Le 4 juillet 1970 vers 13 heures, le Canadair CL 215 N°22, décolle de l’aéroport d’Ajaccio pour une mission dans le secteur du Niolu où depuis trois jours un incendie de forêt préoccupe les autorités. A son bord, un jeune sapeur-pompier de 21 ans, François Mosali passionné par les Canadair et qui a réussi à convaincre l’équipage de l’emmener avec lui. Arrivé sur les lieux, après une large courbe, le bombardier d’eau se présente dans l’axe de largage choisi. Contrarié par le relief et les rafales de vent, l’avion frôle la cime des arbres, perd un flotteur, puis se retourne avant de s’écraser en contrebas, ne laissant aucune chance de survie à MM. Roger Carcasses, le pilote, Roger Faugeron, copilote et François Mosali, l’infortuné sauveteur papa d’un enfant en bas âge.
C’est pour honorer leur mémoire qu’une émouvante cérémonie avait lieu ce matin à Calasima, en présence de nombreuses autorités civiles, militaires et des membres des familles Mosali et Carcasses. Un détachement des sapeurs-pompiers du Niolu, conduits par leur chef de centre, l’Adjudant-Chef Charles Luciani, constituait la haie d’honneur. A leurs côtés des gendarmes de Calacuccia, des forestiers-sapeurs, agents de l’ONF et anciens- sapeurs-pompiers. Désigné comme maitre de cérémonie, le Lieutenant-Colonel Jean-Noël Rigot, chef du secteur opérationnel Sud/Ouest du SIS 2B devait lire le rappel des faits. Également présent, le Lcl Thierry Nutti, représentait en sa qualité de président, l’union des personnels du SIS 2B.
Puis comme le veut la coutume, l’appel aux morts fut commandé et plusieurs gerbes étaient déposées au pied de la stèle commémorative avec beaucoup de respect. On retiendra l’émotion de MM. Alain Carcasses, fils du défunt pilote, de sa proche parente venue l’accompagner et de l’Adjudant-Chef Pierre-François Mosali, fils du regretté sapeur François Mosali. De son côté, l’Abbé Christophe Bocchechiampe, aumônier des sapeurs-pompiers du 2A bénissait la stèle et un vibrant Dio Vi Salve Regina était repris en chœur. A l’issue de quoi, un Canadair venu d’Ajaccio survolait le site de la cérémonie en guise d’hommage à leurs camarades, tombés en service commandés 52 ans plus tôt. A l’issue des phases protocolaires, tout un chacun était invité à un rafraîchissement à Calacuccia au sein de l’accueillant Hôtel Acquaviva.
Au premier rang des personnalités présentes : MM. Hyacinthe Vanni, président du SIS 2B, Le Colonel Pierre Pieri, directeur du SIS 2B, le Cdt Jean-Jacques Casalot, président de l’UDSIS 2A représentant le directeur du SIS 2A, Yves Bossuyt, Sous-Préfet de Corte représentant le Préfet 2B, un officier représentant le chef de corps de l’UIISC 5 Corte, le Cdt Auguste Griscelli, chef du centre de secours de Corte et du bassin opérationnel Centre, Mathieu Acquaviva, maire de Calacuccia, M. Joseph Cesari, représentant le maire d’Albertacce M. Pierre-François Albertini, et bien d’autres.
C’est pour honorer leur mémoire qu’une émouvante cérémonie avait lieu ce matin à Calasima, en présence de nombreuses autorités civiles, militaires et des membres des familles Mosali et Carcasses. Un détachement des sapeurs-pompiers du Niolu, conduits par leur chef de centre, l’Adjudant-Chef Charles Luciani, constituait la haie d’honneur. A leurs côtés des gendarmes de Calacuccia, des forestiers-sapeurs, agents de l’ONF et anciens- sapeurs-pompiers. Désigné comme maitre de cérémonie, le Lieutenant-Colonel Jean-Noël Rigot, chef du secteur opérationnel Sud/Ouest du SIS 2B devait lire le rappel des faits. Également présent, le Lcl Thierry Nutti, représentait en sa qualité de président, l’union des personnels du SIS 2B.
Puis comme le veut la coutume, l’appel aux morts fut commandé et plusieurs gerbes étaient déposées au pied de la stèle commémorative avec beaucoup de respect. On retiendra l’émotion de MM. Alain Carcasses, fils du défunt pilote, de sa proche parente venue l’accompagner et de l’Adjudant-Chef Pierre-François Mosali, fils du regretté sapeur François Mosali. De son côté, l’Abbé Christophe Bocchechiampe, aumônier des sapeurs-pompiers du 2A bénissait la stèle et un vibrant Dio Vi Salve Regina était repris en chœur. A l’issue de quoi, un Canadair venu d’Ajaccio survolait le site de la cérémonie en guise d’hommage à leurs camarades, tombés en service commandés 52 ans plus tôt. A l’issue des phases protocolaires, tout un chacun était invité à un rafraîchissement à Calacuccia au sein de l’accueillant Hôtel Acquaviva.
Au premier rang des personnalités présentes : MM. Hyacinthe Vanni, président du SIS 2B, Le Colonel Pierre Pieri, directeur du SIS 2B, le Cdt Jean-Jacques Casalot, président de l’UDSIS 2A représentant le directeur du SIS 2A, Yves Bossuyt, Sous-Préfet de Corte représentant le Préfet 2B, un officier représentant le chef de corps de l’UIISC 5 Corte, le Cdt Auguste Griscelli, chef du centre de secours de Corte et du bassin opérationnel Centre, Mathieu Acquaviva, maire de Calacuccia, M. Joseph Cesari, représentant le maire d’Albertacce M. Pierre-François Albertini, et bien d’autres.
Le témoignage d’Alain Carcasses
"L’émotion est bien présente aujourd’hui. 50 ans après la disparition de mon père, de l’équipage et du jeune François Mosali, je me retrouve ici et j’ai été touché plus que je ne pourrai le décrire par cet attachement à la mémoire qui a été manifesté ce jour par les pompiers de l’île, les autorités locales et préfectorales et plus largement la Corse, envers ceux qui ont payé de leurs vies, la protection des autres sans autre objectif que de servir. J’ai été également touché par le moment de prière, le Dio Vi Salve Regina chanté à cette occasion et le passage du Canadair. Tout cela a été bouleversant. Aussi je remercie du fond de mon cœur toute la Corse et ceux qui ont organisé cette émouvante cérémonie."
Le témoignage de Pierre-François Mosali
"Mon sentiment, c’est que chaque année, je retrouve ici toujours les mêmes personnes et c’est évidemment un plaisir pour ma famille et moi-même, de constater que 50 ans après, on n’oublie pas et je pense qu’il faut que cela continue d’autant plus qu’il y a toujours autant de monde à chaque date anniversaire. Le devoir de mémoire en ce qui me concerne, ce n’est pas qu’un devoir, c’est surtout un soutien moral énorme qui m’est apporté de la part de tout le monde, du 2A, du 2B, plus largement de la grande famille des pompiers. Je suis heureux d’avoir pu retrouver ce jour, le fils du pilote, compagnon d’infortune de mon père, qui m’a fait énormément de bien aussi par sa présence à mes côtés. Je pense à lui aussi."