président de la République mais nous pouvons, nous, être la majorité pour la France. Non pas pour le combattre mais pour faire en sorte de travailler. Notre projet consiste à tenir compte des élections. Nous avons perdu la présidentielle dès le premier tour pour le climat qui régnait autour des affaires mais aussi sans doute parce que notre projet n’a pas été suffisamment compris. Celui que je porte aujourd’hui avec François Barouin qui a été revu et porte la même ligne politique, la même philosophie et les mêmes fondamentaux, tient davantage compte des classes moyennes en les soulageant fiscalement et en favoriser, par ailleurs, l’investissement, fondamental pour créer de l’emploi… »
S’il a prôné une « cohabitation intelligente » avec le futur gouvernement d’Emmanuel Macron, Camille de Rocca Serra n’en demeure pas moins convaincu que les élections législatives déboucheront sur une nouvelle donne politique.